Article Républicain Lorrain 23/02/04

Tout ce qui touche de près ou de loin à l'actualité politique en France

Message par conformistepote » 23 Fév 2004, 18:50

a écrit :LO-LCR: "Une liste de travailleurs, pas de notables"

Lutte Ouvrière et la Ligue communiste révolutionnaire ont élaboré ensemble, largement appuyées sur des militants syndicaux, une liste qui répond à une exigence de parité double: hommes/femmes et LO/LCR... Accord national oblige. 


"Composée d'ouvriers, d'employés, d'enseignants, d'étudiants ou de travailleurs à la retraite, notre liste est une liste de travailleurs, pas de notables>, explique Etienne Hodara, porte-parole de Lutte Ouvrière en Lorraine et lui-même candidat sur la liste commune LO-LCR en Moselle au 8e rang. Inutile de chercher quelque vedette ou politique de renom que ce soit parmi les 81 noms qui la composent. Seule Christiane Nimsgern, la tête de liste régionale, bénéficie d'une relative notoriété auprès du public lorrain en tant que conseillère régionale sortante. Avec une moyenne d'âge - 44 ans - qui n'est pas particulièrement basse, c'est sa composition qui a été soigneusement pesée pour répondre aux exigences d'une double parité: hommes/femmes mais aussi LO/LCR. Pour la première, aucune difficulté: le rôle des femmes à LO comme à la LCR n'est pas récent. Et pour la seconde, "les têtes de listes et la distribution en fonction des départements ont été tranchées au niveau national, dans le cadre de l'accord conclu entre nos deux directions. Et dans l'ensemble, nous sommes parvenus à décliner les choses facilement>, assure Odile Vincent-Falquet, tête de liste en Moselle.

Mais au-delà de ces considérations purement arithmétiques, la première véritable caractéristique de la liste réside bien dans la très large proportion d'ouvrier et d'employés figurant parmi les candidats.


Des militants syndicaux


Avec pas moins de 20 candidats ouvriers de l'industrie mais aussi de nombreux employés des services de santé ainsi que d'autres services publics, ou encore des employés de commerces privés ou des HBL, LO-LCR propose le contraire d'une liste de travailleurs. On y trouve aussi 14 enseignants et personnels de l'Education nationale ainsi que 5 cheminots, qui tous ont activement participé aux luttes du printemps dernier contre la loi Fillon sur les retraites. Et c'est d'ailleurs là l'autre caractéristique marquante de la liste. Car si mis à part Christiane Nimsgern, aucun des colistiers n'assume aujourd'hui de mandats électifs, ils sont presque tous militants syndicaux, impliqués à des degrés divers dans la vie de leur entreprise. Bien sûr, certains comme Etienne Hodara par exemple, tête de liste LO aux dernières municipales à Metz, sont rompus aux joutes électorales. Mais c'est surtout dans le combat syndical que certains on fait parler d'eux. C'est par exemple le cas de Jean-Luc L'Hôte (10e sur la liste en Moselle), cheminot retraité et meneur des grèves de 1986 et 1995 dans la région, ou encore le sidérurgiste Thierry Bernard (2e sur la liste en Moselle). Enfin, on notera la présence de Malika Boumedine, chanteuse du trio Kartof' et intermittente du spectacle occupe la 21e place de la liste en Moselle. Tout un symbole face à la liste de Gérard Longuet où le ministre de la Culture Jean-Jacques Aillagon figure en bonne place.


Hervé BOGGIO. 
conformistepote
 
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Message par zejarda » 23 Fév 2004, 20:34

il est plutôt sympa cet article, je ne comprend pas cette phrase LO-LCR propose le contraire d'une liste de travailleurs, il voulait dire notable, non?
zejarda
 
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Message par conformistepote » 23 Fév 2004, 20:57

Quelque chose du genre, je pense aussi.
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Message par alex » 24 Fév 2004, 15:07

Je le ressent plutôt comme une pique:
moins de 20 ouvriers-employés sur 81 candidats face à 14 profs et 5 cheminots qui sont mystérieusement mis à part.
Reste 42 candidats supposés étudiants, au foyer, sans emploi ou en retraite.
alex
 
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Message par conformistepote » 24 Fév 2004, 19:16

Tu as lu trop vite.
a écrit :Avec pas moins de 20 candidats ouvriers de l'industrie mais aussi de nombreux employés des services de santé ainsi que d'autres services publics, ou encore des employés de commerces privés ou des HBL, LO-LCR propose le contraire d'une liste de travailleurs.


2004_Candidats_régionales_Lorraine.doc
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Message par conformistepote » 01 Mars 2004, 10:33

Républicain lorrain 25/02

a écrit :POLITIQUE régionales 
LO-LCR: "donner aux travailleurs l'occasion d'exprimer leur révolte"
La liste commune LO-LCR est conduite en Moselle par une femme de 33 ans, Odile Vincent-Falquet, et elle entend bien être élue pour "être utile aux travailleurs". 


En Moselle, la liste commune LO-LCR pour les élections régionales est conduite par Odile Vincent-Falquet, et le second est Bernard Thierry. Agée de 33 ans, la première est conseillère principale d'orientation à Rombas. Voilà dix ans qu'elle milite au sein de la LCR, et elle se présente pour la première fois à des élections politiques. Le second est âgé de 55 ans, il milite au sein de Lutte Ouvrière depuis trente ans et il est sidérurgiste à Unimetal Gandrange. Ils sont avec leurs colistiers "non pas des anonymes, mais des gens qui luttent au quotidien dans les quartiers, dans les entreprises ou les syndicats. Nous sommes au côtés de ceux qui luttent et nous n'avons pas de champion d'athlétisme ou de ministre sur notre liste> disent-ils avant de participer à un réunion au Foyer des jeunes travailleurs de Metz. Ils espèrent bien sûr arriver au second tour car "nous donnons aux travailleurs l'occasion d'exprimer leur révolte face à l'attitude du gouvernement et du patronat. Si nous sommes élus, nous ne changerons pas radicalement la vie de la classe ouvrière, mais nous serons un caillou de plus dans la chaussure de ceux qui dilapident l'argent public pour accueillir des entreprises pour le seul profit de leurs actionnaires. Christiane Nimsgern, tête de liste régionale de LO-LCR est déjà élue au conseil régional, et cela embête tous les autres. Elle apprend beaucoup, et c'est utile pour les syndicats et les militants> assurent-ils d'une même voix en reprenant les grands axes de leur programme: "mettre l'emploi au centre de l'action, interdire les licenciements, assurer la transparence de la comptabilité des entreprises et dénoncer toutes les aides publiques aux entreprises qui touchent des millions d'euros de subventions, qui font des milliards d'euros de bénéfices et qui licencient>.


Paru le : 25/02/04 
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Message par conformistepote » 01 Mars 2004, 10:37

Républicain lorrain 1/03/04

a écrit :Laguiller-Besancenot: deux styles pour une union de circonstance 
Quatrième meeting commun, à Nancy, pour Arlette Laguiller (LO) et Olivier Besancenot (LCR) qui se retrouvent pour condamner, avec la même unanimité, le gouvernement et la gauche libérale. 

Des chiffres, des statistiques, des bons mots, une façon de crucifier avec humour ses adversaires, Olivier Besancenot maîtrise l'art du discours politique. Celui qu'il a tenu hier, au palais des congrès à Nancy, avec parfois des accents de one man show théâtral, s'est achevé sur un appel "à une bonne vieille grève générale, (...) un nouveau 36 ou un autre 68> et, en tous les cas, à la révolution. Arlette Laguiller avait presque l'air institutionnelle, ne quittant pas des yeux le texte de son discours. "Travailleurs, travailleuses...>. La formule, tant de fois répétée, déchaîne les applaudissements des partisans de Lutte Ouvrière, assis aux côtés de ceux de la Liste communiste révolutionnaire.

Pendant la conférence de presse, Arlette Laguiller a monopolisé le temps de parole, balayant large sur tous les dossiers lorrains, de Daewoo à DHL en passant par Bata, de l'ennoyage aux affaissements: "Rien qu'avec les subventions données à Daewoo, on pourrait vider les mines ennoyées!>

Arlette, l'ancienne, et Olivier, le fringant, forment le couple politique de l'année. "Mais pas un produit marketing sponsorisé par La Poste et le Crédit lyonnais!>, jure Olivier Besancenot. Ils se font des sourires, échangent des amabilités, s'applaudissent mutuellement.


DHL, c'est caricatural


Improbable union de deux courants d'extrême gauche concrétisée par une plate forme politique où on met en avant des points de convergence, et où on élude de la même manière certaines questions. Celle du report des voix au second tour par exemple. "Certains, désespérés, seront tentés de voter pour le FN parce que ce mouvement fait le plus peur à tout le monde. Nous disons que si le FN menace de battre la gauche au deuxième tour, il faudra voter pour la gauche>, dit Arlette Laguiller. Et si ce cas de figure se présentait avec la droite? Elle ne donnera pas de réponse. Olivier Besancenot non plus.

Les deux partenaires de l'extrême gauche dénoncent avec la même vigueur la droite et la gauche libérale "qui n'a fait dans le passé que préparer les attaques de la droite>. Le discours est national et descend à l'échelon régional; Christiane Nimsgern, élue de LO sortante, a préparé le terrain. "DHL, c'est caricatural>, s'esclaffe Besancenot. "Après s'être moqué des riverains qui enduraient des nuisances, DHL, chouchouté par Longuet et ses subventions s'en va, au mépris des salariés". La salle, enthousiaste, applaudit. La LCR et LO sont d'accord pour exiger le contrôle des travailleurs sur les finances des entreprises et les comptes en banques des actionnaires. D'accord aussi pour interdire les licenciements dans les entreprises qui font des profits et pour réclamer des embauches supplémentaires dans les services publics. Un train de mesures défendues pour franchir la barre des 10%.


Monique RAUX. 
Paru le : 01/03/04
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Message par conformistepote » 01 Mars 2004, 10:41

Est Républicain. 1/03/04

a écrit :« Plus de richesses et plus de pauvres »

Côte à côte, hier à Nancy, Arlette Laguiller et Olivier Besancenot n'ont pas ménagé la « gauche libérale ».
 

« On se complète bien, on est d'accord sur l'essentiel », assure Arlette Laguiller avant de monter à la tribune rouge du Palais des Congrès de Nancy, où 500 « camarades et amis » ont assisté hier après-midi au 4e meeting commun de l'inusable militante de Lutte Ouvrière et de son jeune homologue de la Ligue Communiste Révolutionnaire, Olivier Besancenot, engagés de concert dans la campagne pour les élections régionales. Si leurs styles diffèrent, les deux figures de l'extrême-gauche ont harmonisé leur discours, centré sur les questions sociales et économiques : « Plus il y a de richesses, plus il y a de pauvres ».


En Lorraine, où il vient soutenir les candidats LO-LCR emmenés par Christiane Nimsgern, conseillère régionale sortante, le duo adresse ses premières flèches aux socialistes. « Françoise Hollande a dit qu'il fallait se montrer impitoyable vis à vis de la gauche révolutionnaire. On aimerait qu'il utilise un quart de cette ardeur contre le patronat », assène Olivier Besancenot, dans un numéro politique truffé de bons mots. Moins spontanée, Arlette Laguiller lit scrupuleusement son discours, dirigé contre « la dictature économique des profits », « l'un des gouvernements les plus anti-ouvriers et les plus réactionnaires qu'on ait connu depuis longtemps », « le programme pro-patronal du Front national », et toujours le PS « qui a lui aussi mené dans le passé une politique au service des possédants ».


« Le Conseil régional ne doit pas être une succursale de la chambre patronale qui distribue des subventions aux entreprises privées », martèle l'employée de banque en retraite. Les même entreprises qui touchent du « pognon » pour s'implanter puis « se barrent dans la région d'à côté deux ou trois ans après », l'avait devancé le facteur bientôt trentenaire. « Arlette et Olivier » réclament le « contrôle des finances des sociétés et de leurs actionnaires », ainsi que « l'interdiction des licenciements collectifs dans les entreprises ». Leurs allocutions respectives s'achèvent comme il se doit, par l'évocation pleine « d'espoir » d'un grand « mouvement social » qui, plus que ces élections régionales où les leaders LO-LCR espèrent passer la « barre anti-démocratique » des 10 %, pourrait donner la « victoire aux travailleurs ».


Benoît GAUDIBERT


France 3 a annoncé 800 personnes, France Bleue et l'Est Républicain 500 personnes. Le Républicain lorrain ne donne pas de chiffres. Nous étions en fait un peu plus de 950. Chiffres réels.
Amphi de 550 Archi plein (des gens debouts et assis dans les escaliers + tribune). entre 590 et 600.
Balcon de 250 Archi plein (des gens debout) 270
Salle vidéo 70 personnes.
Camarades non comptabilisés : tables de presse, SO... 10 à 20
Trop dur de faire le compte pour un journaliste local... On commence à vraiment leur faire peur.
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Message par conformistepote » 04 Mars 2004, 19:00

Dernier tract de campagne LCR:

a écrit :La liste LO-LCR en Lorraine conduite par Christiane Nimsgern
la seule opposition au patronat et au gouvernement


Pour les élections régionales du 21 mars, la liste LO-LCR en Lorraine est caractérisée comme « une liste de travailleurs, pas de notable » Oui, nous sommes des femmes et des hommes peut-être anonymes pour des journalistes, mais connus et reconnus dans nos entreprises, nos lieux de travail ou d’étude, dans nos quartiers. Tous les jours c’est là que nous militons.
Certes, nous n’avons pas de champion d’athlétisme comme sur la liste de l’UDF, nous n’avons pas non plus la sœur de l’évêque ni le ministre intermittent de la culture comme sur la liste de Longuet.
Nous, nous sommes dans le camp de ceux qui revendiquent justement un vrai statut des salariés du spectacle, un vrai statut pour tous les précaires.
Pour nous soutenir nous n’avons pas besoin de la visite d’anciens ministres qui passent pour serrer quelques mains et dire d’aimables banalités sur quelques marchés.
Nous revendiquons volontiers notre étiquette de liste de travailleurs. Une liste de salariés et de jeunes, contre la droite, contre le patronat, contre la politique antisociale de ce gouvernement.
Contrairement au discours dominant sur la fin de la classe ouvrière, la réalité est toute autre : Les salariés sont de plus en plus nombreux mais le monde du travail est malheureusement de moins en moins représenté sur le plan politique, pour défendre ses intérêts.

Avec notre liste, nous voulons faire entendre cette voix du monde du travail pour faire renaître l’espoir.

A en croire les autres listes, le grand débat pour notre région, ce serait le tracé de l’autoroute A32. Comme si notre vie aujourd’hui dépendait du fait que l’autoroute passe à l’est ou à l’ouest … dans 15 ans! En réalité, pour répondre aux besoins de la population, il faut arrêter de superposer autoroute sur autoroute, mais développer le ferroutage et proposer des moyens de transports collectifs efficaces. Evidemment, cela implique de rompre avec la logique du profit.

Les classes dirigeantes et les industriels n’ont que mépris pour les couches populaires, ils nous le montrent tous les jours :

· A Bure dans la Meuse, où ils décident d’un laboratoire pour l’enfouissement des déchets nucléaires les plus dangereux.
· Dans les bassins ferrifères, où ils se désintéressent des effondrements miniers.

Dans l’industrie, alors que le groupe Arcelor annonce pour 2003 des bénéfices en hausse, c’est la fermeture annoncée des hauts fourneaux en Lorraine et la suppression de  1600 emplois en France d’ici 2006. On ne compte plus les sites restructurés, les emplois supprimés, les boites fermées.
Lorsque Total annonce son résultat net pour 2003 qui le place comme l’entreprise française ayant le plus gros bénéfice, il annonce en même temps la restructuration de sa branche chimie. Une restructuration qui inquiète à juste titre, les salariés de Carling. Chaque fois que les grands groupes capitalistes restructurent, réorganisent, ils veulent faire croire que c’est une fatalité, une nécessité. Ils disent : « accepter les sacrifices aujourd’hui, cela ira mieux demain ». Mais comme le dit un grand patron de la finance : «  les restructurations ne s’arrêtent jamais »
En réalité il s’agit encore et toujours d’augmenter les profits
§ en licenciant les uns
§ en dégradant les conditions de travail de ceux qui restent, pour mieux les licencier à la prochaine restructuration
§ et en se moquant des désastres écologiques qu’ils laissent quant ils quittent définitivement un site ou une région
Oui, ce qu’il faut c’est interdire les licenciements sous peine de réquisition et imposer à ces grands groupes de réparer les dégâts écologiques qu’ils produisent.

Dans l’éducation nationale comme dans les hôpitaux, les transports, à la poste et l’ensemble des services publics, on supprime des postes, on laisse se dégrader le service rendu, aux mépris des usagers et des salariés, pour mieux privatiser demain ce qui est rentable aux yeux des capitalistes.
En lorraine, près de 500 postes seront supprimés dans l’Education Nationale à la rentrée 2004. Nous pensons qu’il faut tout au contraire, défendre les services publics et les étendre à l’ensemble des besoins élémentaires de la population : distribution d’eau, industrie pharmaceutique, construction de logements à loyers abordables, de crèches, de garderies…
Depuis presque deux ans, le gouvernement Raffarin prend ses ordres chez le Baron Seillières et le MEDEF. L’addition est lourde pour des millions de salariés, de chômeurs.
Les élections régionales donnent l’occasion de censurer la politique de ce gouvernement. Mais pas question de se laisser berner par l’ex-gauche plurielle. Ces dirigeants nous disent, non seulement que le bilan du gouvernement Jospin est positif, mais qu’ils referaient la même politique s’ils revenaient aux affaires. Ils ne veulent même pas s’engager à défaire ce que fait le gouvernement actuel.

Le seul vote utile c’est le vote pour la liste LO-LCR

Quelques élus ne changeront pas le sort de la classe ouvrière. Mais pour autant nos résultas électoraux ne seront pas indifférents, car ce sera un formidable encouragement pour les luttes de demain.

Et si, malgré la modification de la loi électorale, véritable barrière anti-démocratique, nous avons des élus d’extrème gauche, les travailleurs seront aussi assurés d’être représentés face aux clans des notables et des serviteurs du patronat, par des élus qui s’opposent systématiquement aux subventions versées aux entreprises et votent toutes les mesures qui vont dans le sens des intérêts des travailleurs.



Avec la liste LO-LCR, l’espoir peut changer de camp !
Envoyons des élus révolutionnaires au conseil régional !


Liste LO-LCR soutenue par Olivier BESANCENOT et Arlette LAGUILLER
et conduite par Christiane NIMSGERN, aide-soignante en hôpital public et conseillère régionale de Lorraine.




Section départementale Moselle (57)

1 Odile VINCENT-FALQUET : 33 ans, conseillère principale d’éducation 2 Bernard THIERRY : 55 ans, ouvrier sidérurgiste 3 Christine RINGEISEN : 48 ans, employée SNCF 4 Mario RINALDI : 39 ans, mécanicien de maintenance dans l’automobile 5 Catherine STOTZKY : 32 ans, enseignante 6 Fernand BECKRICH : 50 ans, instituteur en maternelle 7 Néjima ABDELLATIF : 55 ans, agent hospitalier en retraite 8 Etienne HODARA : 51 ans, journaliste 9 Claude TERENZIO : 57 ans, directrice de Maison de la Jeunesse et de la Culture 10 Jean-Luc L’HÔTE : 53 ans, agent de conduite SNCF retraité 11 Annick JOLIVET : 55 ans, enseignante 12 Francis GAWIN : 43 ans, employé des houillères 13 Marisa FREIBURGER : 46 ans, employée de commerce libre-service 14 Sacha GLOCKER : 25 ans, opérateur chimique 15 Raymonde VITALI :47 ans employée 16 Thierry MURER : 44 ans, ouvrier sidérurgiste 17 Céline RUIZ : 22 ans, étudiante-surveillante 18 Régis HANEN : 48 ans, agent de conduite SNCF 19 Rachida HAMROUNE : 44 ans, secrétaire 20 Gilbert GUILLEMIN : 56 ans, agent spécialisé de funérarium 21 Malika BOUMEDINE : 50 ans, artiste chanteuse-intermittente du spectacle 22 Hervé COLÉOU : 44 ans, enseignant 23 Agnès GEHIN : 42 ans, agent SNCF 24 Fabien ENGELMANN : 24 ans, employé communal 25 Sandra GUSTIN : 28 ans, étudiante-surveillante 26 René KINDO : 54 ans, professeur de collège 27 Catherine LAINEZ : 48 ans, enseignante 28 Yves PFEIFER : 42 ans, employé télécoms 29 Catherine CASILLI : 31 ans, travailleuse sociale 30 Samuel CAMOIT : 32 ans, agent de sécurité 31 Évelyne COMINASSI : 50 ans, conseillère en insertion 32 Lucien DORCKEL : 64 ans, cuisinier à la retraite 33 Nicole MUSSLÉ : 53 ans, institutrice.

Section départementale Meurthe et Moselle (54)

1 Christiane NIMSGERN : 48 ans, aide-soignante en hôpital public – conseillère régionale sortante 2 Yohan ROBINOT : 22 ans, étudiant-surveillant 3 Geneviève HEILLIETTE : 44 ans, employée au ministère du travail 4 Michel ANCE : 46 ans, ouvrier de presse  5 Martine GEOFFROY : 53 ans, secrétaire  6 Gérard NEIS : 47 ans, technicien en électricité  7 Sylvie PETIT : 38 ans, employée  8 Jean-Christophe BERCHE : 39 ans, éducateur spécialisé  9 Marie-Claude DANNEBEY : 53 ans, aide-soignante en hôpital public 10 Alain PELLERIN : 55 ans, peintre en bâtiment  11 Isabelle GERARD : 44 ans, enseignante  12 Stéphane LINDER : 36 ans, technicien de service après-vente 13 Michèle LACHAPELLE : 42 ans, agent d’entretien  14 Christel BERTACCO : 42 ans, ouvrier verrier  15 Delphine CORDIER : 27 ans, chômeuse 16 Abdellatif HOUFAÏDI : 47 ans, enseignant  17 Miriam AUBERT : 48 ans, infirmière en hôpital public 18 Jean-Pierre DENIS : 58 ans, ouvrier soudeur  19 Aude HUMBERT : 20 ans, étudiante  20 Jean-François LEICK : 53 ans, employé dans la sidérurgie  21 Françoise GERARD : 54 ans, auxiliaire de vie  22 Patrick FALGAS : 45 ans, tapissier décorateur  23 Dominique KLEIN : 53 ans, étalagiste  24 Francisco TERUEL : 52 ans, cheminot.

Section départementale VOSGES (88)

1 Éric DEFRANOULD : 48 ans, batelier  2 Mireille SALOMON : 63 ans, retraitée de l’éducation  3 Patrick NOIRTIN : 31 ans, caissier vendeur  4 Florence RIQUEUR : 44 ans, institutrice spécialisée  5 Jacques BALU : 59 ans, enseignant  6 Jacqueline THIRION : 55 ans, opératrice sur presse  7 Hervé PAYOT : 31 ans, ouvrier granitier  8 Marie José MIRGUET : 57 ans, enseignante retraitée  9 Jacky YVON : 47 ans, ouvrier d’usine  10 Sylvana REDA : 44 ans, agent administratif  11 Abdellah MOHRAZ : 34 ans, animateur  12 Catherine CALAIS : 51 ans, enseignante  13 Denis ÉTIENNE : 38 ans, ouvrier menuisier 14 Nadine LAHEURTHE-FIEGEL : 36 ans, éducatrice de jeunes enfants  15 Philippe GÉRARD : 52 ans, ouvrier forestier.

Section départementale MEUSE (55)

1 Marcel PERIN : 52 ans, ouvrier manutentionnaire 2 Sylvie MALLINGER : 45 ans, agent administratif 3 Marc HINDERCHIETTE : 46 ans, postier 4 Paulette GILSON : 42 ans, secrétaire 5 Daniel HORMAZ : 51 ans, électromécanicien 6 Nathalie PETITCOLAS : 38 ans, agent commercial à la Poste 7 Christophe PAILLARD : 28 ans, enseignant 8 Sylvie PERIN : 48 ans, agent de production 9 Arnaud MINET : 22 ans, étudiant
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Message par pelon » 04 Mars 2004, 23:08

a écrit :
Meeting LO-LCR : Nancy, une assistance nombreuse et enthousiaste

Près de 900 personnes ont assisté au meeting d'Arlette Laguiller et Olivier Besancenot au Palais des Congrès de Nancy dimanche 29 février. C'était la première fois à Nancy qu'un meeting d'extrême gauche réunissait un public aussi nombreux, populaire et militant, composé de beaucoup de jeunes, avec l'enthousiasme au rendez-vous.

Précédé de la chorale nancéenne des "Sans" qui a entonné des chants de lutte, le meeting a débuté par une intervention de la tête de section mosellane, Odile Vincent-Falquet, militante de la LCR, insistant sur le fait que notre liste est une liste de travailleurs, pas de notables, qui ne sont peut-être pas connus des journalistes, mais le sont de leurs collègues de travail ou des lieux où ils militent, et lançant un appel à "un vote de classe".

Ensuite, notre camarade Christiane Nimsgern, conseillère régionale LO sortante et tête de liste régionale, a souligné la dictature que le patronat fait régner sur toute la société. Citant l'exemple de DHL, elle a dénoncé ce trust qui menace de licencier la majorité du personnel quatre ans après son installation sur l'aéroport, arrosé des subventions des pouvoirs publics: "Hier, c'était au mépris des riverains protestant contre le vacarme des vols de nuit que DHL arrivait. Aujourd'hui, c'est au mépris total de ses salariés qu'il envisage de partir".

Puis Arlette Laguiller et Olivier Besancenot ont développé les axes de la campagne, fréquemment interrompus par des applaudissements enthousiastes.

Au moment du débat, questions et témoignages ont fusé. Sur l'avenir du charbon, la dernière mine de Lorraine devant fermer en avril. Sur le travail dans la restauration, pour dénoncer l'instauration du RMA, ou même de la part d'un licencié de Bata pour s'impatienter que la révolution ne vienne pas assez vite. Discussion aussi sur la grève générale et l'unité LO-LCR. Les nombreux tracts et affiches emportés aux tables de presse étaient là pour montrer que le public était bien partie prenante de cette campagne des régionales.

Lutte Ouvrière n°1857 du 5 mars 2004
pelon
 
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