Rocard

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Re: Rocard

Message par Zorglub » 08 Juil 2016, 20:32

Des sources...

Pour la première, ce n'est pas Trotsky, mais Broué qui cite, tronque et déforme Trotsky, voir sur ce fil du forum.

Pour la deuxième, c'est dans Ma vie. Mais là on ne parle plus de Rocard mais de Trotsky, un tout autre personnage, et une toute autre période. Jacquemart l'a rappelé, le bonhomme a vécu des moments autrement historiques, révolutions, guerres, accessoirement fondateur de l'Armée rouge. Ce qu'il énonce, ici ce sont des faits, en pleine guerre civile. Mais quand on peut comparer Rocard à Trotsky, tout est possible.
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sur trotsky

Message par dull kniff » 10 Juil 2016, 14:22

un document qui date de 2002 ce n'est pas à travers les lunettes de christophe nick ou jean françois revel que l'on peut comprendre ce qu'aurait dit ou écrit Trotsky.

Jean-Jacques Marie, LES CAHIERS DU MOUVEMENT OUVRIER / NUMÉRO 17 a écrit :Quelques falsifications concernant Trotsky dans quelques ouvrages récents :
La dizaine d’ouvrages sur les trotskystes publiés depuis janvier 2002 comprennent une pluie d’erreurs et de falsifications en tout genre. Nous voudrions, dans cette chronique, relever certaines déformations et caricatures grossières, qui concernent Trotsky lui-même et son activité. Christophe Nick, auteur des Trotskistes, présente d’emblée Trotsky comme un faussaire. Ainsi, Trotsky “truque, falsifie” (p. 143), un tueur “évidemment, quiconque ne croit pas Trotski est un traître qu’il faut éliminer” (p. 145) et un fou “Trotsky endosse des lunettes hallucinogènes” (p. 144) (1) “délire” (idem), fait une “analyse individuelle paranoïaque” (p. 153). La “révolution permanente” est un mythe... dangereux “Tant que ce mythe reste le fait d’une secte ou d’un groupuscule, il ne fait de mal à personne. Mais lorsqu’il inspire ceux qui tiennent les commandes de l’Etat, la folie n’a plus de limite” (p. 145). Trotsky est, sous la plume de Guillaume Chérel, auteur du Fils caché de Trotsky, un tueur sanglant. Il écrit :
« Peu importe les morts, les dégâts, la folie. Léon est un extrémiste, un psychopathe, comme l’est resté pour l’histoire le seul monstre vraiment reconnu de l’Union soviétique, Staline (...). Léon a toujours pris la “trahison de Staline” pour l’une des causes de la faillite révolutionnaire et non la conséquence. Ce discours fallacieux lui a permis de nier sa responsabilité, d’effacer son rôle dans l’édification de cette dictature sanguinaire, depuis la mise sur pied de la glorieuse Armée rouge jusqu’à l’ouverture des sinistres Goulags, dont Staline fera un usage immodéré. Trotsky appelle constamment à la violence, réclame un Etat fort et impitoyable” (pp. 94-95). Chérel cite à l’appui de ces propos Jean-François Revel, membre de l’Académie française, admirateur de Georges Bush, qui a écrit “Trotsky, aussi longtemps qu’il a participé au pouvoir soviétique, a été un tyran tout aussi implacable que Staline”, et qui dénonce “la conception sanguinaire du pouvoir” de Trotsky (p. 32). Les citations de Jean- François Revel ne contiennent par ailleurs aucun fait, aucun argument, aucune preuve. Le titre de membre de l’Académie française ne saurait suffire à les remplacer, même si Jean-François Revel fut en son temps, c’est-à-dire dans sa lointaine jeunesse, membre de la société des Amis de Benjamin Péret, le poète surréaliste qui fut un moment trotskyste et ne renia jamais, lui, ses engagements, malgré les divergences politiques sérieuses qu’il eut avec la IVe Internationale. Evoquant la guerre civile et la responsabilité de Trotsky à la tête de l’Armée rouge, Chérel fait une citation de Trotsky, dont, il coupe la seconde partie, comme l’avait fait avant lui l’ancien chef des services politiques de l’armée soviétique, le général Volkogonov, afin de présenter Trotsky comme un fanatique de la Terreur. Trotsky, après avoir affirmé “On ne peut mener à la mort des masses d’hommes si le commandement ne dispose pas dans son arsenal de la peine de mort”, ajoute, ce que Chérel supprime “Pourtant, ce n’est pas par la terreur que l’on fait des armées (...). Pour notre armée, le ciment le plus fort, ce furent les idées d’Octobre.” Un vieux dissident soviétique, Grigori Pomerantz, raconte dans la revue russe Novy Mir d’août 2001 l’épisode suivant, très révélateur. En 1950, il avait comme voisin au Goulag un paysan “devenu antisoviétique”, mais, dit-il, “en 1920, après avoir entendu un discours de Trotsky ou de Zinoviev, il était prêt à partir à l’assaut du ciel. Et pas seulement lui, son régiment tout entier (...). Les rouges étaient prêts à donner leur vie pour le monde des soviets, pour un monde sans mendiants et sans infirmes”. La principale responsabilité de Léon Trotsky ayant été la formation et la direction de l’Armée rouge, regardons-y d’un peu plus près... L’Armée rouge fut péniblement constituée à partir de la fin février 1918, pour répondre à une guerre civile engagée dès l’exécution à la mitrailleuse de près de 300 gardes rouges au Kremlin, à Moscou, à la fin d’octobre 1917, puis le 5 novembre 1917, lorsque l’ataman Doutov, premier chef contre-révolutionnaire, prit la décision de fermer le journal bolchevik d’Orenbourg et constitua le premier détachement de Cosaques contre-révolutionnaires. Elle fut constituée pour répondre à des adversaires soutenus par l’Allemagne (jusqu’à sa défaite), la France, l’Angleterre, le Japon, les Etats- Unis, etc., et dont le général Kornilov résumait ainsi le programme : “Même s’il faut brûler la moitié de la Russie et verser le sang des trois quarts de la population, nous le ferons si c’est nécessaire pour sauver la Russie.” Dans cette situation désespérée, Trotsky, soumettant au comité exécutif central des Soviets, le 22 avril 1918, un décret sur l’instruction militaire obligatoire pour constituer l’Armée rouge, fait adopter neuf articles additionnels. Le
premier stipule : “Les hommes dont les convictions religieuses ne tolèrent pas l’usage des armes sont appelés à ne s’instruire que dans les fonctions qui ne nécessitent pas l’emploi des armes.” Plus d’un an plus tard, en plein soulèvement de Cosaques, Trotsky, dans un article du bulletin de l’Armée rouge, affirme : “Le communisme ne sera instauré que par la persuasion et par l’exemple.” Mais la guerre contre les blancs soutenus par des détachements français, anglais, italiens, grecs, roumains — minés par la haine de la guerre et la solidarité avec la révolution russe —, américains, japonais, sans parler de l’armée polonaise organisée par le général Weygand et le capitaine de Gaulle, oblige à ne pas se contenter de l’exemple et de la persuasion... Le 22 octobre 1919, alors que Petrograd est soumise à l’offensive de l’armée blanche de Ioudenitch, soutenu par le gouvernement britannique, et risque de tomber, Trotsky publie l’ordre du jour n° 158 exigeant le respect de la vie des prisonniers : “Camarades soldats de l’Armée rouge ! Epargnez les prisonniers ! Recevez amicalement les transfuges. Dans l’armée blanche, les ennemis vénaux, corrompus, sans honneur, les ennemis du peuple travailleur sont une insignifiante minorité. La majorité écrasante est faite d’hommes dupés ou mobilisés de force. Une part importante même des officiers de la Garde blanche combat contre la Russie soviétique sous la menace de la trique, ou parce qu’elle a été trompée par les agents des financiers russes et anglo-français et des propriétaires.” Et il souligne plus loin que son appel “ne s’adresse pas seulement aux simples soldats, mais aussi aux officiers”. Trotsky sanguinaire, c’est une légende forgée par la propagande monarchiste russe... Trotsky a joué le rôle qui fut le sien dans la guerre civile non par goût, mais par nécessité. Dans Leur morale et la nôtre, il évoque “la guerre civile avec son cortège d’horreurs et de crimes” et souligne : “La guerre civile est la plus cruelle de guerres. Elle ne se conçoit pas sans violences exercées sur des tiers et, tenant compte de la technique moderne, sans meurtre de vieillards et d’enfants” (il pense à l’artillerie et aux bombardements— J.-J. M.). Mais fallait-il donc décider de ne pas défendre la révolution et ses mesures démocratiques (la terre aux paysans, la séparation de l’Eglise et de l’Etat, le droit au divorce et au mariage civil, qui mirent l’Eglise orthodoxe et les blancs en fureur, l’instruction obligatoire et gratuite pour tous, etc.), de ne pas défendre les premières mesures socialistes (collectivisation de la grande industrie), de ne pas défendre les soviets, fallait-il laisser Kornilov et ses amis appliquer le programme exposé par ce dernier, qui passait entre autres par le dépeçage de la Russie et... les pogromes massifs de Juifs ? Faut-il rappeler ce que chantaient les armées du général blanc Denikine en entrant dans les villes ?

“Nous irons au combat hardiment
Pour la Sainte Russie
Et nous massacrerons
Toute la racaille des youpins.”

Fallait-il donc laisser les armées blanches exterminer les Juifs, comme elles le chantaient ainsi ? Le dépeçage de la Russie que l’Armée rouge a interdit en 1918-1921 s’est produit en 1991. Les mesures prises par les dépeceurs, anciens nomenklaturistes, ont abouti à ce que le journaliste américain Paul Klebnikov qualifie de “catastrophe sans précédent dans l’histoire moderne, la seule comparaison possible étant avec des pays détruits par la guerre, le génocide ou la famine”. Fallait-il donc accepter cette catastrophe dès 1918 ou rassembler jusqu’à la dernière extrémité toutes les forces pour préserver la Russie soviétique du dépeçage ? Présenter Trotsky sous les jours d’un psychopathe sanguinaire ne vise bien entendu pas le seul Trotsky comme personnage historique, mais tout le bolchevisme et, au-delà de la grotesque caricature journalistique digne des procédés de Goebbels, son héritage présent.

Jean-Jacques Marie


http://www.bibnumcermtri.fr/spip.php?rubrique24
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Re: Rocard

Message par ketaz » 11 Juil 2016, 10:09

Mes lectures sont Jean Jacques MARIE et BROUE. "L'histoire de la guerre civile russe" de MARIE comporte des épisodes sidérants. Les troupes paysannes dit les "verts" combattant les rouges et les blancs. Troupes vertes, réduites dans la région de Tambov par TOUKHATCHEVSKY et ANTONOV-OVSEENKO. (il était même question, un moment, d'utiliser des gaz de combat).
Mais ceci se passe après 1918.
Avant il y eut l'association du jeune Trotsky menchevik avec Parvus :
La révolution permanente est un mot d'ordre lancé par Karl Marx1 puis développé en théorie par Trotsky et Parvus pour désigner le processus par lequel la révolution ne s'arrête pas tant qu'elle n'a pas atteint tous ses objectifs.
Ce Parvus a eu de l'ascendant sur Trotsky jusqu'à sa mise à distance par Lénine à Zurich.
Il aurait efficacement aidé la révolution bolchévique tout en étant ostracisé.

https://www.youtube.com/watch?v=oaRrMPg7sFI
docufiction qui n'a jamais été diffusé en France.
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Message par com_71 » 11 Juil 2016, 13:36

ketaz a écrit :La révolution permanente est un mot d'ordre lancé par Karl Marx1 puis développé en théorie par Trotsky et Parvus pour désigner le processus par lequel la révolution ne s'arrête pas tant qu'elle n'a pas atteint tous ses objectifs.

Copié-collé sur Wikipédia ! Mais que viennent faire la Révolution Permanente et Parvus dans ta dénégation de qualités morales pour Trotsky ?
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Gayraud de Mazars » 11 Juil 2016, 14:11

Salut camarades,

Lénine a reconnu la valeur morale et politique de Léon Trotsky, dans sa célèbre Lettre d'adieu, Adolf Joffé, datée du 15 novembre 1927, le reprécise bien...

https://www.marxists.org/francais/4int/ ... 271115.htm

Je n'ai jamais douté que vous étiez dans la voie juste, et, vous le savez, depuis plus de vingt ans, y compris dans la question de la " révolution permanente ", j'ai toujours été de votre côté. Mais il m'a toujours semblé qu'il vous manquait cette inflexibilité, cette intransigeance dont a fait preuve Lénine, cette capacité de rester seul en cas de besoin, et de poursuivre dans la même direction, parce qu'il était sûr d'une future majorité, d'une future reconnaissance de la justesse de ses vues. Vous avez toujours eu raison en politique depuis 1905, et Lénine lui aussi l'a reconnu ; je vous ai souvent raconté que je lui avais entendu dire moi-même : en 1905, c'était vous et non lui qui aviez raison. A l'heure de la mort, on ne ment pas et je vous le répète aujourd'hui.

Mais vous vous êtes souvent départi de la position juste en faveur d'une unification, d'un compromis dont vous surestimiez la valeur. C'était une erreur. Je le répète : en politique, vous avez toujours eu raison, et maintenant vous avez plus que jamais raison. Un jour, le parti le comprendra, et l'histoire sera forcée de le reconnaître.


Fraternellement,
GdM
"Un seul véritable révolutionnaire dans une usine, une mine, un syndicat, un régiment, un bateau de guerre, vaut infiniment mieux que des centaines de petits-bourgeois pseudo-révolutionnaires cuisant dans leur propre jus."
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Message par com_71 » 11 Juil 2016, 14:33

ketaz a écrit :Mes lectures sont Jean Jacques MARIE et BROUE. "L'histoire de la guerre civile russe" de MARIE comporte des épisodes sidérants. Les troupes paysannes dit les "verts" combattant les rouges et les blancs. Troupes vertes, réduites dans la région de Tambov par TOUKHATCHEVSKY et ANTONOV-OVSEENKO. (il était même question, un moment, d'utiliser des gaz de combat).


Pourquoi sidérants ? La guerre, même civile, comporte une part certaine de barbarie. La guerre menée par le prolétariat pour sa libération, avec celle de toute l'humanité, n'y échappe pas. Trotsky en a débattu assez longuement dans "Leur morale et la nôtre". Est-ce une raison pour nous en tenir à ce qui est accepté par la morale bourgeoise, ce qui serait renoncer à tout progrès social ?
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par com_71 » 11 Juil 2016, 14:44

com_71 a écrit :Est-ce une raison pour nous en tenir à ce qui est accepté par la morale bourgeoise ?

Je précise : nous tenir en deçà des limites imposées par la bourgeoisie aux luttes de libération, limites morales auxquelles bien sûr elle sait se soustraire, dès qu'il s'agit de défendre son "droit" à exercer le pouvoir.
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Re: Rocard

Message par Plestin » 12 Juil 2016, 11:35

A noter que justement, Wikipédia se fait largement l'écho de cette façon de présenter Trotsky comme un individu sanguinaire. Dans l'article sur "Léon Trotski", on le voit bien par exemple au chapitre "Violence politique et théorisation de l'usage de la Terreur". Y sont citées diverses personnes d'opinions variées, depuis Boris Souvarine ("Trotsky était persuadé que toute difficulté, toute résistance pouvaient être surmontées par ce seul mot : "Fusiller !"") jusqu'à Nicolas Werth dont l'article "Goulag" de l'Encyclopaedia Universalis constitue une référence pour toute la suite : "Trotsky est à l'origine d'un appareil de répression inédit en Russie tsariste, le camp de concentration", "il fait ainsi partie des dirigeants communistes qui ont engendré ce qui allait devenir le Goulag" etc., Lénine étant d'ailleurs logé à la même enseigne. Mais il n'y a qu'à suivre le lien Wikipédia sur ce même Nicolas Werth pour voir que cet historien "a occupé les fonctions d'attaché culturel auprès de l'ambassade de France à Moscou durant la perestroïka (1985-89)", est "auteur de la partie du Livre noir du communisme consacrée à la Russie soviétique et à l'URSS" (tout en dénonçant certains aspects du même bouquin et de son auteur principal Stéphane Courtois !), et qu'il "contribue à L'Histoire du goulag stalinien, travail de recherche en sept volumes initié par les Archives d'Etat de la Fédération de Russie et la Fondation Hoover, dont il co-rédige le premier volume, Les politiques répressives en URSS de la fin des années 1920 au milieu des années 1950". Toujours en suivant le lien, cette Fondation Hoover est liée aux Républicains aux Etats-Unis, compte Margaret Thatcher et Ronald Reagan parmi ses membres honoraires, est financée par des fondations liées à de grandes entreprises privées comme Archer Daniels Midland (agroalimentaire), Exxon (pétrole), J.P. Morgan, Merrill Lynch (finance, audit...) etc.

Dans un chapitre suivant, "Déclin de Lénine et luttes pour le pouvoir", on retrouve un point sur "Partisan de la ligne dure". On y trouve d'abord une référence-alibi à Isaac Deutscher histoire de montrer que l'on tient compte de toutes sortes d'avis, tout en s'empressant de la critiquer ("Trotski s'affiche comme tenant de la "démocratie" dans le Parti et Isaac Deutscher, son disciple et hagiographe, le déifie en le présentant comme "l'épitomé de la noblesse bolchevique")? Ensuite, une série d'affirmations ou de citations que Wikipédia lui-même signale comme étant avec "référence insuffisante" ou "référence souhaitée", font dire à l'article : "Il se montre impitoyable aussi bien avec ses adversaires (hommes, femmes et enfants) qu'avec ceux de son bord : les "lâches" sont décimés. Trotski est partisan de la ligne la plus dure", etc.

Un peu plus loin, dans le point "Maladresses dans les rivalités de fin de règne", on trouve l'affirmation "Trotski méprisait ouvertement ses collègues". Ah bon ? Une référence de bas de page nous en dit un peu plus : "Dans la Révolution permanente (Chapitre 6 - à propos du saut par-dessus les étapes historiques), Trotski qualifie Staline, entre autres choses, de "pauvre d'esprit".

On voit ici la piètre qualité de cet article de Wikipédia, qui peut servir de première référence à quiconque cherche à s'informer sur Trotsky... Mais cela n'est certainement pas innocent. On voudrait dégoûter les lecteurs de sympathiser avec les idées de Trotsky qu'on ne s'y prendrait pas autrement !
Plestin
 
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