C'est un peu pénible de discuter avec des sous-entendus et des insultes à fleur de peau. Et ce n'est pas la peine de me la jouer cour de récré "c'est lui qu'a commencé maitresse...".
Sur le fond, l'article de P Royan dans LO résume bien le désaccord. On peut se retrouver côte à côte en manif ou dans les grèves et mouvements avec des organisations dont on ne pense pas grand bien par ailleurs. Avec des dirigeants syndicaux ou politiques dont on est convaincus qu'ils ont trahi, trahissent et trahiront les travailleurs. Mais si un appel commun ne renforce pas plus le mouvement que des appels parallèles et convergents, autant que chacun dise ce qu'il pense à sa façon.
Le problème d'un appel commun est surtout qu'il donne une visibilité à des gens qui ne pèsent rien (Nouvelle Donne, PCOF...) et ne méritent pas qu'on leur apporte notre petit crédit (celui d'Olivier et du NPA, comme celui de LO). Et que pour les autres, ceux qui pèsent quelque chose, il enclenche des solidarités avec des gens qui ont un autre projet que le nôtre : reconstituer le n-ième avatar d'une gauche plurielle plus à gauche, 100 % à gauche, vraiment à gauche... pour refaire la même politique une fois au gouvernement. Est-ce à nous les révolutionnaires d'aider à mettre en piste un Tsipras ?