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a écrit :
Le texte de Engels dont tu fais référence explique fondamentalement pourquoi AVANT l'époque de l'impérialisme, les marxistes défendaient l'unité allemande - tâche progressiste assignée par l'histoire à la bourgeoisie allemande et qui renforçait son propre fossoyeur - le prolétariat.
Donc après l'impérialisme, on ne défend plus l'unité allemande ? Visiblement les allemands en on décidés autrement en fracassant le mur de Berlin.
a écrit :
Le mot d'ordre de "République une et indivisible" est un mot d'ordre BOURGEOIS - c'est celui des francs-maçons. Moi je suis pour LIQUIDER cette république. Je suis pour la république SOCIALISTE.
Donc la république socialiste ne sera pas une et indivisible ? Puisqu'une république une et indivisible est bourgeoise et franc-maçonne.
a écrit :
Ce n'est pas au nom de la république que je combats la régionalisation. C'est au nom de la défense des acquis ouvriers - statuts ou autres. Et ce n'est pas la même chose.
Donc tu penses que les acquis ouvriers peuvent subsister dans une république qui ne soit pas "une et indivisible" ? Tu penses qu'on peut préserver les acquis du mouvement ouvrier dans une république régionalisée ?
Le mot d'ordre de "République une et indivisible" n'est pas, contrairement à ce que tu affirmes, un mot d'ordre spécifiquement bourgeois. La classe ouvrière le reprend à son compte pour exprimer qu'elle refuse d'être balkanisée, écartelée.
Avancer le mot d'ordre "république une et indivisible" est légitime et même indispensable pour préserver les acquis ouvriers qui dépendent de l'untié de la république. "Qui ne défend pas les anciennes conquêtes n'en fait pas de nouvelles". On ne peut "aller vers le socialisme" sur la base d'un recul d'une république unitaire vers une république divisée.
Sur cette orientation, CPS rejoint LO, remettre la défense maintenant des acquis ouvriers contenus dans la république une et indivisible à la future révolution prolétarienne.
La république une et indivisible est la forme politique la plus élevée que la Révolution bourgeoise puisse atteindre. On constate par ailleurs que les nations où elle atteint ce but sont exceptions. La classe ouvriere ne peut accepter de régression, elle reprend à son compte les acquis bourgeois et les défend contre la regression même sa bourgeoisie.
P.S:
a écrit :
De 1792 à1798, chaque département français, chaque commune eut sa complète autonomie administrative, sur le modèle américain, et c'est ce qu'il nous faut avoir de même. Comment organiser cette autonomie et comment on peut se passer de la bureaucratie, c'est ce que nous ont démontré l'Amérique et la première République française[...]. Engels, 1891.
Pour Wolf > Voilà pourquoi il faut se battre contre la disparition des communes.
Nous sommes en république bourgeoise cela ne doit pas nous faire oublier tous les acquis démocratiques et ouvriers qui sont contenus en elle. Et que nous devons défendre au moment ou la bourgeoisie décide qu'elle ne peut plus accorder tant de largesse (C'est cela la différence entre la bourgeoisie montante et l'impérialisme
sénile, il reprend ce qu'il a donné. Ce n'est pas "à l'époque de l'impérialisme, on en défend plus les conquêtes démocratiques").