Sur les sites NPA

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Message par guevarov » 28 Juil 2014, 13:20

bon tout ce qui rassemble le NPA LO et Melenchon c'est à soutenir !!!

a l'heure où les patrons deviennent chaque jour de plus en plus arrogant avec les employés et les ouvriers devant des syndicats soumis, et un état qui a décidé d'abandonner la médecine du travail et l'inspection du travail, il est temps d'unir toutes les forces à gauche du PCF. Car Melenchon est plus à gauche que laurent chaispasquoi et mg Buffet.

Pas besoin de faire polytechnique pour comprendre ça !!!
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Re: sur le site du NPA

Message par Doctor No » 28 Juil 2014, 15:53

Prends une chaise confortable...

Il y a de risques que tu attendes un peu...un peu beaucoup même...si ce n'est pas un peu trop... et que tu finisses par te lasser. L'unité c'est comme attendre Godot.

Personne la veut, tout le monde en parle et dit l'attendre, mais surtout pas de leur part.

L'unité est un gros mot que personne veut entendre. Il y a "tant à sacrifier pour un résultat pas garanti" comprends-tu?

Réfléchir sur l'unité, proposer l'unité, dire qu'on est partisan de l'unité, se rappeler des épisodes historiques où les "lumières éclairantes qui guident" parlaient et montraient la nécessité de l'unité; accuser les autres de "saboter l'unité nécessaire" (et faire tout son possible pour la saboter de son côté) tout ça tu en auras plus que de raison.

Mais l'unité...

Prends une chaise longue je te dis.

Remarque; il y en a même qui n'en veulent rien savoir. Ceux là n'attendent rien...je dois dire cependant que les masses, de leur part, n'attendent rien d'eux non plus.

A quoi sert l'unité donc?

A faire des mauvais posts.

On devient cynique dès que l'on entend un tel mensonge, ou mot creux, ou tromperie, ou irresponsabilité, ou sabotage conscient, je ne sais plus comment redéfinir tout cela, tu vois?

Non? Tu ne vois pas? Tu dois être bien nouveau par ici...

Mais surtout, n'oublies pas ta chaise.
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Re: sur le site du NPA

Message par Matrok » 30 Juil 2014, 11:46

guevarov a écrit :... Melenchon est plus à gauche que laurent chaispasquoi et mg Buffet.

Pas besoin de faire polytechnique pour comprendre ça !!!

Ben en tout cas, moi, je ne comprends pas. Mélenchon, comme Buffet, est un ancien ministre de Jospin. C'est un aventurier de la politique issu du parti socialiste parce qu'il n'y avait plus d'avenir de carrière. Un démagogue dont les discours ont une forte odeur de nationalisme. Savoir s'il est plus ou moins "à gauche" que les dirigeants du PCF ne m'intéresse pas : ça ne signifie de toutes façons plus grand chose vu ce que la "gauche" est aujourd'hui. Ce que LO poursuit aujourd'hui n'est pas la construction d'une "gauche" mais d'un parti représentant les intérêts politiques des travailleurs : des politicards professionnels comme Mélenchon, Buffet ou Laurent n'ont absolument pas cet objectif.
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Re: sur le site du NPA

Message par ulm » 04 Sep 2014, 21:41

Réunissant 600 personnes du 24 au 27 août, cette édition confirme une nouvelle fois l’ancrage de l’Université d’été dans la vie du parti... et dans la rentrée politique et sociale ! En effet, en intitulant cette édition 2014 « envoyons Valls’er l’austérité et le gouvernement PS-Medef », nous étions loin d’imaginer que le lundi 25 août, jour du meeting de l’UE, serait aussi celui de la démission du premier gouvernement Valls ! La rentrée a commencé par une sortie...

Les multiples formes de la crise – sociale, politique et économique – auront donc irrigué pendant 4 jours les nombreux débats et discussions dans les salles, terrasse, pergola ou piscine de Rives des Corbières, le nouveau Village où nous nous sommes confortablement installés. Réunissant d’une dizaine à plus de 200 participantEs suivant les séances, un large éventail de thèmes ont été abordés, d’hier à aujourd’hui.

Hier, citons la Première Inter­nationale auquel le dernier livre d’Olivier Besancenot et de Michael Löwy présenté lors d’un débat avec Alternative libertaire donne un écho actuel ; la Première Guerre mondiale qui a notamment donné lieu à une soirée passionnante avec l’historien Alain Cuenot ; la Révolution des œillets au Portugal ; les mouvements de soldats qui ont démarré il y a 40 ans, mouvements présentés par une exposition et une soirée.

Aujourd’hui, les perspectives de mobilisations contre ce gouvernement, avec notamment les luttes des cheminotEs et des intermittentEs, et un grand débat réunissant diverses forces de la gauche sociale et politique ; des espaces de réflexion pour comprendre et résister : la crise européenne et l’Euro, le climat, l’égalité des droits, le « nouveau » FN, l’autogestion avec des militants de Fralib et de la belle Aude (ex-Pilpa) et une soirée autour de l’expérience de notre regretté camarade Ignace Garay à Fumel ; la justice au quotidien avec notre invitée, la journaliste Dominique Simonnot.

Et par dessus tout cela, le vent de l’internationalisme porté par nos invitéEs : Teresa Rodriguez, député européenne de Podemos (État espagnol), Jorge Costa (Portugal), Franco Turigliatto (Italie), Tassos Anastassiadis (Grèce), Ilya Boudraïtskis (Russie), Tijana Okic (Bosnie), Léo Amendola (Argentine), Ghayath Naisse (Syrie)... Avec une mention spéciale à Salah Hamouri venu directement de Cisjordanie.

Inutile de la préciser, une liste de nos thèmes et débats est vraiment non exhaustive quand il y a dans le programme 41 séances, sans parler des travaux pratiques de 17 h, des rencontres de la Brèche et des soirées... Nous ne tenterons donc pas ici de remplir la mission – impossible – de rendre compte de tout. Retrouvez sur ce site différents articles de compte-rendu, interviews, vidéos, etc. pour mémoire... pour donner envie aux absentEs. Et rendez-vous en 2015 !


La commission Université d’été
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Message par com_71 » 05 Sep 2014, 05:22

...les luttes des cheminotEs et des intermittentEs, et un grand débat réunissant diverses forces de la gauche sociale et politique ; des espaces de réflexion pour comprendre et résister : la crise européenne et l’Euro...


Euro, c'est le féminin de "uro" ? :)
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Re: sur le site du NPA

Message par artza » 05 Sep 2014, 07:11

...diverses forces de la gauche sociale et politique
et plus loin
...des espaces de réflexion
:shock:
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Re: sur le site du NPA

Message par Zorglub » 05 Sep 2014, 19:19

com_71 a écrit :Euro, c'est le féminin de "uro" ? :)

:D
Le NPA peut nous faire rire mais c'est encore mieux avec la couche de Com71.

Artza, exemple d'espace de réflexions : la Galerie des glaces.
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Phillipe Poutou

Message par ulm » 13 Oct 2014, 20:13

Ce qui est etonnant c'est le caractere public de cette publication.

Ma démission du CE : comme une contribution pour le congrès.

J’annonce maintenant ma démission du CE mais je précise de suite que ce n’est pas un évènement, ce n'est pas une décision brusque. C’est seulement le résultat logique de ma non intégration à l’équipe exécutive et de désaccords multiples sur le fonctionnement. En vrai, je n’étais qu’un « fantôme » au CE et ce, depuis le début. Donc pas de souci, mon choix n’aura pas de conséquences handicapantes. Faut dire que cela fait plus d'un an que je pense démissionner. J'ai alerté et questionné à plusieurs reprises sur mes problèmes d'intégration et sur nos problèmes de fonctionnement. J'ai envoyé plusieurs e-mails mais jamais de réponses, jamais de discussions à part quelques échanges avec quelques camarades réceptifs.

D’abord, une impossible intégration : Je n’ai jamais su ou pu m’intégrer. Habiter à 550 kilomètres, à 10 heures de transport aller retour (en train) ou à 6 heures en avion, ça complique. Malgré mon jour « npa » il m’était difficile de participer aux réunions le soir à 18h30 : Juste pour se faire une idée : y participer cela signifiait dormir à Paris et du coup devenait ingérable pour ma vie de famille. Ce sont mes limites, désolé. Faut savoir que je passe déjà quelques nuits à l’extérieur à l’occasion de participations à des initiatives diverses (manif, meetings, média). J’ai quand même tenté de faire le début des réunions, les retours chez moi à minuit, sans tram, à pied… un peu trop l’aventure à mon goût. Tout ça pour embaucher tôt le lendemain. Puis progressivement je ne suis plus venu aux réunions, je passais alors la journée du lundi à Roto (le siège du NPA, à Montreuil ndlr), puis le mardi puis n’importe quel jour, peu importe car dans tous les cas, il n’y avait pas de cadre collectif pour m’intégrer. Je me suis senti inutile de plus en plus. D’autant plus gênant que des camarades supposaient une mauvaise volonté de ma part, ignorant en quoi tout cela était compliqué pour moi. Ça fait bien partie des problèmes auxquels on est confronté et pas simple à gérer, ça pose notamment le problème de la participation régulière à un exécutif quand on habite loin. Comment mettre en place un CE avec des camarades non-parisiens, peut-on élaborer un cadre pour le réussir ? Et puis quel lien entre l’exécutif et le CPN (conseil politique national, le parlement du parti ndlr), quelles fonctions pour chacun ? Pour permettre l’intégration de chaque camarade, cela suppose qu’on s’intéresse à l’autre, qu’on ait le souci de construire une équipe qui intègre tout le monde. On est obligés d’en discuter, de progresser dans notre structuration.

Ensuite, les désaccords sur le fonctionnement du CE (comité exécutif ndlr) : Je ne règle pas de comptes, je veux bien prendre ma part de responsabilité, donc on peut en discuter tranquillement. Les difficultés de fonctionnement concernent tout le monde, on peut tous se sentir responsables de notre incapacité collective à fonctionner démocratiquement, respectueux même des camarades. Le problème est ancien mais demeure, s’installe carrément. On pensait pouvoir le régler à l’occasion du dernier congrès mais non, on en est presque au même point. On ne s’en sort pas, on semble même complètement engluer dans des relations conflictuelles, destructrices, usantes, démoralisantes. Ce n’est pas seulement un problème de « tendances » car le conflit, l’agressivité, le manque de respect ou d’attention ou de correction, cela existe aussi au sein d’une même tendance, entre « groupes » ou cliques différentes.

Cette ambiance permet à chacun de fonctionner un peu comme il veut, chacun dans son « coin » au mépris de règles collectives, au mépris d’un fonctionnement démocratique où le souci est de rendre des comptes à la collectivité. La conséquence est logiquement un manque de transparence. Par exemple, il n'y a pas de compte-rendu de réunion CE. De trop nombreuses choses sont décidées et faites hors du « collectif ». Je peux l'illustrer avec les tâches de porte parole : les apparitions médiatiques ne sont pas discutées, ni le fond ni le choix d’y aller ou pas, de comment faire ; on ne discute pas des meetings, de quoi dire mais aussi d’où on veut aller, du pourquoi on va là et pas ailleurs, à quelles manifestations participerions-nous, quelles priorités, quels axes d'interventions dans telle ou telle situation. Une commission avait été mise en place pour gérer cette question, elle n’a jamais fonctionné correctement et a été abandonnée discrètement ou bien ça fonctionne en tout petit groupe. Cela donne des trucs pas terribles : je suis allé soutenir les « anti-barrage », les intermittents sans discussion, j’étais quasiment à mon compte. J'y suis allé à la demande des camarades investis dans ces mobilisations mais sans avis du CE. Mieux encore, pour la manif de Quimper le 2 novembre 2013, nous étions seulement 3 du CE en plus des camarades Bretons a avoir pris position clairement pour y aller, nous débrouillant avec la pression qui existait les jours précédents. A force, je me rends bien compte que je me déforme aussi, que je finis par décider seul, par faire ce que je veux. Ce qui n'est pas bon du tout.

Pour ne pas juste redistribuer des places et refaire un tour pour rien : Le congrès arrive et les disputes plus ou moins justifiées sur l’orientation à débattre vont s’intensifier. Mais il va bien falloir se coltiner sérieusement les problèmes de fonctionnement, de manque de démocratie, de manque de respect entre camarades. Les questions de démocratie ou de vie collective ne sont pas liées aux questions d'orientations ou de politiques telles l’opposition de gauche, les rapports avec les FdG, le sectarisme ou les tendances réformistes. D’un côté ou de l’autre, nous n’avons pas su faire pour mettre en place une direction qui permette de construire, de coordonner l’activité, d’aider les équipes militantes à se renforcer. D'un côté ou de l'autre, nous ne sommes pas plus transparent ou collectif. Le CE tel qu’il se comporte contribue au contraire à paralyser, à étouffer et même à abîmer. C’est triste parce nous réussissons à gâcher des possibilités de développement, à gaspiller des forces et à laisser des équipes militantes sans solution.

La période actuelle n’est pas si défavorable pour nous, il y a des choses à faire, à tenter. Pour cela, c’est obligatoire, il faut se débarrasser de nos « conneries ». Il faut que nous en parlions franchement, sans se faire la guerre, sans se vexer et sans en faire des histoires personnelles. Au Npa, nous subissons aussi l’opportunisme individuel, l’ambition personnelle, la prétention, le sentiment de supériorité ou encore l’aspiration à prendre la place (sa place) et à vouloir la garder. Il y a besoin de se remettre en cause sur toutes ces questions. Le congrès peut en être l'occasion. Cela nous donnerait de l’air frais, si utile pour discuter sereinement de notre construction ou reconstruction. On a besoin de revoir le rôle du CE, celui du CPN et le rapport entre les deux instances. Cela pourrait passer par limiter les fonctions du CE et renforcer celles du CPN. Il y aurait aussi besoin de voir comment fonctionner avec des camarades qui habitent loin, qui n'ont pas les mêmes disponibilités.

Le CE, le CPN, l’ensemble de la direction, ne doivent pas seulement être le lieu de débats ou de disputes sur l'orientation, ils doivent aussi s'intéresser à la vie du parti et des comités. Il serait nécessaire d'agir pour aider les équipes militantes à construire le Npa, impulser des initiatives, proposer de l’aide, organiser la collaboration, l’entre-aide entre les villes, les régions. Le CE/CPN doivent pouvoir organiser des meetings à Paris mais aussi s'y intéresser pour les autres régions, impulser des initiatives publiques dans les autres villes, dans les petites villes, dans les zones rurales. Le parti doit se construire partout et dans tous les milieux. Le CE souffre en plus d'être trop "parisien". Tout s'y concentre, les initiatives centrales comme les tensions.

La "crise" que nous vivons n'est pas seulement une crise de direction. On a la direction qu'on mérite. C'est peut être vache de le dire comme ça mais c'est ainsi. En tout cas, c'est forcément tout le parti qui trinque tant que nous n'arriverons pas à nous sortir de ces problèmes de fonctionnement. L'ensemble des militants, pas seulement ceux de la direction (CE et CPN) ont un rôle à jouer. Maintenant, avant le congrès et après.

Philippe
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Message par ulm » 13 Oct 2014, 20:37

INTERVIEW LE SCAN POLITIQUE - Le dirigeant du NPA réagit au départ de Philippe Poutou de la direction du parti. Combatif, il veut célébrer la mi-mandat de François Hollande «dans la rue».

LE SCAN. - Comprenez-vous la démission de Philippe Poutou de la direction du NPA?
Olivier BESANCENOT. - Je comprends surtout que Philippe ne démissionne ni du NPA, ni de la direction dont il reste membre, ni des tâches de représentation publique qu'il continue à assumer, cette semaine encore, auprès de salariés en lutte. Il quitte l'instance exécutive pour des raisons de fonctionnement dont il a redit aux journalistes qu'il souhaitait qu'elles soient discutées en interne et pas dans les tribunes des journaux. Ce que je respecte. En un mot, que nos détracteurs comprennent bien une chose: dans les semaines qui viennent, il faudra compter avec Poutou, le NPA et tous ceux qui veulent changer ce monde avant qu'il nous écrase!
Dans le dernier baromètre TNS-Sofres pour Le Figaro Magazine, vous enregistrez une progression de 4 points (24% de cote de confiance) en prenant 6 points chez les sympathisants de gauche et 11 points sans chez les sympathisants du PS, sans que l'on vous ait spécialement vu ou entendu. Comment analysez-vous cela?
J'ai appris à garder de la distance par rapport aux sondages, qu'ils soient bons ou mauvais. Ceci étant, depuis plusieurs mois, nous avons des retours militants du terrain qui nous disent que l'on prête à nouveau l'oreille à notre discours, et que l'on a tendance à refaire appel à nous pour agir, que ce soit sur les questions de licenciements, de services publics, sur l'écologie, la Palestine, etc. On a pu le constater à travers nos réunions publiques, notre université d'été fin août, ou par l'affluence à notre stand à la Fête de l'Huma, etc. Un petit milieu militant se tourne vers nous, et cela faisait quelque temps que cela n'était pas arrivé. Beaucoup se sentent orphelins d'une parole de gauche clairement identifiée comme opposée à la politique du gouvernement et qui ne tergiverse pas pour l'assumer. Alors, à ceux qui pronostiquaient en 2012 la mort du NPA, j'aime leur répondre, comme le chantait NTM: «On est encore là!»…
Comment comptez-vous vous faire entendre?
Un peu à l'image de ce que nous avions fait , de manière unitaire, le 12 avril dernier, après la nomination de Manuel Valls au gouvernement, nous pensons que les forces de la gauche non gouvernementale, sociales, associatives et politiques ont, une nouvelle fois, la responsabilité d'organiser une grande manifestation. Pourquoi pas autour de la mi-novembre? Le seul cadeau à faire à François Hollande pour la mi-mandat, c'est une bonne vieille révolte qui cherche à faire tomber le budget et le pacte de responsabilité. Il faut que la rue et le pavé soient occupés par un grand mouvement d'opposition unitaire à la politique d'austérité que mène l'exécutif. L'unique contre-pouvoir crédible à ce gouvernement, c'est le pouvoir de la rue.
Début octobre, Arnaud Montebourg, Benoît Hamon ou Emmanuel Maurel ont pris la parole. Pourriez-vous vous retrouver dans leur combat contre la politique du gouvernement?
Tous ceux qui veulent résister sont les bienvenus. Mais pour l'instant, je n'ai pas entendu les frondeurs ou ceux qui étaient dans le gouvernement passer des paroles aux actes. Ils ont parlé très fort aux mois de juillet et de septembre, pour finalement s'aplatir au moment de voter le budget… Et il me semble qu'Arnaud Montebourg s'intéresse plutôt aux échéances présidentielles de 2017 et à son destin personnel qu'à la lutte politique contre le gouvernement.
Vous parliez du terrain, êtes-vous inquiet de ce qui vous remonte?
Il y a une colère sourde et un grand sentiment d'injustice qui traversent la société. Je ne lis pas dans le marc de café mais je sais que l'on ne peut pas éternellement taper à bras raccourcis sur les classes populaires sans qu'il y ait des conséquences à un moment ou un autre. On a eu la crise économique, la crise sociale, la crise écologique, maintenant on a la crise politique. Lorsque la goutte d'eau fera déborder le vase, il débordera à plein. Ça finira immanquablement par craquer. Personne ne peut pronostiquer quand ou comment, mais ça pétera. Ce que je souhaite du fond du cœur, c'est que ça craque avant 2017…
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Message par Ian » 13 Oct 2014, 23:40

Ce qui est etonnant c'est le caractere public de cette publication.
Ce n'est pas une déclaration publique. C'est un mail interne que quelqu'un a balancé à Mediapart. :?
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