Municipales 2020

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Re: Municipales 2020

Message par Plestin » 18 Fév 2020, 18:47

La liste LO de Bezons (Val-d'Oise, Ile-de-France) qui ne figure pas encore dans les tableaux du site LO, est bel et bien confirmée, sur le blog local. Elle sera à nouveau conduite par Michel CAMPAGNAC, enseignant, qui est actuellement conseiller municipal.

Pour l'instant, on retrouve déjà 198 anciennes listes (hors Combat Ouvrier).

Et les annonces portent déjà sur 49 nouvelles listes formellement identifiées.

Ce qui fait pour l'instant 247 listes qui, compte tenu des listes d'arrondissements ou de secteurs (21 listes dans 3 villes, Paris, Lyon et Marseille), correspondent à 247 - 21 + 3 = 229 villes différentes. Ce qui est cohérent avec le dernier éditorial qui parle de "200 villes". En 2014, il y avait un peu plus de 200 listes mais dans 182 villes. En 2020, le cap des 200 villes sera, sauf surprise de dernier moment, franchi. Reste maintenant à assurer tout ce qui a été annoncé tandis que d'autres listes pourront voir le jour en fonction des possibilités de les finaliser à temps (limite le 27 février).
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Re: Municipales 2020

Message par Kéox2 » 18 Fév 2020, 19:10

C'est un très bel effort de la part de LO et ce n'est pas fini d'ici au 27 février. :mrgreen:
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Re: Municipales 2020

Message par Plestin » 19 Fév 2020, 06:02

Bon courage à tous les camarades qui finalisent leurs listes !

La nouvelle liste de Vernon (Eure, Normandie) déjà annoncée sur le site LO, apparaît dans la presse, en l'occurrence Paris Normandie (qui ne peut s'empêcher, comme pour Evreux dans le même département, de tendre un micro complaisant à des adversaires) :

https://www.paris-normandie.fr/actualit ... JM16383596

Municipales 2020. Une liste Lutte ouvrière se présente à Vernon

PN Celia MICK David GOUDEY

Publié le 19/02/2020 à 04:55

C’est la surprise du chef. Une liste Lutte ouvrière (LO) sera candidate à Vernon aux élections des 15 et 22 mars. Elle sera menée par Anne-Marie Colin, 70 ans, retraitée de l’Éducation nationale. L’ancienne professeure de mathématiques du collège César-Lemaître, militante LO depuis une vingtaine d’années, avait obtenu 0,96 % des voix aux élections législatives de 2017 dans la 5e circonscription de l’Eure.

« Pas une bonne nouvelle pour la gauche »

À ses côtés, « pour faire entendre le camp des travailleurs », on trouve Patrick Dumont, retraité de 65 ans, et Delphine Blitman, 41 ans, professeure de philosophie dans un lycée de Seine-Saint-Denis. La liste de 35 noms a déjà été déposée en préfecture. Sa composition sera communiquée en début de semaine prochaine. « Nous sommes très fiers d’avoir réussi à monter cette liste, sans ambiguïté, avec des travailleurs, des mères de famille, des ouvriers du bâtiment », soulignent Anne-Marie Colin et Delphine Blitman.

La liste « Lutte ouvrière - Faire entendre le camp des travailleurs », anticapitaliste par essence, défend l’idée que seules l’action et la mobilisation, en nombre, peut faire bouger les lignes. Elle se présente aussi pour remettre au cœur du débat public local la lutte contre le mal-logement et l’habitat indigne et insalubre, « comme aux Boutardes, avec les cafards », et y apporter des solutions concrètes.

Les colistiers organiseront une réunion publique, samedi 29 février, à 16 h, à la Villa Castelli.

Du côté du Parti communiste, qui a rejoint la liste « Vernon, ville citoyenne », c’est la douche froide. Le PC avait tenté, il y a plusieurs mois, de tendre la main à Lutte ouvrière. Sans succès... « Je ne vois vraiment pas ce qui nous sépare, mis à part leur volonté d’y aller seul... En pleine déliquescence de LREM, on perd vraiment une occasion de se rassembler, note Jean Luc Lecomte (PCF). Certains membres de Lutte ouvrière m’avaient indiqué qu’ils souhaitaient monter une liste mais j’espérais qu’ils ne le feraient pas. Trois listes de gauche, ce n’est vraiment pas une bonne nouvelle et pas très malin de leur part. »

La liste « Vernon ville citoyenne » organise une réunion publique, aujourd’hui mercredi, à partir de 19 h, à la salle de la Goutte-de-Lait.


La liste "Vernon ville citoyenne" conduite par Gabriel SINO regroupe le PS, Génération.S et le PCF. Il y a aussi une liste "Vernon écologiste et citoyenne" avec EELV, avec laquelle PS et PCF n'ont pas réussi à se mettre d'accord ; et la liste "Génération Vernon" de la majorité sortante ex-LR devenue macroniste en cours de mandat "en même temps" que Sébastien LECORNU devenu ministre et actuellement sous-ministre chargé des Collectivités Territoriales, candidat avec son comparse François OUZILLEAU qui l'a remplacé à la mairie de Vernon. Il pourrait y avoir un candidat RN ou soutenu par le RN mais pour l'instant aucun n'a été désigné, contrairement à 2014.
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Re: Municipales 2020

Message par artza » 19 Fév 2020, 07:51

A Vernon LFI ne pointe pas son nez?
En tout cas ça n'a pas l'air de chagriner le PC.

Il semblerait que ce soit le cas dans plusieurs villes moyennes.
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Re: Municipales 2020

Message par Plestin » 20 Fév 2020, 08:51

Sur LFI justement, un article dans La Croix (!) du 6 février 2020 qui résume un peu la situation :


Municipales: la campagne fantomatique de La France insoumise

afp, le 06/02/2020 à 16:49

Initialement soucieuse de présenter un projet cohérent, la direction de La France insoumise traverse désormais la campagne des élections municipales comme un fantôme, les yeux déjà rivés sur la présidentielle. De quoi laisser perplexes certains cadres, alliés et militants.

Fin février à Toulouse, Jean-Luc Mélenchon fera son quatrième meeting depuis décembre consacré... aux retraites. Le chef de file des Insoumis est tout engagé dans le front social contre le gouvernement et délaisse les élections municipales, pour lesquelles il ne donne pas de meetings.

Sur le terrain, aucune liste estampillée LFI, mais des soutiens à des listes citoyennes dont peu de personnalités insoumises occupent la tête.

Les Insoumis l'assument publiquement, à l'image de leur coordinateur Adrien Quatennens, qui privilégie son travail de député. «La terrible réalité, c'est que si vous voulez changer la vie des gens, le cadre municipal est restreint, d'autant plus avec le transfert de compétences aux intercommunalités», explique-t-il.

Selon lui, «le scrutin va renforcer l'idée que la grande élection permettant de régler les problèmes, c'est la présidentielle». Avec à la clé, une candidature probable de Jean-Luc Mélenchon.

Le discours est sensiblement différent d'il y a quelques mois, quand le dirigeant jurait que LFI labourerait consciencieusement le terrain afin de faire émerger des listes ambitieuses.

«Il y a des endroits où c'est élaboré», assure Adrien Quatennens, citant comme autant d'espoirs de victoire la banlieue lilloise Fâches-Thumesnil, Châteauroux où le responsable de la communication numérique de M. Mélenchon se présente, Saint-Denis contre le maire communiste sortant ou encore Fontaine en Isère. «Mais aussi d'autres endroits où cela ressemble à une union de la gauche» classique, comme à Amiens, Marseille, Grenoble et dans de nombreuses petites villes, convient-il.

- «Un bordel innommable» -

Les Insoumis ne cachent pas une forme de soulagement à adopter cette économie de moyens, après une campagne européenne longue et éreintante, dont l'échec (6,3% en mai 2019) a laissé des traces et contraint la formation à l'humilité. «Là, ça ne peut pas être un échec si aucune ambition n'est affichée», sourit l'ancien candidat LFI aux européennes Sergio Coronado, tête de liste à Bondy.

Ce n'est pas sans accrocs ni coûts politiques, soulignent certains militants, cadres et alliés de LFI. En favorisant l'investiture de listes citoyennes dans certains cas, et l'union de gauche dans d'autres, le comité électoral a provoqué l'ire de fidèles militants, partis en dissidence.

C'est le cas à Amiens, où certains n'ont pas apprécié que le député François Ruffin ménage une place au Parti socialiste. A Montpellier au contraire, le comité a désavoué les militants et même la députée Muriel Ressiguier qui avait privilégié l'union avec l'écologiste Clothilde Ollier.

«Un bordel innommable», admet une figure insoumise. Qu'une formation comme la Gauche républicaine et socialiste d'Emmanuel Maurel, pourtant ralliée récemment, privilégie l'union des gauches aux listes citoyennes soutenues par LFI en dit long sur le scepticisme ambiant.

Merlin, militant à Paris, craint que le manque d'ambition démotive les bonnes volontés sur le terrain: «Comme on s'est pris une taule aux européennes, on essaie de se cacher derrière des listes d'union ou des personnalités. Mais les municipales, ce sont les élections les plus concrètes, pour nous les militants».

Un militant nordiste raconte à l'AFP: «J'ai refusé d'être sur une liste, je leur ai dit qu'ils se foutaient du monde à ne plus oser se présenter avec notre logo». Selon lui, la direction de LFI se montre peu ambitieuse parce qu'elle sait le mouvement faible sur le terrain. «Il y a eu trop de départs, et les gens qui restent le font par espoir de glaner une place de conseiller municipal».

Sergio Coronado résume: «La seule élection qui intéresse LFI c'est la présidentielle. Certes avec 2017 j'ai rompu avec l'idée qu'elle était l'aboutissement d'une longue ascension, étape après étape, élection après élection. Mais négliger les territoires quand on se dit force d'émancipation» est risqué.
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Re: Municipales 2020

Message par Plestin » 20 Fév 2020, 09:02

Dans la même ligne, un extrait de l'analyse du PCF sur les municipales et les "discussions à gauche" dans le rapport de Pierre Lacaze paru le 4 février 2020 :

« Nous avons rencontré, lors d’une dizaine de réunions, le PS, Génération.s, GRS, Ensemble et EELV et nous poursuivrons, à partir de nos objectifs de rassemblement. Dans les départements, nous sommes en contact localement avec toutes les forces de gauche dans 90 % du territoire, y compris avec FI, qui n’a pas répondu aux demandes de rencontres nationales. »

« Chacun sent bien que ces élections locales peuvent prendre une dimension nationale forte. La droite LR joue, en lien avec sa majorité sénatoriale, son avenir politique souligné par l’entrée en lice sur la question présidentielle de François Baroin, et sur sa capacité à conserver les principales métropoles et grandes villes. Nous avons donc à agir pour qu’au bout ces élections ne soient pas bonnes ni pour l’exécutif ni pour l’extrême droite ou les autres forces de droite. C’est ainsi que, partout dans le pays, nous avons abordé la question du rassemblement à gauche ; au-delà du maintien des villes à direction communiste, partout nous cherchons à préserver les majorités de gauche et à battre la droite sur la base de projets portant les enjeux sociaux et écologiques, avec une stratégie claire vis-à-vis de toutes les forces de droite, y compris quand elles sont représentées par les transfuges de gauche vers la République en marche. Nous parlons à toutes les forces de gauche avec une démarche qui n’oppose pas rassemblement citoyen et rassemblement des partis politiques, qui refuse de manière très majoritaire le tout sauf le PS ou la stigmatisation d’autres forces politiques de gauche. Nous sommes, dans beaucoup d’endroits, ceux qui permettent le lien. Dans des situations que nous laissons ouvertes au rassemblement jusqu’au bout.

EELV a décidé de faire de ces municipales un enjeu politique pour affirmer un leadership supposé après le résultat des européennes et s’inscrit aussi dans une perspective présidentielle. Il revendique la tête de liste partout sans contrepartie, tendant la main mais dans un discours ambigu sur le rapport gauche-droite, ne cherchant pas vraiment le rassemblement mais systématiquement la première place, quitte à empêcher ou à faire éclater les rassemblements. Le PS cherche à se réorganiser et à échapper aux tentatives de prises de guerre de LREM et à son affaiblissement important, mais il s’appuie sur son maillage territorial de loin le plus fort à gauche. C’est la force politique avec qui nous discutons le plus de par son implantation et le nombre de ses élus et du fait que dans des centaines de villes nous dirigeons ensemble. La FI est en grande difficulté avec une faiblesse politique qui ne la met pas du tout en avant dans la quasi-totalité des villes mais elle cherche à accentuer un pouvoir de nuisance plus qu’une capacité à rassembler et s’adapte selon les endroits. Elle se situe dans une démarche de listes citoyennes mais où se retrouvent toutes les configurations. Dans cette dernière période, elle cherche à placer des élus avec nous ou EELV, voire le PS, étant en difficulté sur sa capacité à conduire ou faire des listes. Génération.s, le NPA, GRS, Ensemble et LO représentent une dimension très faible nationalement et sont des interlocuteurs sur quelques villes. (…)
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Re: Municipales 2020

Message par Plestin » 20 Fév 2020, 14:59

Un article sur la nouvelle liste de Lucé (Eure-et-Loir, Centre Val-de-Loire), principale banlieue de Chartres, dans L'Echo Républicain du 19 février 2020 :

https://www.lechorepublicain.fr/luce-28 ... _13747847/


Municipales 2020
Une candidature Lutte ouvrière à Lucé avec Frédérick Bastien

Publié le 19/02/2020 à 11h43

Frédérick Bastien, membre de Lutte ouvrière, se lance dans la campagne des élections municipales à Lucé. Il entend défendre, avec ses colistiers, les travailleurs.

C’est une première à Lucé. Lutte ouvrière (LO), le parti incarné au niveau national par Nathalie Arthaud et jadis par Arlette Laguiller, a constitué une liste pour les élections municipales. Frédérick Bastien, 40 ans, Lucéen depuis vingt-deux ans, est celui qui en a pris la tête.

À l’heure où la constitution d’une équipe pour prétendre au fauteuil de maire semble parfois compliquée pour de nombreux candidats, toutes tendances et territoires confondus, Frédérick Bastien explique n’avoir pas eu de difficultés à le faire.

« Lucé reste un milieu populaire », dit-il. « Nous avons fait du porte à porte dans la ville et avons été très bien accueillis. Cela nous a permis de constituer à peu près la moitié de la liste. Le reste étant des personnes issues de mes relations personnelles », explique celui qui a été « biberonné » à Lutte ouvrière. « Je suis militant depuis une dizaine d’années et ma mère a toujours été une ouvrière militante. J’ai baigné dans cet univers. »

Du porte à porte, donc, et « de belles rencontres », estime Frédérick Bastien. « On a aussi rencontré des personnes qui n’ont pas la nationalité française et qui ne peuvent ni voter ni se présenter alors qu’elles paient des impôts en France. Ils étaient prêts à nous suivre. Cela a été dur pour nous. »

S’ils reconnaissent volontiers ne pas courir après la victoire finale, ils revendiquent déjà une première victoire, celle d’avoir réussi à élaborer la liste. « On doit se servir de toutes les occasions possibles pour exposer nos idées qui soutiennent la cause des travailleurs et des laissés pour compte. Le but, c’est d’avoir des élus au Conseil municipal pour être les yeux et les oreilles des travailleurs », revendique Frédérick Bastien, sans avancer de propositions locales. « Car on ne peut résoudre les problèmes locaux sans avoir résolu les problèmes au niveau national. »

« Les gens que l’on rencontre souffrent »

« Un maire Lutte ouvrière serait un point d’appui local pour toutes les luttes que nous soutenons. On ne fait pas de promesses. On défend simplement les intérêts de la classe ouvrière avec la prétention de vouloir créer du lien social et une prise de conscience de la lutte des classes, en faisant confiance au collectif. »

Frédérick Bastien soutient que les gens qu’il rencontre souffrent du problème de l’emploi, des bas salaires, du manque de services publics de proximité, surtout dans les quartiers populaires. « Les gens nous parlent des gilets jaunes. C’est l’expression d’une colère que l’on souhaite politiser au sens premier du terme. »

François Feuilleux
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Re: Municipales 2020

Message par Plestin » 20 Fév 2020, 21:06

Une nouvelle liste LO confirmée à Epernay (Marne, Grand Est) !

Dans L'Hebdo du Vendredi du 20 février 2020 :

Lutte ouvrière dépose une liste à Épernay

Il y aura finalement au moins quatre listes pour la course aux élections municipales à Épernay. Le parti trotskiste Lutte ouvrière a déposé, mercredi après-midi, en sous-préfecture, une liste de 35 noms qui sera emmenée par Laurence D'Albaret (55 ans), professeure au lycée Stéphane Hessel. C'est la première fois que le parti d'extrême gauche sera présent aux élections municipales à Épernay.
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Re: Municipales 2020

Message par Plestin » 21 Fév 2020, 06:11

Article de Paris Normandie sur la liste de Rouen (Seine-Maritime, Normandie) :


Municipales 2020 à Rouen : Lutte ouvrière présente une liste pour porter une voix anticapitaliste

Politique. Comme en 2014, Frédéric Podguszer conduira à Rouen la liste « Lutte ouvrière : faire entendre le camp des travailleurs » : une voix anticapitaliste.

Christophe HUBARD

Publié le 20/02/2020 à 20:00

«Quand j’étais jeune, on m’a dit que mes idées révolutionnaires me passeraient avec l’âge. » Quarante ans de militantisme plus tard, Frédéric Podguszer, 56 ans, mécanicien à Renault Cléon, ne voit pas comment il pourrait arrêter de se battre pour la cause prolétarienne tant son idéal de société n’a jamais semblé aussi éloigné.

Le voilà donc de nouveau candidat aux élections municipales à Rouen pour Lutte ouvrière. Candidat aux deux dernières élections législatives, numéro 2 sur la liste LO aux municipales de 2008, puis tête de liste en 2014, le Rouennais, installé dans le quartier Saint-Sever, rempile. « On a déposé notre liste la semaine dernière et reçu le récipissé définitif hier [mercredi 19 février 2020] », détaille-t-il pour expliquer sa prise de contact « tardive » avec la presse.

« La dictature des actionnaires »

En tant que « communistes révolutionnaires », leur programme tient en une ligne : « En finir avec la dictature des actionnaires sur la société. On est bien conscients de ce qu’est une vraie dictature mais les actionnaires décident tout seuls, explique-t-il. Si Renault ferme [une usine], ils ne demanderont pas aux salariés, ni au maire, ni au député leur avis. »

Pour Lutte ouvrière, ces élections municipales sont l’occasion de défendre leur revendication de sortir du capitalisme et « de se compter sur ces idées-là ». Conscients qu’ils ne gagneront pas ces élections - ils ont réalisé 1,91% des suffrages en 2008 et 1,03% en 2014. Leur liste veut être « les yeux et les oreilles de la classe ouvrière au sein du conseil municipal. On sera ses porte-parole, on relaiera ses problèmes. »

Dans ces conditions, « ce ne sont pas les municipales qui changeront le quotidien des gens, mais la mairie pourrait, par exemple, soutenir les gens qui se battent et proposer des locaux aux grévistes. » Le 15 mars, « on propose à ceux qui votent encore de voter pour un changement radical de société ». Et pour « mettre à bas la loi de l’argent, ça passe par l’expropriation des actionnaires ». Car « c’est notre survie qui se joue. Des gens vont se retrouver à la rue pour continuer d’engraisser des personnes qui ne travailleront jamais de leur vie. »

Deux autres listes

Lutte ouvrière présente également une liste à Sotteville-lès-Rouen (conduite par Jean-Luc Robin) et à Oissel (conduite par Pascal Le Manach).
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