http://www.forumamislo.net

Ce qui est d'une actualité brûlante, c'est de dire, et répéter, que la classe ouvrière ne marquera pas de points, durablement, si elle ne fait pas surgir de ses rangs un parti révolutionnaire.

Je pense surtout qu'elle ne marquera pas de points durablement si elle ne prend pas le pouvoir pour instaurer le socialisme. Le parti révolutionnaire est un outil pour atteindre cet objectif.

On veut atteindre l'autre rive.
Il n'y a pas de pont.
Ne parlons surtout pas de construire un pont.

com_71 a écrit :On veut atteindre l'autre rive.
Il n'y a pas de pont.
Ne parlons surtout pas de construire un pont.

On dirait un militant qui défend l'approche de Krivine aux élections, lors desquelles il parlait de l'importance d'armer les travailleurs, contre l'approche de Laguiller.

Ne parlons surtout pas de construire un pont.

Ne disons surtout pas comment le construire.

Ian a écrit :

Ne parlons surtout pas de construire un pont.

Ne disons surtout pas comment le construire.

Je crois qu'un résumé de l'essentiel de ce qui peut être dit aujourd'hui est ici :
https://www.lutte-ouvriere.org/qui-somm ... utionnaire

C'est une autre option : disons leur pourquoi (parce qu'à la nage ça passe pas), mais surtout pas comment.

Bon, on verra, ce sujet primordial étant loin d'être épuisé.

Mais un des sénariis possible en cette période de crise économique et d'attaques profondes contre le monde du travail, me semble pouvoir partir de quelques grèves dures avec occupations qui s'élargissent... avec des comités de grève, animés notamment par des camarades de LO mais pas que, qui se fédèrent... et dont les revendications commencent à aller au-delà des revendications défensives et qui se constituent dans l'action en un parti.

Ian a écrit : surtout pas comment.

Il faudrait interroger Mme Soleil ! Imagine la poignée de militants en France en 1915 qui voulaient participer à création d'un parti révolutionnaire, répondant à cette question... Ils n'auraient pas pu prévoir la révolution russe, qui est advenue seulement 2 ans après, ni la proclamation de la 3ème Internationale.

Kéox2 a écrit :Bon, on verra, ce sujet primordial étant loin d'être épuisé.

Mais un des scenaris possible en cette période de crise économique et d'attaques profondes contre le monde du travail, me semble pouvoir partir de quelques grèves dures avec occupations qui s'élargissent... avec des comités de grève, animés notamment par des camarades de LO mais pas que, qui se fédèrent... et dont les revendications commencent à aller au-delà des revendications défensives et qui se constituent dans l'action en un parti.

Non, toute l'histoire témoigne contre cela. Les organisations de lutte quotidienne ne peuvent pas transcroître en un parti. Même le prolétariat hongrois en 1956, armé, constitué en conseils ouvriers, exerçant souvent, localement, le pouvoir, n'a pas produit ça.