Meeting carton à besancon

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par Catharos » 19 Fév 2004, 19:07

Plus de 650 personnes a besancon, alors que l'on misait sur 300. Au dela du bus de Montbelliard
la grosse surprise c'est le monde venue de la ville même... GROS...

La mayonnaise prend, a l'assaut camarades, on verra après les résultats

catharos
Catharos
 
Message(s) : 0
Inscription : 10 Jan 2004, 00:37

Message par zejarda » 19 Fév 2004, 20:42

dans l'est républicain
a écrit :Les deux gardiens du temple ouvrier

Arlette Laguillier et Alain Krivine proposent « des mesures radicales » à 700 personnes venues au meeting de la liste LO-LCR à Besançon.

BESANÇON. _ Olivier Besancenot n'aura un congé sans solde pour faire campagne qu'à partir de la fin du mois. C'est donc son aîné, celui qui l'a poussé sur le devant de la scène, Alain Krivine, qui est venu hier soir retrouver Arlette Laguillier pour le meeting de soutien à la liste LO-LCR conduite par Christian Driano. Les deux gardiens du temple trotskyste qui, lors des européennes de 1999, s'étaient introduits en douce, avec l'aide de leurs militants chez Peugeot à Sochaux, communient toujours dans la volonté de conduire la classe ouvrière au paradis. L'époque, estiment-ils, peut leur être favorable.

« On a partout des plans de licenciement qui aggravent la pauvreté. Il nous paraît important de donner aux couches populaires un moyen de sanctionner la droite anti-ouvrière sans amnistier la politique menée par la gauche officielle qui a donné des exonérations de charges au grand patronat », affirme Arlette Laguillier. « Notre accord obsède les dirigeants de la gauche réformiste. L'artisan de notre accord est le baron Seillère qui donne des ordres à l'Elysée et à Bercy. Hormis la grande bourgeoisie, toutes les couches de la population sont touchées par ce gouvernement, l'un des plus réactionnaires qu'on ait connu. On nous accuse d'être de simples protestataires, on fait des propositions », souligne Alain Krivine. Ce dernier sait trop bien que ses anciens amis de la Ligue passés au PS, tel Henri Weber ou Julien Dray, reprochent à l'extrême-gauche de ne pas vouloir se colleter avec des chiffres et des réalités sociales toujours plus têtus que les imprécations.

Prendre le vote ouvrier FN

Piquer les voix des ouvriers, des pauvres et des chômeurs qui vont à Le Pen, expliquer à ces derniers « qu'ils se trompent en votant pour le FN », tel est l'un des objectifs de la bataille engagée. Comment débusquer ce vote frontiste enkysté en nombre dans les cités HLM, ainsi dans le pays de Montbéliard ? « Le patronat s'en fout plein les poches, voilà pourquoi ça va mal », lâche l'une. « On commence seulement à faire de plus en plus de voix, on peut empêcher le FN de progresser », rapporte l'autre.

Les deux leaders révolutionnaires tiennent surtout un discours national. Au plan régional, ils défendent la gratuité des transports pour les chômeurs. Arlette Laguillier dément que les élus LO sortants n'aient pas voté dans leurs conseils régionaux respectifs, les crédits de rénovation aux lycées au prétexte qu'il s'agissait de subventions aux patrons du BTP. « On défend l'enseignement public mais on ne vote pas pour l'enseignement privé », biaise-t-elle en incriminant « des journalistes qui se répètent les uns les autres ».

Pas question au second tour du scrutin, si leurs listes font moins de 10 % de donner une consigne de vote. « Si Le Pen peut prendre l'exécutif, on appellera à voter à gauche. Sinon, que la gauche aille chercher ses voix pour le second tour, on ne sera pas ses ramasseurs de balles », lance Alain Krivine. Lui et sa complice en révolution ont proposé hier soir à 700 personnes venues de toute la région « des mesures radicales et anticapitalistes pour partager les richesses ».
zejarda
 
Message(s) : 20
Inscription : 01 Oct 2002, 10:40


Retour vers Politique française

Qui est en ligne ?

Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 7 invité(s)