http://www.forumamislo.net

Dans On n'est pas couché d'hier soir, une très bonne parodie, un interprète LSF de Macron qui se fait très bien comprendre et c'est drôle jusqu'à la dernière seconde...

Ton lien renvoie vers l'intégralité de l'émission (plus de 2h). Je n'ai pas trouvé à quel moment c'était. Tu peux dire en gros ?

Oui, mon lien renvoie à 7 minutes... pile avant la parodie qui dure très peu de temps.

https://youtu.be/krRvP0g3lwM?t=419

Plestin a écrit :Et aussi :

L’absence de crédibilité à gauche, c’est ça le problème.

Je suis d'accord avec toi Plestin il aurait du écrire :

L’absence de crédibilité à l'extrême gauche, c’est ça le problème.

C'est pas faux

C-a-d, pour être bien clair, l'inexistence d'un parti ouvrier révolutionnaire.

Encore que "crédibilité", sur quel plan ?

Crédibilité électorale ? Beaucoup d'électeurs utilisent les élections à leur façon et sont même capables de voter à l'occasion pour un candidat "d'extrême-gauche" en fonction de la configuration électorale. LO fait peu de voix, mais on a pu voir des scores dépassant 15% voire 20% dans des municipales où il n'y avait le choix qu'entre l'union de la gauche et LO, sans que cela corresponde à une ambiance particulière dans les communes en question et encore moins dans le pays. L'époque où Arlette faisait plus de 5%, c'était la même chose dans un contexte de dégoût de la gauche gouvernementale.

Je ne sais pas de quel genre de crédibilité parle Poutou, mais il parle bien de "la gauche".

La crédibilité du parti ouvrier révolutionnaire qui n'existe pas pour l'instant, elle apparaîtra en même temps que le parti, mais il s'agira d'autre chose même si cela pourra se traduire aussi sur le plan électoral. Une crédibilité pour organiser les luttes, une crédibilité à l'épreuve du feu.

En tout cas, cette fois-ci, concernant le mouvement des gilets jaunes et l'interview de Poutou, parlant du "retard au démarrage" du NPA, il met aussi les syndicats dans le même bateau, mais se garde d'ajouter LO dans cette galère. Honnêteté, ou oubli.

C'était une réponse à Patrocle, commencée avant la réponse de Com

On ne peut comprendre qu'une chose il faut une gauche unie apte à gagner les prochaines élections.
Pour le dire comme ça faut-il avoir les idées claires et être honnête?

Surtout il s'agit d'un charabia superficiel utilisé par des journaleux, des politologues (sic)...Heureusement nous sommes sauvé par "l'absence de crédibilité de l'extrême-droite".

La grande question pour ce microcosme, une liste des gilets-jaunes aux prochaines européennes?...une chance pour Macron?

Problème aussi pour Méluchon il avait le moustique Ruffin autour du pif, aura-t-il la guêpe Drouet dans le slip (je dis slip mais vu sa connaissance supposée dans ce cas il est caleçon).

Deuxième question plus familiale en cas d'un "parti" GJ y-aura-t-il un en son sein une fraction "trotskyste" entriste (sui-generis?)

Pour finir une question entre 1945 et 1968 le PCF était-il crédible?.
En tous les cas ça lui a pas servi à grand chose et à la classe ouvrière encore moins.

L'absence de crédibilité à gauche n'est pas un problème ! Il n'y a rien a regretter. Cette situation au contraire est un des paramètres de la mobilisation auto-organisée des gilets jaunes comme l'est aussi l'abstention massive pas exemple. Les dominés, les exploités cherchent une issue et des formes d'organisations qu'il n'ont pas ou qu'ils n'ont plus avec une conscience que le "système" démocratique, ses institutions et ses partis n'offre aucun cadre pour l'expression de leurs luttes pour leurs revendications. En revanche c'est bien la faiblesse de l’extrême gauche "son absence de crédibilité" qui vont contribuer à fragmentation de ce mouvement, sa division voire ses errements électoraux...

Les dominés ? bof bof... C'est comme les soumis, ça, je rejette cette terminologie qui implique une servitude volontaire et qui fait dire aux réacs cyniques "Ils n'ont que ce qu'ils méritent après tout."
Il y a le peuple, les exploités, les travailleurs, les chômeurs, les migrants... Ca, OK. Et tout ça contre leur gré, car au pire, ils ne se posent pas trop la question, au mieux, ça les révolte.
Maintenant, l'extrême-gauche peut battre sa coulpe autant qu'elle veut, elle ne pèse pour rien dans la conscience des masses. Et puis je n'ai jamais pensé que la culpabilité faisait avancer, ni à titre personnel, ni à titre d'un groupe révolutionnaire.
Ce ne sont pas les révolutionnaires qui forment la conscience des masses, ce sont les événements. La mission des révolutionnaires, c'est de favoriser tout ce qui peut faire germer la graine révolutionnaire quand le terrain se fertilise, ce qui n'est pas le cas H24.