Sondages

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par faupatronim » 20 Jan 2004, 11:17

Je propose ce fil pour regrouper les sondages publiés au cours de la campagne.

Merci d'ouvrir d'autres fil si vous souhaitez les commenter afin que celui ci reste clair... je veille ! :hum:
faupatronim
 
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Message par faupatronim » 20 Jan 2004, 11:19

Et voici un premier sondage national, tiré du Parisien.

(Le Parisien @ 20 janvier 2004 a écrit :
Gauche et droite sont au coude à coude pour le premier tour des régionales.

Selon un sondage CSA/France Info réalisé les 14 et 15 janvier auprès de 868 personnes âgées de plus de 18 ans, la droite recueille 39 % (dont 8 % pour l'UDF) des intentions de vote et la gauche 38 % (dont 5 % pour le PCF et 7 % pour les Verts). Le FN obtient 16 % des intentions et l'extrême gauche 4 %.



Le même plus en détail :

(AFP @ mardi 20 janvier 2004 a écrit :
Premier tour des régionales: droite et gauche au coude à coude, selon CSA



PARIS (AFP) - La gauche et la droite sont au coude à coude au premier tour des élections régionales de mars 2004, la droite recueillant 39% des intentions de vote et la gauche 38%, selon un sondage CSA/ France Info, rendu public mardi dans l'émission France Europe Express sur France 3/France Info.

A l'intérieur des 39% d'intentions de vote à droite, l'UMP en recueille 31%, l'UDF 8% tandis que le FN réunit 16% des intentions de vote.

A l'intérieur des 38% d'intentions de vote à gauche, le Parti socialiste recueille 26%, le PCF 5% et les Verts 7%. Quatre pour cent des personnes interrogées voteraient pour une liste d'extrême gauche LO/LCR.

Quarante-trois pour cent des personnes interrogées optent pour l'abstention, le vote blanc ou nul.

Par rapport à un sondage CSA/Marianne réalisé en octobre sur les intentions de vote des Français au premier tour dans leur région, la gauche est en recul de 4% (42% en octobre contre 38% en janvier) alors que la droite gagne 3% (36% en octobre contre 39% en janvier).

Les intentions de vote pour le Front national se maintiennent à 16%.

Sondage réalisé les 14 et 15 janvier par téléphone auprès d'un échantillon de 868 personnes représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus, et inscrites sur les listes électorales (méthode des quotas).
faupatronim
 
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Message par tristana » 22 Jan 2004, 12:33

Ce matin à la radio, ils ont donné 6% à l'extrême gauche.
Belle progression!
tristana
 
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Message par faupatronim » 22 Jan 2004, 12:40

(AFP @ jeudi 22 janvier 2004 a écrit :
65% des Français prêts à exprimer leur mécontentement aux régionales (SOFRES)



PARIS (AFP) - Près des deux tiers (65%) des Français souhaitent "que les électeurs profitent de cette élection pour exprimer leur mécontentement" lors du scrutin régional des 21 et 28 mars, selon un sondage TNS-SOFRES réalisé pour LCI-RTL-Le Monde et publié dans le quotidien daté du 23 janvier.


Près d'un quart (23%) des personnes interrogées entendent en revanche "manifester leur soutien au gouvernement actuel". 12% sont sans opinion.

S'agissant des intentions de vote, 40% pensent voter pour les partis de gauche (PS, PCF, Verts) et 36,5% pour ceux de la droite UMP et UDF. 6% voteraient pour l'extrême gauche, 14% pour l'extrême droite et 3,5% pour "d'autres listes". 22% n'expriment pas d'intention de vote.

Les deux tiers (66%) des personnes interrogées disent que leur choix dépendra "de l'orientation politique des listes en présence". 27% déclarent qu'il sera lié à la personnalité des candidats. 7% ne se prononcent pas.

Plus d'un électeur sur deux (55%) se dit "sûr de son choix", contre 35% qui peuvent encore "changer d'avis". 10% sont sans opinion à cet égard.

S'agissant du Front National, 8% se disent sûrs de voter pour lui, 6% voteront "sans doute" pour lui mais peuvent encore changer d'avis. 7% ne l'excluent pas ("je ne voterai sans doute pas pour le FN à moins que je ne change d'avis").

72% sont sûrs de ne pas voter pour le Front National et 7% sont sans opinion.

Pour l'extrême gauche, 3% sont sûrs de voter pour elle, 7% voteront "sans doute pour elle", 10% a priori ne voteront pas pour elle à moins qu'ils ne changent d'avis. 72% sont sûrs de ne pas voter pour elle et 8% sont sans opinion.

Par ailleurs, 45% des personnes interrogées sont intéressés par ce scrutin, contre 55% qui le sont "peu" ou "pas du tout".

Sondage réalisé en face à face les 14 et 15 janvier auprès d'un échantillon de 1000 électeurs représentatif de l'ensemble de la population âgée de 18 ans et plus (méthode des quotas).
faupatronim
 
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Message par sophie » 22 Jan 2004, 14:20

Barometre Le monde
a écrit :La première mesure du "Baromètre" TNS-Sofres pour "Le Monde", RTL et LCI révèle le souhait d'une majorité de personnes d'interpeller le gouvernement sur les "problèmes nationaux" à travers le scrutin local de mars. Les intentions de vote donnent un avantage à la gauche.
Sondage :  Baromètre des élections régionales (format pdf)

     

Les français apparaissent décidés à donner une dimension nationale aux élections régionales, les 21 et 28 mars, et à faire de ce scrutin l'occasion d'un vote sanction vis-à-vis du gouvernement. Réalisé par TNS-Sofres pour Le Monde, LCI et RTL, le premier "Baromètre des élections régionales" - il y en aura cinq autres d'ici au second tour - montre qu'une relative majorité des électeurs (50 %) est disposée à voter "en fonction des problèmes nationaux" et que, pour près des deux tiers (65 %), ils entendent "manifester" un "mécontentement" qui, en l'état actuel, se solderait par un petit avantage pour la gauche. OAS_AD('Middle');



Toutefois, à deux mois du premier tour, les élections régionales suscitent un intérêt relativement faible : 45 % des sondés disent "s'intéresser beaucoup" ou "assez"au scrutin, 55 % étant "peu" ou "pas du tout" intéressés. Ces chiffres se situent à des niveaux identiques à ceux relevés avant les élections régionales de 1992 et 1998, dans deux sondages réalisés par la Sofres pour Le Nouvel Observateur, TF1 et Le Monde. La propension à l'abstention n'a pas été mesurée dans ce premier baromètre.

Un enjeu national.

Au moment de voter, 50 % des personnes interrogées assurent qu'elles se détermineront "en fonction des problèmes nationaux", contre 44 % qui disent vouloir le faire "en fonction des problèmes locaux". Le souhait de donner au scrutin une dimension nationale est d'autant plus fort que cette élection de moyen terme sera la seule occasion pour les Français de se prononcer sur la politique du gouvernement avant la présidentielle et les législatives de 2007. Cette volonté de politiser le scrutin est manifestée majoritairement par les sympathisants du PS et par 49 % des sympathisants UMP. Selon Brice Teinturier, directeur du département politique et opinion de TNS-Sofres, cette situation peut se comparer avec celle qui présidait lors des régionales de 1992. "En 1998, un an après la victoire de la gauche aux législatives, les régionales n'ont pas eu ce statut d'élections intermédiaires à vocation nationale qu'elles avaient eu en 1992 et qu'elles ont à nouveau aujourd'hui."

Un vote sanction.

Dans cette logique de scrutin à vocation nationale et politique, 65 % des personnes interrogées souhaitent profiter de cette élection pour "manifester leur mécontentement". Ils ne sont que 23 % à vouloir "manifester leur soutien au gouvernement actuel". En février 1992, ils étaient 63 % à vouloir sanctionner le gouvernement socialiste.



Cette volonté se manifeste dans toutes les classes d'âge et catégories socioprofessionnelles, avec des pointes chez les jeunes (76 % des 18-24 ans), les employés (76 %) et les ouvriers (78 %). Elle émane surtout des personnes dont la sympathie va à gauche et à l'extrême gauche (89 %).



Si la perspective d'un vote sanction est fortement affirmée chez les personnes exprimant une préférence partisane pour l'extrême droite (69 %), elle apparaît non négligeable dans une partie de l'électorat de droite : 25 % des personnes se sentant proches de la majorité disent vouloir manifester leur mécontentement. Elles sont 18 % chez les sympathisants UMP et 31 % chez les sympathisants UDF.



Ces chiffres viennent tempérer l'embellie de la cote de popularité du premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, constatée ces dernières semaines. Ils contredisent surtout l'intention du M. Raffarin de "dépolitiser" le scrutin de mars et de lui restituer sa vocation locale. Ainsi, 66 % des sondés affirment se déterminer selon "l'orientation politique des listes en présence" plutôt qu'en fonction de "la personnalité des candidats".


Un avantage à la gauche.

Dans ce contexte de vote sanction, la gauche paraît disposer d'un léger avantage. Les listes d'union PS-PCF ou PS-PCF-Verts, ainsi que les listes autonomes du PCF et des Verts récoltent un total de 40 % des intentions de vote, ce qui constitue un chiffre élevé. Les listes d'union de la gauche réalisent leurs meilleurs scores chez les cadres et les professions intellectuelles (42 %), les 50-64 ans (41 %) et chez les titulaires d'un diplôme de l'enseignement supérieur.



L'extrême droite - particulièrement le Front national - reste un point de fixation pour le vote de mécontentement : elle est déjà créditée de 14 % des intentions de vote. Les listes communes de Lutte ouvrière (LO) et de la Ligue communiste révolutionnaire (LCR) récoltent 6 % des intentions de vote. C'est mieux que leur résultat aux régionales de 1998 (4,2 % des voix), mais moins bien que le score réalisé à la présidentielle de 2002 (un peu plus de 10 % des voix au premier tour). Si cette tendance se confirme, la pression sur la gauche pourrait se révéler moins forte que prévu.



Dans ce contexte, la droite - listes UMP, listes UDF et listes d'union UMP-UDF confondues - totalise 36,5 % des intentions de vote. Ce score n'est guère éloigné de celui des régionales de 1998 (35,7 % des voix), lorsque la droite avait perdu huit régions.



Le choix d'autonomie de l'UDF dans la plupart des régions semble remporter un certain crédit auprès des personnes interrogées : 12 % d'entre elles ont en effet l'intention de voter pour une liste centriste au premier tour. Ce résultat, s'il se confirmait, permettrait à l'UDF de peser sur la composition des listes de la majorité au second tour. En tout état de cause, il paraît déjà donner raison à la stratégie choisie par M. Bayrou.


Des choix pas encore assurés.

A deux mois du scrutin, la volatilité des intentions de vote est encore forte : 55 % des personnes interrogées se disent sûres de leur choix au premier tour, contre 35 % qui estiment pouvoir "changer d'avis", 10 % étant sans opinion. Toutefois, cette certitude varie en fonction des préférences partisanes : 66 % des électeurs de gauche, 63 % de ceux de la majorité et 64 % des sympathisants du Front national disent avoir déjà choisi leur vote.



Mais ces chiffres tombent à 47 % s'agissant des sympathisants de l'extrême gauche (LO-LCR), démontrant ainsi l'hétérogénéité de cette sensibilité politique. M. Teinturier estime à "environ 3 %" son noyau dur et pointe "une hésitation sur le vote utile".
sophie
 
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Message par Stanislas » 23 Jan 2004, 17:59

(tristana @ jeudi 22 janvier 2004 à 12:33 a écrit :Ce matin à la radio, ils ont donné 6% à l'extrême gauche.
Belle progression!

C'était pas la météo ? Un anti-cyclone d'extrème-gauche (pourquoi extrème ?) éclaircit le paysage dépressif.
Stanislas
 
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Message par DocStarrduck » 25 Jan 2004, 19:43

C'est bizarre il y a un mois ou deux dans LIBERATION 22% des sondés étaient prés a voter Extreme-gauche.Bien sur je suis pour qu'on arrete tout.Mais je trouve que c'est tout simplement bidon d'analyser des sondages , alors qu'on est toujours pas capable de comprendre des votes réelles.Par exemples les abstansions sont Anarchiste ou sans foute tout simplement.Et les ondeurs ils m'ont jamais sondé a moi.Pourtant je suis à l'extreme gauche.Peut-etres que les sondeurs ne sondent que les ville UMP ou PS.Par exemples s'ils sondés des villes FN ou PCF les sondage n'auraient la même gueule.
DocStarrduck
 
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