CITATION Tiens, un jour, il faudra discuter de l'importance du "moral du travailleur", et ce qu'il implique comme vision politique...
[/quote]
Je crois déceler comme un certain sarcasme ... Ce que je voulais dire par là, c'est qu'on ne peut pas seulement se poser la question du maintien ou du non-maintien des listes LO-LCR en fonction du résultat prévisible de l'élection. Et tu peux trouver ça exagéré ou naïf, mais je pense que le fait que la liste LO-LCR fasse un bon score, même si le FN l'emporte, pèse aussi dans la balance.
Alors en plus, s'il faut se désister pour laisser la place à des types qui finalement sauront donner aux électeurs déboussolés toutes les mauvaises raisons qu'il faut pour voter FN ...
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second tour
par emman » 05 Nov 2003, 23:34
CITATION (LouisChristianRené @ jeudi 6 novembre 2003, 00:20)Voyons ! Les cas de figures vont etre extremement peu nombreux, et dans tous les cas, on en saura assez largement avant la prise de décision ! Ce sera une question de stratégie de la droite Elle voudra apparaitre comme la "garante de la république" ou au contraire n'en aura rien a foutre Est ce qu'il y a eu un seul exemple dans les 20 dernieres années qu'elle ait attendu le dernier instant pour prendre ses responsabilités ?[/quote]
Si nous realisons un bon resultat, les cas de figure ne seront peut-etre pas si exceptionnel que cela.
Si nous realisons un bon resultat, les cas de figure ne seront peut-etre pas si exceptionnel que cela.
- emman
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par emman » 05 Nov 2003, 23:37
CITATION (LouisChristianRené @ jeudi 6 novembre 2003, 00:00)
Moi j'ai déja répondu : je voterais pour la liste de gauche sauf en cas d'accord entre la droite et le ps (un "front républicain") . Et si la lcr appelle au maintien de la liste, j'appelerait (mais il y aura a mon avis bien d'autre pour avoir le meme avis que moi) j'appelerait a la constitution d'une fraction pour redresser la direction faillie de la lcr Et si les facho sont élus, je quitterait cette organisation Les travailleurs se remetterons, je n'en doute pas, d'une prise de pouvoir des fachos Les soi disants révolutionnaires, jamais ![/quote]
:halalala:
Moi j'ai déja répondu : je voterais pour la liste de gauche sauf en cas d'accord entre la droite et le ps (un "front républicain") . Et si la lcr appelle au maintien de la liste, j'appelerait (mais il y aura a mon avis bien d'autre pour avoir le meme avis que moi) j'appelerait a la constitution d'une fraction pour redresser la direction faillie de la lcr Et si les facho sont élus, je quitterait cette organisation Les travailleurs se remetterons, je n'en doute pas, d'une prise de pouvoir des fachos Les soi disants révolutionnaires, jamais ![/quote]
:halalala:
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par ianovka » 06 Nov 2003, 00:09
CITATION (titi @ mercredi 5 novembre 2003, 21:51)je me rappelle à Laon (aisne), avec un second tour droite-gauche-LO suite à un bon score au premier tour
au 2è tour, une petite moitié de nos électeurs a voté gauche, une grosse moitié à re-voté pour nous
au passage, je signale que la mairie a basculé à droite avec moins de 50% (si qqun a qqpart les scores exacts des deux tours...)[/quote]
Il y a quelque chose ici mais c'est pas complet :
http://www.lutte-ouvriere-picardie.org/mun2001/
au 2è tour, une petite moitié de nos électeurs a voté gauche, une grosse moitié à re-voté pour nous
au passage, je signale que la mairie a basculé à droite avec moins de 50% (si qqun a qqpart les scores exacts des deux tours...)[/quote]
Il y a quelque chose ici mais c'est pas complet :
http://www.lutte-ouvriere-picardie.org/mun2001/
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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par pelon » 06 Nov 2003, 00:15
CITATION (LouisChristianRené @ jeudi 6 novembre 2003, 00:10)Non, chirac, c'est assez exceptionnel (et j'espere bien que ca le restera) Mais le front unique face a la menace fasciste, il me semble que c'est un grand classique du trotskysme...[/quote]
Tu vois une menace fasciste ? dans la travaux dans les lycées ou la réparation des routes ?
Tu vois une menace fasciste ? dans la travaux dans les lycées ou la réparation des routes ?
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par Barnabé » 06 Nov 2003, 00:24
CITATION Tu vois une menace fasciste ? dans la travaux dans les lycées ou la réparation des routes ? [/quote]
Moi je crois qu'il n'y a pas de menace fasciste, par contre quand on voit la gestion municipale FN, les imaginer à la tête d'un executif régional à de quoi faire frémir. C'est d'ailleurs pour cela qu'en cas de risque de victoire FN, si on est pas au deuxième tour on peut envisager d'appeler à voter à gauche. Maintenant se désister et créer une situaltion gauche-FN (ou droite-FN ou "front républicain"-FN) c'est autre chose, c'est abdiquer la lutte pour une alternative au FN pour les travailleurs déçus des politiciens "traditionnels".
Moi je crois qu'il n'y a pas de menace fasciste, par contre quand on voit la gestion municipale FN, les imaginer à la tête d'un executif régional à de quoi faire frémir. C'est d'ailleurs pour cela qu'en cas de risque de victoire FN, si on est pas au deuxième tour on peut envisager d'appeler à voter à gauche. Maintenant se désister et créer une situaltion gauche-FN (ou droite-FN ou "front républicain"-FN) c'est autre chose, c'est abdiquer la lutte pour une alternative au FN pour les travailleurs déçus des politiciens "traditionnels".
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par pelon » 06 Nov 2003, 00:30
Je replace ici un extrait de l'article de Georges Kaldy (LO de cette semaine) car cela est en plein dans notre discussion. Il va sans dire que je suis totalement d'accord.
CITATION
Bien sûr, il reste encore à discuter avec nos camarades de la LCR de certaines questions, comme, par exemple, les modalités du maintien de nos listes au deuxième tour. C'est le gouvernement Chirac-Raffarin , reprenant un projet de Jospin, qui a modifié la loi électorale pour ces élections régionales en inventant un deuxième tour et en fixant à 10% des voix la barre à franchir pour pouvoir s'y maintenir. Cette mesure vise les petits partis et, sur l'échiquier électoral, il n'y a que l'extrême gauche qui devait être ainsi écartée. Si les électeurs populaires donnent à nos listes la possibilité de se maintenir, ce sera déjà une victoire contre le gouvernement Raffarin.
Nous pensons donc que, dans les régions où nos listes en auront la possibilité, elles devront se maintenir au second tour. Ceux qui voteront au premier tour pour nos listes ne le feront pas pour que nous abandonnions le terrain au deuxième tour. De toute façon, ils ont les moyens, par leurs votes, d'approuver ou non notre présence et ce n'est pas à nous de les censurer et de leur enlever la possibilité d'avoir un autre choix qu'entre le Front National d'un côté et une liste de droite de l'autre, ou une liste de la gauche gouvernementale, voire une fusion des listes gauche-droite, de l'autre.
D'autant que, dans la plupart des régions, le Front National sera présent aux deux tours. La façon la plus efficace de combattre l'influence électorale du FN dans les milieux populaires est de reconquérir ceux qui ont été abusés par le milliardaire antiouvrier Le Pen. Il faut que, face au FN et au danger qu'il incarne s'affirme une opposition radicale, non déconsidérée comme l'est la gauche, et décidée à faire contrepoids.
Au-delà des milieux réactionnaires, sa clientèle traditionnelle, le Front National se nourrit des désillusions, des désespoirs d'une partie des milieux populaires, écoeurés par la politique menée par la gauche gouvernementale pendant cinq ans et, depuis un an et demi, par la droite Chirac-Raffarin. On ne peut redonner confiance et espoir à ceux-là qu'en montrant qu'il existe dans ce pays un courant politique qui ne s'est compromis avec aucun des partis défenseurs de la bourgeoisie qui se succèdent au pouvoir depuis vingt-cinq ans. Un courant qui n'a jamais cessé de défendre les intérêts du monde du travail et qui est déterminé à combattre la démagogie d'extrême droite, tout en s'opposant aux partis gouvernementaux.
Le Parti Socialiste n'est pas un rempart contre l'extrême droite, alors que sa responsabilité est écrasante dans la montée du FN. Et, à plus forte raison, il ne peut être question de se retirer au deuxième tour en faveur de la droite de Chirac-Raffarin, ni lorsqu'elle reste seule en lice au deuxième tour, ni lorsqu'elle s'intègre dans un prétendu «front républicain». D'autant moins que nombre de politiciens de droite ont montré avec quelle facilité ils peuvent s'acoquiner avec les représentants du FN, qui viennent souvent de leurs rangs.
Nous pensons que, par-delà des formulations différentes, nous partageons avec la LCR le même désir de ne pas laisser le terrain au Front National et la même conscience de la nécessité d'opposer au Front National un «pôle de radicalité» et qu'en conséquence, il ne nous sera pas difficile de nous mettre d'accord sur une attitude commune sur cette question.
[/quote]
CITATION
Bien sûr, il reste encore à discuter avec nos camarades de la LCR de certaines questions, comme, par exemple, les modalités du maintien de nos listes au deuxième tour. C'est le gouvernement Chirac-Raffarin , reprenant un projet de Jospin, qui a modifié la loi électorale pour ces élections régionales en inventant un deuxième tour et en fixant à 10% des voix la barre à franchir pour pouvoir s'y maintenir. Cette mesure vise les petits partis et, sur l'échiquier électoral, il n'y a que l'extrême gauche qui devait être ainsi écartée. Si les électeurs populaires donnent à nos listes la possibilité de se maintenir, ce sera déjà une victoire contre le gouvernement Raffarin.
Nous pensons donc que, dans les régions où nos listes en auront la possibilité, elles devront se maintenir au second tour. Ceux qui voteront au premier tour pour nos listes ne le feront pas pour que nous abandonnions le terrain au deuxième tour. De toute façon, ils ont les moyens, par leurs votes, d'approuver ou non notre présence et ce n'est pas à nous de les censurer et de leur enlever la possibilité d'avoir un autre choix qu'entre le Front National d'un côté et une liste de droite de l'autre, ou une liste de la gauche gouvernementale, voire une fusion des listes gauche-droite, de l'autre.
D'autant que, dans la plupart des régions, le Front National sera présent aux deux tours. La façon la plus efficace de combattre l'influence électorale du FN dans les milieux populaires est de reconquérir ceux qui ont été abusés par le milliardaire antiouvrier Le Pen. Il faut que, face au FN et au danger qu'il incarne s'affirme une opposition radicale, non déconsidérée comme l'est la gauche, et décidée à faire contrepoids.
Au-delà des milieux réactionnaires, sa clientèle traditionnelle, le Front National se nourrit des désillusions, des désespoirs d'une partie des milieux populaires, écoeurés par la politique menée par la gauche gouvernementale pendant cinq ans et, depuis un an et demi, par la droite Chirac-Raffarin. On ne peut redonner confiance et espoir à ceux-là qu'en montrant qu'il existe dans ce pays un courant politique qui ne s'est compromis avec aucun des partis défenseurs de la bourgeoisie qui se succèdent au pouvoir depuis vingt-cinq ans. Un courant qui n'a jamais cessé de défendre les intérêts du monde du travail et qui est déterminé à combattre la démagogie d'extrême droite, tout en s'opposant aux partis gouvernementaux.
Le Parti Socialiste n'est pas un rempart contre l'extrême droite, alors que sa responsabilité est écrasante dans la montée du FN. Et, à plus forte raison, il ne peut être question de se retirer au deuxième tour en faveur de la droite de Chirac-Raffarin, ni lorsqu'elle reste seule en lice au deuxième tour, ni lorsqu'elle s'intègre dans un prétendu «front républicain». D'autant moins que nombre de politiciens de droite ont montré avec quelle facilité ils peuvent s'acoquiner avec les représentants du FN, qui viennent souvent de leurs rangs.
Nous pensons que, par-delà des formulations différentes, nous partageons avec la LCR le même désir de ne pas laisser le terrain au Front National et la même conscience de la nécessité d'opposer au Front National un «pôle de radicalité» et qu'en conséquence, il ne nous sera pas difficile de nous mettre d'accord sur une attitude commune sur cette question.
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