Re: Sexualité (agressions, orientation, etc.)
Publié : 12 Oct 2017, 14:11
Passionnant, Plestin. Merci.
Oui, ça ma psy l'explique très bien. En gros, si on avait vu un bon psy tout de suite après l'agression, on aurait su où ranger ça, et on aurait vraiment pas souhaité rester dans la zone de danger. Tandis qu'au contraire, danger ou pas, tant que l'on ne comprend pas, on y retourne. C'est pas du masochisme, c'est notre volonté de comprendre qui est plus forte que tout. Et plus il y a du tabou, du silence, du non-dit, et plus on a envie de comprendre en retournant sur la zone de danger.
J'en ai gardé une haine totale des tabous (tabou de l'argent, tabou de l'enfant né hors mariage, tabou de l'homosexualité). Pour moi, aimer, c'est pouvoir tout entendre, tout accepter. Aimer alors qu'on cache, qu'on tait, qu'on met les miettes sous le tapis ? C'est quoi ? C'est aimer qui finalement ? La vraie personne qu'on a en face ou bien celle qu'on voudrait qu'elle fut ?
Ma psy dit que "dans l'idéal", après une agression sexuelle, il faut voir un psy dans la semaine qui suit, ou dans la quinzaine. Très tôt quoi. Mais bien sûr, il n'est JAMAIS trop tard. Le cerveau a toujours un minimum de plasticité.
Oui, ça ma psy l'explique très bien. En gros, si on avait vu un bon psy tout de suite après l'agression, on aurait su où ranger ça, et on aurait vraiment pas souhaité rester dans la zone de danger. Tandis qu'au contraire, danger ou pas, tant que l'on ne comprend pas, on y retourne. C'est pas du masochisme, c'est notre volonté de comprendre qui est plus forte que tout. Et plus il y a du tabou, du silence, du non-dit, et plus on a envie de comprendre en retournant sur la zone de danger.
J'en ai gardé une haine totale des tabous (tabou de l'argent, tabou de l'enfant né hors mariage, tabou de l'homosexualité). Pour moi, aimer, c'est pouvoir tout entendre, tout accepter. Aimer alors qu'on cache, qu'on tait, qu'on met les miettes sous le tapis ? C'est quoi ? C'est aimer qui finalement ? La vraie personne qu'on a en face ou bien celle qu'on voudrait qu'elle fut ?
Ma psy dit que "dans l'idéal", après une agression sexuelle, il faut voir un psy dans la semaine qui suit, ou dans la quinzaine. Très tôt quoi. Mais bien sûr, il n'est JAMAIS trop tard. Le cerveau a toujours un minimum de plasticité.