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une société au service des hommes???

Message Publié : 03 Mars 2017, 20:07
par Pascal Catez
La veille des consciences
C’est sur du Berthe couche-toi là que nos politiques répètent leurs gammes , entre yaourtissage et stérilité. Peu leur importent les opinions des pions. Maitres du jeu de l’échec, ils écrasent dans l’œuf toutes prises de bec à grands coups de flicage, ça évite les clivages et favorise l’esclavage. Baisse l’échine mon ami ou la Chine t’amènera à chiner si tu rechignes et que tu chinoises ! Gares aux Turques si tu t’entêtes car c’est à un drôle de truc que tu t’apprêtes… ! Le gonflage des sondages te fait crever, alors fais gaffes aux gaffes des dégonflés. Sur la route y a des flics qui te réclament du fric et si tu crèves prévois ton cric ou gare au retour de manivelle quand tu gares ta poubelle. Les libertinages de certains encouragent c’est certain au ventripotage et à la flegme devant l’incertain. Quant au libertinage de l’opinion qui défile sur goudron, on le déprime par répression jusqu’à la suffoque, au manque de respiration par manque d’inspiration ! Quand le chômage te mènes au ventripotage obligatoire, qui se tape vraiment sur le ventre ? L’actionnaire ! Qui s’active, la banque et ses prérogatives obligations ! Elle s’approvisionne des prévisions entreprenantes des entreprises …
Les chinois dites- vous ! Allons soyons sérieux, leur marché ne l’est-il pas ? Et la flegme, de celle qui dévore l’envie de travail, de celle qui vous broie les entrailles, qui débite les ardeurs et dépite face aux écueils à toujours nourrir l’écureuil de leurs finances … !
Les doutes s’installent mais l’argent part, les poings ne se lèvent plus que pour le désespérant du geste ! Et des mains tirent des couvertures, surtout pas pour prendre !!! Juste pour se réchauffer du glacial regard de nos sociétés qui veillent à la veille de nos consciences.
Pascal Catez
Ouvrier agricole

L'ardeur du labeur

Message Publié : 03 Mars 2017, 23:29
par Pascal Catez
L’ardeur du labeur
T’ouvres un œil et déjà t’es mal
Matin, chagrin sans fin
L’entourloupe et sa spirale
Quel pétrin pour gagner ton pain
Le soir t’en as ta claque,
Et tu rentres dans ton cloaque
Et si jamais tu fais pas gaffe,
Qu’épuisé tu perds le contrôle
T’as envie de filer des baffes.
Marre d’entendre les mômes qui miaulent.
Les portes des placards battent de l’aile
A l’unisson des mains d’enfants
Et déjà le frigo qui se vide
Et toi aussi fourbu et livide.
Alors tu traines comme un boulet
L’inquiétude d’être viré,
De ta tanière, de ton boulot,
Ton bailleur qui baille
Quand tu parles de réparations,
Ton patron qui braille,
Quand tu parles des conditions :
Envie de partir envie de fuir
Mais comment mais vers ou ?
Envie de quitter ce trou,
D’être ailleurs… mais si c’était pire !
C’est la pression qui prend le pas
Et qui te dis de rester là
Car vers l’ailleurs et l’autre part
C’est trop flou, c’est presque noir.
Pascal Catez
Ouvrier agricole