Communiqué d'Emgann

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par pelon » 14 Oct 2003, 08:02

Dans ce communiqué d'Emgann, les nationalistes bretons s'en prennent à leurs ennemis : PCF, FO etc. quand précisément ces dernièrs demandent qu'il n'y ait pas d'abus dans les retenues pour grève. A travers cet exemple on voit bien la nature de ces micro-nationalistes. La Bretagne, oui, les travailleurs, ce n'est pas leur tasse de thé. Avis aux membres d'EG qui font de la lèche aux nationalistes régionaux. S'ils ne sont plus d'Extrême-droite comme par le passé, ce sont quand même, du point de vue des socialistes, des réactionnaires.

CITATION
« La loi rien que la loi », une notion à géométrie variable

La quasi-totalité du spectre de la gauche française notamment la plus jacobine découvre avec effroi les limites de sa propre logique. En effet, le paiement des jours de grève suite au mouvement des enseignants se heurte à un arrêt du Conseil d'Etat français appellé « arrêt Omont » qui date de 1978 et prévoit grosso-modo que les périodes de grève et donc les retenues de salaires doivent être comptabilisés dans leurs intégralités, week-end et vacances comprises.

Or bizarrement, du PCF aux groupuscules chevènementistes en passant par le PS et bien sûr l'ensemble des syndicats, on n'entend actuellement plus qu'un slogan « oui à une adaptation de la loi, non à son application littérale » arguant ici et là que cet arrêt est « obscur », « pratiquement jamais appliqué » et qu'il est exceptionnellement « coercitif », bien bien bien. Mais outre le fait que l'on peut être surpris de constater qu'un arrêt de conseil d'état intégré dans le corpus législatif français peut être « pratiquement jamais appliqué », on peut s'interroger sur la logique de syndicats, partis politiques et groupuscules divers bêlant régulièrement tels le PCF, le PS ou les chevènementistes pour « une application stricte de la loi républicaine » en Corse ou applaudissant à tout rompre « l'inflexibilité » du même conseil d'état quand il s'agit de casser toute loi ébauchant la moindre tentative d'avancée pour Diwan ou le Brezhoneg. « La loi est la loi » oui ou non ? « Le respect de la loi républicaîîîne doit s'appliquer à tous les citoyens de la Républîîîîîque » oui ou non ?

En août, Anne Baltazar de FO fonctionnaires se plaignait que "c'était la première fois qu'une circulaire appliquait de manière brutale et massive la jurisprudence". Etrange point de vue de la part d'une organisation syndicale prompte à s'aligner le doigt sur la couture du pantalon quand il s'agit de casser Diwan notamment en dénonçant « le soutien apporté à l'école Diwan par le gouvernement, plusieurs conseils généraux et le conseil régional de Bretagne » et ceci « malgré l'arrêt du Conseil d'Etat s'opposant à son intégration dans l'Education nationale », bref le Conseil d'Etat est un outil à appréciation variable.

De notre côté, Conseil d'état, loi républicaine, syndicats conservateurs ou partis politiques moisis cela nous indiffère totalement puisque ce pays, la france, n'est pas le nôtre, ses lois ne sont pas les nôtre et par conséquent nous n'avons aucune intention de les respecter, Conseil d'Etat ou pas.

Fabien Lécuyer

août 2003[/quote]
pelon
 
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Message par clavez » 14 Oct 2003, 09:26

effectivement leur problème n'est pas la lutte des classes. Le nationalisme est un piège à con, même si ça ne rime pas!
clavez
 
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