Que les camarades se rassurent, il y a pire que les avatars de Stéphane Just, quoique dans le même genre.
Pour caractériser la campagne de LO, le WSWS - World Socialist Web Site - fidèle à ses traditions de calomnie, fait très fort dans cet article d'aujourd'hui dénommé "
La faillite de la campagne LO-NPA aux élections européennes" :
https://www.wsws.org/fr/articles/2019/0 ... p-m25.htmlLa mauvaise foi atteint parfois des sommets, par exemple :
les appareils syndicaux où LO et le NPA ont leurs troupes cassaient des grèves de routiers et de dockers appelées par solidarité avec les «gilets jaunes».
Quant à Mercier, c’est le syndicaliste qui a dirigé en 2013 la fermeture de PSA-Aulnay, en organisant une petite grève symbolique de la CGT dans l’usine sans mobiliser plus largement les autres lieux de travail contre la fermeture d’Aulnay. Isolée et abandonnée des ouvriers qui n’avaient aucune confiance en elle, cette grève a rapidement abouti à rien.
La déclaration d’Arthaud que c’est une «communiste révolutionnaire» qui se tient sur la gauche des «gilets jaunes», et qui veut renverser la bourgeoisie, n’est qu’une fraude politique. LO est un outil politique de sections des appareils syndicaux et de forces politiques proches du PS inspirées par le mouvement étudiant d’après 1968. Leurs dirigeants sont très conscients du fait qu’ils sont achetés par la bourgeoisie et hostile envers toute lutte indépendante, comme celle des «gilets jaunes».
LO descend d’un groupe autour de Robert Barta qui avait refusé de rallier la IVe Internationale lors de sa fondation en 1938 par Léon Trotsky, au prétexte réactionnaire que la IVe Internationale était petite bourgeoise – toute ouvrière lutte devant être selon eux ancrée dans le sol national. Dissous peu après la Libération puis reconstitué par des forces proches de la Nouvelle Gauche et des futurs fondateurs du PS aux années 1950, ce groupe s’est parfois réclamé du trotskysme. Mais il n’a jamais rompu avec un syndicalisme nationaliste et petit-bourgeois.
Dans cette campagne, LO a repris à son compte le mot d’ordre des Etats-Unis socialistes d’Europe. Mais ce n’est qu’en fait qu’un enfumage cynique, car LO et le NPA tentent d’y insuffler le contenu d’une défense de l’UE capitaliste existante, comme le démontrent les discussions des deux partis sur leur campagne commune.
En 2002 (...) LO et le NPA se sont rangés derrière la campagne des médias et du PS pour un vote Chirac, au prétexte que celui-ci ferait barrage au néo-fasciste Le Pen.
S’étant trompés en pensant que Chirac mènerait une lutte contre le nationalisme en 2002, LO et le NPA se trompent à nouveau applaudissant les vertus «internationalistes» de l’UE, appareil des puissances impérialistes européennes.
Soit le WSWS est naturellement comme ça, soit leur correspondant français "Alexandre Lantier" les escroque en faisant monter la mayonnaise, soit les deux...