Gaby a écrit :Com_71... tu veux dire que c'est le (un) programme antiraciste qui flatte les préjugés petits-bourgeois. Tu dis régulièrement que l'antiracisme est un piège qui détourne de la lutte ouvrière...
Gaby, tu dis encore n'importe quoi.
Gaby a écrit :Com_71... tu veux dire que c'est le (un) programme antiraciste qui flatte les préjugés petits-bourgeois. Tu dis régulièrement que l'antiracisme est un piège qui détourne de la lutte ouvrière...
Et Isabelle Bonnet (enseignante), de Toulouse.
J'ai juste remplacé "blanc" par homme et racisés ou immigrés... par femme dans le texte de ulm au dessus . Avec de telles discours les femmes ont eu les pires difficultés à imposer leurs revendications (égalité des salaires, des carrières, droit à l'IVG, double journée de travail, ...etc.).
Le terme "racisé" ou "blanc" n'est pas plus insupportable que "exploité" ou "travailleur" qui eux aussi désignent une personne dans une position dont on souhaite l'extirper. C'est une désignation d'une position sociale"
Sur le sujet de l'ascension sociale qui n'aurait pas d'intérêt pour la lutte de classe, là aussi c'est une parole beaucoup plus facile à prononcer quand on a passé toute sa vie sans jamais ressentir la façon dont le racisme peut limiter ses propres perspectives. Dire que ça n'a pas d'importance que les travailleurs victimes de racisme puisse faire carrière comme tu le fais ulm, c'est une parole de privilégié, qui n'a jamais ressenti comment le chômage pouvait être encore plus violent quand on fait partie de la population qui est discriminée.
Les consequences de ton raisonement est donc de combatre "les privilegiés blancs" qu'ils soient chomeurs, travailleurs précaires etc... au profit de racisés chomeurs, travailleurs precaires etc.. cela ne te semble pas "inadéquat".
encore cette interogation pourquoi substituer une defense communautaire à la lutte de classe?
Gaby a écrit :Pourquoi une lutte féministe ? Peut-être as-tu intégré l'idée de la nécessité de combats féministes ? Pourquoi pas sur le racisme ?
Pour des révolutionnaires communistes, ce qui est une absolue nécessité, c'est le travail parmi les femmes. Ce travail doit être l'une des tâches systématiques du parti. L'internationale Communiste a été très précise sur cette question. Elle a sommé tous les partis communistes de se donner les moyens de mener ce travail parmi les femmes, en préconisant la création immédiate de « commissions pour le travail parmi les femmes, fonctionnant auprès de tous les Comités du parti, à commencer par le Comité Central et jusqu'aux Comités de quartier » . Cette décision, le 3e Congrès l'a rendue obligatoire pour tous les partis communistes adhérant à l'Internationale Communiste.
Mais un tel travail doit viser à faire entrer dans le parti le maximum de femmes dévouées et politisées, à associer le maximum de femmes travailleuses à toutes les actions et interventions du parti et non à éloigner de lui sous des prétextes pseudo-théoriques - qui là aussi ne sont qu'une adaptation à la situation faite aux femmes dans cette société - les militantes qui viennent à l'action révolutionnaire en les rejetant dans une organisation autonome des femmes. La place de toutes les femmes ayant atteint un certain niveau de conscience révolutionnaire est dans le parti, à tous les niveaux, car le parti du prolétariat est l'instrument du socialisme et donc de l'affranchissement de la femme.
Gaby a écrit :Cet argument que tu donnes est mot pour mot un argument que la droite suprémaciste américaine a employé énormément ces deux dernières années ("il y a des blancs pauvres" pour décrédibiliser black lives matter, etc).
Evidemment que les blancs, absolument tous les blancs, ont des privilèges que les non-blancs n'ont pas. De la même façon que tous les hommes, même défavorisés, ont des avantages que les femmes n'ont pas.
Cet argument que tudonnes est mot pour mot un argument que la droite suprémaciste américaine a employé énormément ces deux dernières années ("il y a des blancs pauvres" pour décrédibiliser black lives matter, etc).
Droite suprémaciste ou pas, il y a effectivement des "blancs pauvres", une partie blanche de la classe ouvrière. Et il y a des couches noires aisées ou très aisées, une partie noire de la bourgeoisie. Et nous sommes pour diviser les "blancs", et pour diviser les "noirs", en faisant appel aux sentiments de classe des travailleurs, contre la société des riches.
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