Tract LCR

[tristana]

LA CHIRAQUIE, C’EST LA CORRUPTION, L’INJUSTICE, LA MISERE SOCIALE

Quelles sont les plus terribles ou les plus révoltantes des nouvelles
qui nous assaillent en ce moment ? La misère sociale qui grimpe en
flèche, avec 10% de pauvres en plus, fréquentant les Restos du cœur cet
hiver ? La menace d’une destruction, après les retraites, de la sécurité
sociale ? Est-ce le spectacle grotesque des croc-en-jambe entre Chirac,
Sarkozy, Juppé, tous du même parti de maffieux et de corrompus ? Est-ce
les libertés menacées, avec une réforme de la justice, qui traite les
petits délits comme s’ils étaient accomplis par des terroristes?
C’est tout cela à la fois. C’est le système Chirac, qui mélange les
combines entre copains et coquins, et les services rendus au patronat et
aux puissants.

Ce gouvernement, ce régime, n’ont que trop duré !

Jacques Chirac aime les discours et se donner des airs humanistes. Mais,
parce que son système est démasqué, il n’hésite pas à fabriquer une
juridiction spéciale, avec les hautes autorités judiciaires, pour tenter
d’étouffer le scandale autour du procès Juppé. Est-ce que les
justifiables ordinaires ont droit à des commissions pour vérifier leur
procès, quand les jugements ne leur conviennent pas ? Un jeune homme a
pris à partie Sarkozy quand celui-ci se pavanait, avec le candidat UMP
J. F.Copé, au magasin des Halles à Paris : il a pris un mois de prison
fermé ! Sans appel !
Chirac aime les bains de foule, le peuple. Mais c’est son gouvernement
qui, depuis le 1er janvier, est en train de supprimer 1250 euros
d’allocation à 40 000 femmes jusqu’ici bénéficiaires de l’allocation de
parent isolé (API), pour élever leurs enfants en situation
monoparentale. C’est son gouvernement qui diminue l’allocation de
solidarité spécifique (ASS) des chômeurs, aide publique versée par
l’Etat, au moment même où le patronat (avec la CFDT), décide de baisser
les allocations solidaires de l’Unedic. C’est son gouvernement qui n’a
rien fait pour aider les mal-logés, qui laisse le chômage grimper en
flèche, et qui est donc responsable des 10% de misère en plus, dont
beaucoup de jeunes, observée dans les Restos du cœur.
Ce gouvernement de casse sociale, légifère en collusion avec le Medef,
diminue les retraites, vole un jour férié, décrète la liberté totale de
licencier, détruit le code du travail et veut privatiser la sécurité
sociale. Il est temps de réagir !

Dans la rue et les élections, battre ce gouvernement et le patronat !

Le 21 avril 2002, à la présidentielle, Chirac et Le Pen étaient face à
face. La gauche, le PS et ses alliés (PC, Verts), étaient éliminés parce
qu’ils se sont couchés devant un patronat qui les a fait renoncer à
toutes leurs valeurs, au nom des lois du marché et du profit. Depuis, la
crise, le désespoir, la colère, se sont encore amplifiés. Et Le Pen
cherche à en profiter, pour prendre des régions, postuler au pouvoir,
avec son projet de dictature raciste, fasciste, inhumaine.
Il n’y a pas de temps à perdre pour résister, par l’action, par la
grève, avec les syndicats, les associations, les partis de gauche, à
l’offensive de droite et d’extrême-droite. Unité dans l’action !
Pas touche à la sécurité sociale, au droit du travail, aux droits des
femmes et des chômeurs ! Pas de revenu en dessous du SMIC ! Ne tolérons
aucun licenciement ! Mobilisons-nous pour préserver les services publics
de la privatisation !
Pas de justice spéciale pour les Chirac et les Juppé ! Nous proposons
l’abolition de la fonction présidentielle, et une démocratie
radicalement renouvelée, avec un vrai contrôle populaire sur les élus,
et des élections à la proportionnelle.
Il faut une gauche de combat anti-capitaliste ! Avec Olivier Besancenot
et Arlette Laguiller, voilà le message d’espoir que la LCR, avec Lutte
ouvrière, veut porter très fort dans les élections régionales.
Le 9 février 2004