Municipales 2020

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La liste de Limoges (Haute-Vienne, Nouvelle Aquitaine) est de fait annoncée par la programmation d'un meeting de soutien à la liste le 12 mars 2020. Elle devrait logiquement être conduite par Elizabeth Faucon, enseignante.

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Et voici les deux listes de Haute-Savoie (région Auvergne-Rhône-Alpes) !

La liste d'Annecy, ville où il y avait déjà une liste LO en 2014 mais sur un périmètre plus restreint qu'aujourd'hui (environ 55.000 habitants à l'époque contre 126.000 aujourd'hui du fait de l'absorption de 5 banlieues : Cran-Gevrier, Meythet, Annecy-le-Vieux, Pringy et Seynod). Elle est conduite pour la première fois par Naci Yildirim, ouvrier dans la métallurgie (l'un des sites de l'usine de roulements NTN-SNR, premier employeur industriel de l'agglomération d'Annecy).

Et la liste nouvelle évoquée par moi tout au début, liste de femmes de ménage et personnels de l'hôtellerie dans une ville touristique bourgeoise : Evian-les-Bains. Elle est conduite par Michelle Bally, retraitée depuis 3 ans, dont le dernier emploi était femme de chambre à l'hôtel Royal Evian Resort (5 étoiles). Evian est une ville où les camarades ont rencontré un écho favorable parmi de nombreux travailleurs qui savent ce que c'est que de côtoyer des bourgeois. Aux municipales de 2014, il y avait 4 candidats, 3 de droite totalisant 71% et un vague "divers gauche" qui n'avait fait que 29%. Cette année, il y aura 5 listes dont LO.

Les articles sont parus dans le journal local, Le Messager (très lu) :

Annecy

https://www.lemessager.fr/4656/article/ ... unicipales

Evian-les-Bains

https://www.lemessager.fr/4631/article/ ... t-le-monde

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Un article dans Ouest France, sur la camarade Valérie Hamon, tête de liste à Rennes :

https://www.ouest-france.fr/elections/m ... ie-6716449

Municipales à Rennes. Valérie Hamon, une vie militante bien remplie

Valérie Hamon, 48 ans, cheminote, fille d’ouvriers, emmènera la liste « Lutte ouvrière – faire entendre le camp des travailleurs » aux prochaines municipales. PORTRAIT.

Une mère ouvrière d’usine, un père ouvrier du bâtiment, Valérie Hamon, 48 ans, a grandi à Pommeret, un petit village près de Lamballe, dans les Côtes-d’Armor. « J’en ai entendu à la maison, sur les cadences, les pauses pipi, les accidents du travail, les salaires bas, les fins de mois difficiles… » se souvient-elle.

Sa mère a travaillé au Joint français, à Saint-Brieuc, puis dans l’agroalimentaire avant de garder des enfants. « Mon père et ma mère ont été licenciés, ont connu le chômage. Forcément, ça marque. »

En intérim pendant huit ans

Le bac en poche, Valérie Hamon arrive à Rennes, à l’université Rennes 1 pour des études de biologie. « Je travaillais pour payer mes études, en intérim. J’ai fait plein de petits boulots, dans l’agroalimentaire, l’automobile, l’électronique… On était une bande de filles à travailler ainsi avec des missions à la semaine, à la journée. Ça a duré huit ans, entre-temps j’avais arrêté les études. »

À l’époque Valérie Hamon n’est pas syndiquée, « parce que dans les usines où je travaillais, il n’y avait pas de syndicat. Je gardais mes idées pour moi, comme tout le monde, mais ça n’empêchait pas la révolte contre l’exploitation, les humiliations infligées par les petits chefs. »

Les injustices la révoltent. Dans les années 1990, éclate la première guerre du Golfe. Dans la cité où elle habite, Valérie Hamon croise des étudiants irakiens, puis des militants Lutte ouvrière : « Ça m’a ouvert l’esprit. »

Elle adhère au parti trotskiste en 1995. « Je m’y suis retrouvée dans ma vie, dans mon entourage composé d’ouvriers et petits paysans. C’est à ce moment que je me suis intéressée à la politique, autour de cette idée que la classe ouvrière n’est pas le camp des résignés, mais un camp qui conteste. »

Huitième fois qu’elle se présente

En 2000, Valérie Hamon décroche un contrat CDI, comme cheminote. D’abord conductrice de trains, elle est aujourd’hui employée dans des ateliers de maintenance, « et comme les collègues, j’en ai assez d’entendre dire qu’on est privilégiés ».

En 2004, elle se présente pour la première fois à un scrutin, aux élections régionales. Puis enchaîne, en 2007, aux législatives, en 2008 et 2014, aux municipales rennaises, en 2017, aux législatives, en 2009 et 2019 aux Européennes…

Aux municipales, en 2014, elle avait obtenu 1,69 % des voix. En parallèle, Valérie Hamon, inlassable militante, qui aime aussi, sur son temps libre, lire, nager et partir en vacances en camping – « que des bonheurs simples » – n’arrête jamais le combat, contre les projets de réforme des retraites, la loi Travail…

Elle a fait grève en 2007, 2010, 2014, 2016, 2018, et 2019, bien sûr, « On apprend beaucoup. Pour moi, Lutte ouvrière, qui défend les idées communistes, c’est une continuité de ce combat, au jour le jour. Convaincre les collègues qu’il faut s’organiser, agir collectivement, que c’est toute la société, et ceux qui ont le pouvoir, qu’il faut renverser. »

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Une vidéo tournée par le site bonjour-pantin.fr sur la liste LO à Pantin (Seine-Saint-Denis), avec interview de Nathalie Arthaud (tête de liste), Armonie Bordes et Thierry Fronty.

https://www.bonjour-pantin.fr/2020/01/2 ... ntin-2020/

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A propos de la Seine-Saint-Denis justement, il y aura 21 listes LO en 2020 (contre 19 listes en 2014) dans ce département très populaire d'Ile-de-France qui compte 40 communes en tout. Soit probablement les mêmes 19 listes qu'en 2014 (dont Saint-Denis, Saint-Ouen-sur-Seine, Aubervilliers, Pantin, Drancy, Le Blanc-Mesnil, Montreuil, mentionnées dans un article du Parisien) et deux nouvelles.

Concernant la liste de Nantes (Loire-Atlantique, Pays de la Loire), les 5 premiers noms de la liste sont communiqués. Il s'agit (dans le désordre) de Nicolas Bazille (cheminot, tête de liste), Pascal Déau (chaudronnier), Hélène Defrance (enseignante retraitée), Hélène Dolidon (ingénieure travaux publics de l'Etat), Stéphane Pellegrini (postier).

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Selon le site de France3 Régions / FranceTVinfos.fr, à Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines, Ile-de-France), il y aura (comme en 2014) une liste LO conduite par Ali Kaya (qui est ouvrier chez Renault à Flins).

Selon un petit site local, en Seine-Saint-Denis, il y aurait (comme en 2014) une liste à Noisy-le-Sec, conduite par Jean-Paul Burot (qui est ouvrier du bâtiment).

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Une série d'annonces dans le Midi !

D'abord, pour la première fois, une liste LO à Pau (Pyrénées-Atlantiques, Nouvelle-Aquitaine), ville de près de 80.000 habitants. Elle est conduite par Cyrille Marconi, enseignant-chercheur à l'université.

https://www.larepubliquedespyrenees.fr/ ... 658102.php

Ensuite, la série de listes en Haute-Garonne (Occitanie), avec non seulement Toulouse, Colomiers, Cugnaux et Muret (comme en 2014), mais aussi Ramonville-Saint-Agne et Auterive. Dans le reste de l'Occitanie, outre Tarbes (Hautes-Pyrénées), Montauban (Tarn-et-Garonne), Perpignan (Pyrénées-Orientales) et Montpellier (Hérault), il y aura également pour la première fois une liste à Sète (Hérault). Ces informations figurent dans un article du site actu.fr sur la liste LO de Toulouse.

https://actu.fr/occitanie/toulouse_3155 ... 92916.html

Enfin, côté nord cette fois-ci, une liste à Saint-Quentin (Aisne, Hauts-de-France) conduite comme en 2014 par Anne Zanditénas, est mentionnée dans la presse locale.

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Décidément, le NPA d'Evreux (Eure, Normandie) fait parler de lui (et parle aussi de LO).

Il ne monte pas sa propre liste aux municipales et a donc décidé de soutenir un candidat, Vincent Breuil (avec "des réserves" mais on ne saura pas lesquelles). Voici l'article dans Paris Normandie, avec sa petite attaque sur LO à la fin comme il se doit - in cauda venenum. Ce n'est même pas la conséquence d'une question posée par un journaliste, puisqu'il s'agit en fait "d'un communiqué adressé à notre rédaction" comme le précise l'article. Où verrait-on, en sens inverse, un communiqué LO avec une pique contre le NPA ?

Municipales à Évreux : Vincent Breuil reçoit l’appui du Nouveau parti anticapitaliste

Dans un communiqué de presse, l’organisation d’extrême gauche annonce son soutien au candidat ébroïcien.

Publié par Paris-Normandie
Publié le 04/02/2020

S’il ne fera pas campagne sous sa bannière, le Nouveau parti anticapitaliste sera bel et présent dans la campagne des municipales. Dans un communiqué adressé à notre rédaction, la section d’Évreux du NPA fait part de son ralliement à la Liste citoyenne, portée par Vincent Breuil.

« Des réserves »

Aux yeux de l’organisation d’extrême gauche, l’enseignant ébroïcien est « un élément fédérateur », « un militant reconnu de longue date pour ses engagements, tant avec les jeunes étrangers sans papiers que contre la fermeture du collège Pablo-Neruda, pour l’écologie sociale ou dans la lute pour imposer le retrait de la réforme des retraites. »

Le NPA apporte donc son soutien à la Liste citoyenne, tout en soulignant « des réserves » et en souhaitant « une présentation plus collective de la liste. »

Le mouvement salue cet « autre pôle » qui se constitue autour, selon lui, d’une « qualité essentielle », à savoir « la volonté de sortir du jeu convenu » mettant en scène « une municipalité sortante qui est une caricature de ce que la droite traditionnelle peut produire aux affaires », et « une gauche plurielle reconstituée composée de ceux et celles qui n’ont à la fois rien oublié et rien voulu apprendre du quinquennat Hollande ». Avec une ultime pique à leurs rivaux de Lutte ouvrière qui, « imperturbablement, prépare sa liste car le plaisir de compter ses partisans suffit à son bonheur. »

[artza]

(LO) prépare sa liste...compter ses partisans suffit à son bonheur

Un "bonheur" que ne connaîtra pas le NPA. Souhaitant jouer la mouche du coche, faute de coche on est que mouche à merde.

[Byrrh]

Le NPA d'Evreux, tout du moins.

À Metz, si deux militants (de la droite) du NPA figureront sur une liste comprenant des membres de la FI et des "gilets jaunes", deux autres viendront prêter main forte à la liste LO conduite par Mario Rinaldi.