titi a écrit :salut, je lis des choses qui m'étonnent, la "radicalité" dans les urnes ? Mais la plupart de ceux qui ont voté mélenchon, ou le pen, sont surtout pétris d'illusion électorale. Aucune trace de radicalité politique là-dedans, du dégout sans doute. Ceux qui ont voté hamon avaient sans doute beaucoup moins d'illusions cette fois-ci, leur illusion n'est que celle que le réformisme a encore une place dans le capitalisme sénile.
1) Oui la radicalité s'exprime AUSSI dans les urnes. Les élections font partie de la lutte de classe, c'est "un thermomètre (Engels)" a minima, de l'état d'esprit des travailleurs.
2) Titi d'un coté tu dis que Mélenchon/Lepen c'est un vote de "Dégout"... et de l'autre tu dis "La plupart de ceux qui ont voté Mélenchon ou Lepen sont petris d'illusions électorales".
Il faudrait savoir ! Vote de dégout contre les autres partis ou vote plein d'illusions electorales pour Melenchon/Lepen ?
On est rarement "plein d'illusions électorales" pour quelqu'un quand on vote par "dégout" des autres !
Ca ne tient pas debout.
Les partis classiques sont au tapis tandis que les partis "extremes" caracolent en tete.
Les travailleurs se radicalisent. Cette radicalité ne peut pour le moment s'exprimer dans les luttes alors elle s'exprime par les urnes, oui et notamment par le vote Lepen. Ne pas voir cela c'est ne rien voir.
Oui les 20% de Mélenchon marquent quelque chose, tout comme -dans un autre ordre de grandeur- l'élection de Tsipras est indissociable de l'intensification de la lutte de classe en Grece.
Un début de tournant dans la lutte de classe est pris, qui sera grandement accentué par la crise financière mondiale qui arrive.