Les vœux du NPA-Révolutionnaires

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Les vœux du NPA-Révolutionnaires

Message par Nero » 02 Jan 2024, 19:22

... auxquels je m'associe pour souhaiter la bonne année à tous les camarades qui fréquentent ce forum.

Macron, lui, a promis pour 2024 une nouvelle année de « fierté française », dont cette nouvelle flèche pour Notre-Dame de Paris, avec son nouveau coq métallique paraît-il bourré de reliques ! Un Cocorico pathétique destiné à celles et ceux des beaux quartiers, qui vont à la messe ou au Crazy Horse, ces flèches dorées du capitalisme français qui fête aujourd’hui les records toujours dépassés du CAC 40.

Ce n’est donc pas à cette minorité-là que nous adresserons nos vœux… mais aux millions de travailleuses et travailleurs, et aux dizaines de milliers de jeunes scolarisés qui ont battu le pavé de toutes les villes du pays, pendant des mois l’an dernier, pour ne pas se crever au boulot deux ans de plus avant la retraite. Nous n’avons pas gagné, mais nous avons montré combien leur prétendue démocratie était tronquée, puisque ce qui ne passait pas dans le pays (et ne passe toujours pas) est passé au Parlement !

Bonne année 2024 à toutes celles et ceux qui se sont mobilisés pour la sauvegarde du climat et de la planète, contre ces mégabassines, ces grands projets inutiles… sauf aux pédégés de l’agrobusiness et autres Bouygues et TotalEnergies.

Bonne année 2024 aux dizaines de milliers de jeunes des banlieues qui à l’été 2023 ont réagi spontanément et vivement à la mort en direct de l’un des leurs, abattu par un flic à Nanterre.

Bonne année 2024 aux dizaines de milliers venus tout particulièrement des banlieues ouvrières, qui ont manifesté depuis la mi-octobre 2023, en soutien au peuple palestinien massacré sous les bombes. L’attaque du Hamas du 7 octobre, certes injustifiable, n’étant qu’un prétexte pour l’État d’Israël, raciste et ségrégationniste, pour poursuivre l’entreprise vieille de 75 ans de chasser les Palestiniens de ce qui avait été leur terre avant 1948.

Bonne année 2024 aux centaines de milliers de femmes qui sont descendues dans la rue contre le maintien d’un système patriarcal qui encourage les violences sexistes et sexuelles. La mésaventure des quelques pétitionnaires qui ont voulu soutenir Macron et Depardieu à l’initiative d’un journaliste d’extrême droite, et le succès d’une contre-pétition très large en défense du droit des femmes, font chaud au cœur.

Bonne année 2024 aux innombrables travailleurs et jeunes qui, dans ce pays, contre les mensonges du gouvernement, de la droite et de l’extrême droite, contre aussi les silences pesants de la gauche institutionnelle, pensent qu’il serait temps, en plein 21e siècle, d’ouvrir les frontières, d’arrêter de pourrir la vie de migrants et immigrés de diverses générations, dans un pays où précisément un Français sur quatre est issu de l’immigration. Les prolétaires n’ont pas de patrie, nous avons applaudi aux grèves de l’automobile aux USA, des services publics en Angleterre, des ouvrières du textile au Bangladesh… Travailleurs de tous les pays unissons-nous !

Bonne année 2024 aux dizaines de milliers de travailleuses et travailleurs qui ici aussi en France, face à l’inflation galopante en 2023, ont lutté pour arracher des augmentations de salaire, parfois sous forme de primes plutôt que de vraies augmentations nécessaires, mais arraché quelque chose ! Ces luttes vont continuer et nous devons tenter de les faire converger en 2024. Car nous n’arracherons rien que par nos luttes, collectives. Pourquoi pas vers une grève générale qui jetterait les bases de notre propre pouvoir sur la société ? L’insurrection et la révolution restent à l’ordre du jour. Les gouvernants et possédants en ont peur. Pourquoi, sinon, mobiliser pour la fête du 31 décembre 90 000 flics, 5000 militaires de l’opération Sentinelle et toutes les polices municipales (au point que certains flics municipaux qui n’avaient pas envie d’un tel réveillon se sont mis en grève) ? Pourquoi, sinon, se demander avec inquiétude si les prolétaires, avec leur arme redoutable de la grève, ne pourraient gâcher leurs Jeux olympiques 2024 ?

Oui, nous avons des armes. Pas des Mirage ou des F16, mais la force des millions que nous sommes à faire tourner la machine et à l’arrêter net. Bonne année 2024, donc, aux millions que nous sommes (et milliards sur la planète) qui devons pousser le bouchon… non pas du champagne mais d’un bouleversement révolutionnaire urgent !


https://nouveaupartianticapitaliste.fr/les-meilleurs-voeux-du-npa/
Nero
 
Message(s) : 63
Inscription : 04 Sep 2023, 18:30

Re: Les vœux du NPA-Révolutionnaires

Message par Gayraud de Mazars » 02 Jan 2024, 19:29

Salut camarade Nero,

Merci pour ces vœux du NPA-Révolutionnaires qui sonnent justes...

Frternellement,
GdM
"Un seul véritable révolutionnaire dans une usine, une mine, un syndicat, un régiment, un bateau de guerre, vaut infiniment mieux que des centaines de petits-bourgeois pseudo-révolutionnaires cuisant dans leur propre jus."
Avatar de l’utilisateur
Gayraud de Mazars
 
Message(s) : 2494
Inscription : 23 Avr 2014, 12:18

Re: Les vœux du NPA-Révolutionnaires

Message par artza » 03 Jan 2024, 07:21

Merci pour cette communication.

A une première lecture la conclusion me saute aux yeux et me montre tout ce qui me sépare de ces camarades.

"Oui nous avons des armes . Pas des mirages ou des F16 , mais la force des millions que nous sommes à faire tourner la machine et à l''arrêter net. ...(pour) pousser le bouchon...d'un bouleversement révolutionnaire."

Conclusion plus "poétique" que politique qui me rappelle la critique d'un poème de Maïakovski par Trotsky . Le poète exaltait la force de l'ouvrier armé de son couteau face au Capital . LT trouvait ça stupide même dans un poème !

La grève générale libérant le Travail ? Ce vieux rêve anarchiste a fait long feu pour s'éteindre en Espagne un 19 Juillet 36.
De temps en temps des réformistes encore loin des marches du pouvoir et des prochaines élections l'agitent .
artza
 
Message(s) : 2407
Inscription : 22 Sep 2003, 08:22

Re: Les vœux du NPA-Révolutionnaires

Message par Cyrano » 03 Jan 2024, 07:52

Bin, ça ma saute pas aux yeux, moi. Je ne trouve pas la formulation finale adroite avec son histoire de bouchon, c'est tout.
Ou alors, je suis mal réveillé.
Cyrano
 
Message(s) : 1507
Inscription : 03 Fév 2004, 17:26

Re: Les vœux du NPA-Révolutionnaires

Message par com_71 » 03 Jan 2024, 09:18

Ça doit être ça. Qui a les F16 ? C'est bien le noeud de la question !
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
Avatar de l’utilisateur
com_71
 
Message(s) : 6006
Inscription : 12 Oct 2002, 00:14

Re: Les vœux du NPA-Révolutionnaires

Message par Nero » 03 Jan 2024, 10:58

Oui, bof. On peut chercher la petite bête un peu partout, on finit toujours par la trouver… ou par l’inventer. Mais là, il s’agit d’un tout petit texte pour souhaiter ses vœux, pas d’un programme complet pour la révolution communiste.

Sur la grève générale, la formule du texte est : « Pourquoi pas vers une grève générale qui jetterait les bases de notre propre pouvoir sur la société ? L’insurrection et la révolution restent à l’ordre du jour. » Difficile en toute bonne foi d’y voir une apologie des rêveries anarchisantes sur « la grève générale libérant le Travail » (Artza). D’ailleurs, l’exemple choisi par Artza pour illustrer son affirmation (Espagne 1936) me semble bien mal choisi. Car justement, c’est bien l’inverse qui s’est joué là : une grève générale qui a effectivement posé les bases du pouvoir ouvrier sur le pays, honteusement trahie par les partis de gauche, anarchistes et Poum compris. D’un autre côté, les révolutions se sont le plus souvent (pas toujours c’est vrai) accompagnées de grèves générales (1905, 1936 en France « La révolution française a commencé » (LT), etc.). C’est sur un autre plan que se trouvent les problèmes : celui de la direction du prolétariat.

Quant aux F16… Je rappelle juste la conclusion de l’avant-dernier édito de LO : « Nous ne devons compter que sur notre rôle indispensable dans la société et sur nos luttes communes. » qui reprend les mêmes idées que l’adresse des vœux du NPA, juste en plus édulcoré…

Et sur l’appréciation de Trotski sur le poème de Maïakovski, Artza, tu as les références ? C’est dans Littérature et révolution ? (Ce n’est pas une demande à visée polémique…)
Nero
 
Message(s) : 63
Inscription : 04 Sep 2023, 18:30

Re: Les vœux du NPA-Révolutionnaires

Message par Gayraud de Mazars » 03 Jan 2024, 13:40

Salut camarade Nero,

Oui, tu as raison on peut toujours chercher des poux dans la tonsure d'un moine, concernant les voeux du NPA-Révolutionnaire...

Oui, Trotsky ne fut pas toujours tendre avec Maïakovsky, mais quand même il reconnaissait le poète...

Ce texte figurait dans quelques éditions de "Littérature et Révolution" déjà du vivant de Trotsky

Le suicide de Maïakovski
Œuvres – mai 1930
Par Léon Trotsky

https://www.marxists.org/francais/trots ... kovski.htm

Déjà Blok avait reconnu en Maïakovski un " énorme talent ". On peut dire sans exagération qu'il y avait en Maïakovski les reflets du génie. Ce n'était cependant pas un talent harmonieux. Où aurait-on pu trouver une harmonie artistique dans cette décennie de catastrophes, à la limite non cicatrisée de deux époques ? Dans la création de Maïakovski, les cimes vont de pair avec les abîmes, des manifestations de génie étonnent à côté de strophes banales, parfois même d'une vulgarité criante.

Maïakovski voulut sincèrement être un révolutionnaire, avant même que d'être un poète. En réalité, il était avant tout un poète, un artiste, qui s'éloigna du vieux monde sans rompre avec lui; c'est seulement après la Révolution qu'il chercha et, dans une certaine mesure, trouva en elle un soutien. Il ne se confondit pas avec elle jusqu'au bout, parce qu'il n'était pas venu à elle dans la dure période des années de préparation clandestine. Plus généralement Maïakovski n'était pas seulement le " chantre ", mais également la victime d'une époque critique qui, tout en préparant les éléments d'une nouvelle culture avec une puissance jusque-là inconnue, va plus lentement qu'il ne le faudrait, pour assurer l'évolution harmonieuse d'un poète, d'une génération de poètes se donnant à la révolution. Il faut voir là l'absence d'harmonie intérieure qui se manifestait dans le style de l'auteur, l'insuffisante discipline de son verbe et la démesure de ses images : la chaude lave du pathétique et l'incapacité de se lier à l'époque, à la classe, la plaisanterie de mauvais goût par laquelle le poète semble vouloir se protéger contre toute atteinte du monde extérieur. Parfois on pensait à de l'hypocrisie artistique et aussi psychologique. Non ! Les lettres écrites avant sa mort rendent le même son : que signifie la formule lapidaire " l'incident est clos " par laquelle le poète tire un trait final ?

Ce qu'étaient le lyrisme et l'ironie pour le romantique attardé Henri Heine – l'ironie contre le lyrisme mais en même temps pour sa défense -, le pathétique et la vulgarité le sont pour le " futuriste " attardé Maïakovski : la vulgarité contre le pathétique mais, en même temps, pour sa défense.

L'avis officiel, mis au point par le " Secrétariat " [*] dans un langage de protocole juridique, s'empresse d'informer que ce suicide " n'a aucun rapport avec les activités sociales et littéraires du poète ". Ce qui revient à dire que la mort volontaire de Maïakovski n'a aucun rapport avec sa vie, ou bien que sa vie n'avait rien de commun avec sa création révolutionnaire et poétique; c'est transformer sa mort en un fait divers fortuit. Ce n'est ni vrai ni nécessaire ni... intelligent ! " La barque de l'amour s'est brisée sur la vie courante", écrit Maïakovski dans ses derniers vers. Cela veut dire que ses " activités sociales et littéraires " avaient cessé de l'élever suffisamment au-dessus des tracas de la vie quotidienne pour le mettre à l'abri des coups insupportables qui le frappaient. Comment écrire alors : "n'a aucun rapport" ?

L'idéologie officielle actuelle au sujet de la " littérature prolétarienne " – nous retrouvons dans le domaine littéraire ce que nous voyons dans le domaine économique – est fondée sur une totale incompréhension des rythmes et des délais de la maturation culturelle. La lutte pour la " culture prolétarienne " – quelque chose comme la " collectivisation totale " de toutes les conquêtes de l'humanité dans le cadre du plan quinquennal – avait, dans les débuts de la Révolution d'Octobre, un caractère d'idéalisme utopique; et c'est précisément pourquoi elle rencontra l'opposition de Lénine et de l'auteur de ces lignes. Ces dernières années, elle est devenue tout simplement un système de commandement – et de destruction – bureaucratique de l'art. Ont été proclamés classiques de la littérature pseudo-prolétarienne les ratés de la littérature bourgeoise du genre de Serafimovitch, Gladkov et consorts.

Une souple nullité comme Averbach a été baptisée le Belinsky... de la littérature " prolétarienne " (! ). La haute direction des belles lettres se trouve entre les mains de Molotov, vivante négation de tout esprit créateur dans la nature humaine. Qui pis est, l'adjoint de Molotov est Goussev, artiste en de nombreux domaines sauf en art. Ce choix est tout à l'image de la dégénérescence bureaucratique des sphères officielles de la révolution. Molotov et Goussev ont étendu sur les belles-lettres une littérature défigurée, pornographique, de courtisans " révolutionnaires ", œuvre d'un collectif anonyme.

Les meilleurs représentants de la jeunesse prolétarienne, dont la vocation est de préparer les bases d'une nouvelle littérature et d'une nouvelle culture, ont été livrés aux ordres de gens qui ont converti en critère de la réalité leur propre absence de culture.

Oui, Maïakovski est le plus viril et le plus courageux de tous ceux qui, appartenant à la dernière génération de la vieille littérature russe et n'ayant pas encore été reconnus par elle, ont cherché à se créer des liens avec la Révolution. Oui, il tissa des liens infiniment plus complexes que tous les autres écrivains. Un déchirement profond demeurait en lui. Aux contradictions que comporte la révolution, toujours plus pénibles pour l'art à la recherche de formes achevées, est venu s'ajouter, ces dernières années, le sentiment du déclin où l'ont réduite les épigones. Prêt à servir son " époque " par les plus humbles travaux quotidiens, Maïakovski ne pouvait pas ne pas se détourner d'une routine pseudo-révolutionnaire. Il était incapable d'en avoir pleine conscience sur le plan théorique et, par suite, de trouver la voie pour la surmonter. Il dit justement de lui-même qu'il " n'est pas à louer ". Longtemps et vigoureusement, il refusa d'entrer dans le kolkhoze administratif de la prétendue littérature " prolétarienne " d'Averbach. Il tenta de fonder, sous le drapeau de Lef, l'ordre des ardents croisés de la révolution prolétarienne : servir celle-ci en toute conscience et non sous la menace. Lef n'avait évidemment pas la force d'imposer son rythme aux 150.000.000 : la dynamique des flux et reflux de la révolution était trop lourde, trop profonde. Au mois de janvier de cette année, Maïakovski, vaincu par la logique de la situation, fit un grand effort sur lui-même pour adhérer finalement à l'Association soviétique des poètes prolétariens (VAPP), deux à trois mois avant de se tuer. Cette adhésion ne lui apporta rien, lui retira, au contraire, quelque chose. Quand il liquida ses comptes tant sur le plan personnel que public et coula sa " barque ", les représentants de la littérature bureaucratique, " ceux qui sont à louer " s'écrièrent : " inconcevable, incompréhensible ", montrant par là qu'ils n'avaient pas plus compris le grand poète Maïakovski que les contradictions de l'époque.

Edifiée à la suite de pogromes contre des foyers littéraires authentiquement révolutionnaires et vivants, l'Association des poètes prolétariens (VAPP), soumise à la contrainte bureaucratique et livrée idéologiquement à l'abandon, n'a apparemment pas assuré l'unité morale : au départ du plus grand poète de la Russie soviétique, on ne trouve à répondre avec un embarras officieux que cela " n'a aucun rapport... " C'est peu, vraiment peu, pour qui veut édifier une nouvelle culture dans les plus brefs délais.

Maïakovski n'est pas devenu, il ne pouvait pas devenir, le fondateur de la littérature prolétarienne pour la même raison que le socialisme ne peut être édifié dans un seul pays. Dans les combats de la période de transition, il était le plus courageux combattant du verbe, et il est devenu l'un des plus indiscutables précurseurs de la littérature que se donnera la nouvelle société.

(Bulletin de l'Opposition, mai 1930)


Fraternellement,
GdM
"Un seul véritable révolutionnaire dans une usine, une mine, un syndicat, un régiment, un bateau de guerre, vaut infiniment mieux que des centaines de petits-bourgeois pseudo-révolutionnaires cuisant dans leur propre jus."
Avatar de l’utilisateur
Gayraud de Mazars
 
Message(s) : 2494
Inscription : 23 Avr 2014, 12:18

Re: Les vœux du NPA-Révolutionnaires

Message par Nero » 03 Jan 2024, 14:55

Merci Gayraud pour ce beau texte de Trotski.

Et merci également à Artza qui m'a donné une occasion de relire certains passages de Littérature et révolution, en particulier dans le chapitre sur le futurisme, le long passage sur Maïakovski qui a je pense inspiré sa remarque plus haut et dont je cite un petit extrait :

Il est vrai que l'hyperbolisme reflète dans une certaine mesure la fureur de notre temps. Mais cela ne justifie pas son emploi à la légère dans l'art. On ne peut crier plus fort que la guerre ou la révolution. Et à vouloir le faire, il est facile de succomber. Le sens de la mesure en art est semblable à celui du réalisme en politique. La principale faute de la poésie futuriste, même dans ses meilleures œuvres, c'est de manquer de mesure ; la mesure des salons une fois perdue, celle de la place publique n'a pas encore été trouvée. Or, il faut la trouver. Force-t-on la voix, elle devient rauque, s'éraille, s'étrangle, et l'effet du discours est nul. Il faut parler avec la voix que l'on a reçue de la nature, non avec une voix plus forte. Si l'on y parvient, on peut employer cette voix dans toute son étendue. Maïakovski crie trop souvent là où il devrait seulement parler ; c'est pourquoi ses cris, là où il devrait crier, paraissent insuffisants. Le pathétique de sa parole est annihilé par les clameurs et l'enrouement.


https://www.marxists.org/francais/trotsky/livres/litterature/litteraturecp4.htm
Nero
 
Message(s) : 63
Inscription : 04 Sep 2023, 18:30

Re: Les vœux du NPA-Révolutionnaires

Message par roudoudou » 06 Jan 2024, 17:57

Nero auxquels je m'associe pour souhaiter la bonne année à tous les camarades qui fréquentent ce forum.

Merci Nero
Sans polémique bonne année et bonne santé à tout les camarades de différente organisation qui fréquente ou pas le forum @ plus :arrow:
“J'ai décidé d'être heureux parce que c'est bon pour la santé.”
Voltaire
Avatar de l’utilisateur
roudoudou
 
Message(s) : 24
Inscription : 11 Jan 2006, 14:53


Retour vers Politique française

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 54 invité(s)