a écrit :La liste LO-LCR en Lorraine conduite par Christiane Nimsgern
la seule opposition au patronat et au gouvernement
Pour les élections régionales du 21 mars, la liste LO-LCR en Lorraine est caractérisée comme « une liste de travailleurs, pas de notable » Oui, nous sommes des femmes et des hommes peut-être anonymes pour des journalistes, mais connus et reconnus dans nos entreprises, nos lieux de travail ou d’étude, dans nos quartiers. Tous les jours c’est là que nous militons.
Certes, nous n’avons pas de champion d’athlétisme comme sur la liste de l’UDF, nous n’avons pas non plus la sœur de l’évêque ni le ministre intermittent de la culture comme sur la liste de Longuet.
Nous, nous sommes dans le camp de ceux qui revendiquent justement un vrai statut des salariés du spectacle, un vrai statut pour tous les précaires.
Pour nous soutenir nous n’avons pas besoin de la visite d’anciens ministres qui passent pour serrer quelques mains et dire d’aimables banalités sur quelques marchés.
Nous revendiquons volontiers notre étiquette de liste de travailleurs. Une liste de salariés et de jeunes, contre la droite, contre le patronat, contre la politique antisociale de ce gouvernement.
Contrairement au discours dominant sur la fin de la classe ouvrière, la réalité est toute autre : Les salariés sont de plus en plus nombreux mais le monde du travail est malheureusement de moins en moins représenté sur le plan politique, pour défendre ses intérêts.
Avec notre liste, nous voulons faire entendre cette voix du monde du travail pour faire renaître l’espoir.
A en croire les autres listes, le grand débat pour notre région, ce serait le tracé de l’autoroute A32. Comme si notre vie aujourd’hui dépendait du fait que l’autoroute passe à l’est ou à l’ouest … dans 15 ans! En réalité, pour répondre aux besoins de la population, il faut arrêter de superposer autoroute sur autoroute, mais développer le ferroutage et proposer des moyens de transports collectifs efficaces. Evidemment, cela implique de rompre avec la logique du profit.
Les classes dirigeantes et les industriels n’ont que mépris pour les couches populaires, ils nous le montrent tous les jours :
· A Bure dans la Meuse, où ils décident d’un laboratoire pour l’enfouissement des déchets nucléaires les plus dangereux.
· Dans les bassins ferrifères, où ils se désintéressent des effondrements miniers.
Dans l’industrie, alors que le groupe Arcelor annonce pour 2003 des bénéfices en hausse, c’est la fermeture annoncée des hauts fourneaux en Lorraine et la suppression de 1600 emplois en France d’ici 2006. On ne compte plus les sites restructurés, les emplois supprimés, les boites fermées.
Lorsque Total annonce son résultat net pour 2003 qui le place comme l’entreprise française ayant le plus gros bénéfice, il annonce en même temps la restructuration de sa branche chimie. Une restructuration qui inquiète à juste titre, les salariés de Carling. Chaque fois que les grands groupes capitalistes restructurent, réorganisent, ils veulent faire croire que c’est une fatalité, une nécessité. Ils disent : « accepter les sacrifices aujourd’hui, cela ira mieux demain ». Mais comme le dit un grand patron de la finance : « les restructurations ne s’arrêtent jamais »
En réalité il s’agit encore et toujours d’augmenter les profits
§ en licenciant les uns
§ en dégradant les conditions de travail de ceux qui restent, pour mieux les licencier à la prochaine restructuration
§ et en se moquant des désastres écologiques qu’ils laissent quant ils quittent définitivement un site ou une région
Oui, ce qu’il faut c’est interdire les licenciements sous peine de réquisition et imposer à ces grands groupes de réparer les dégâts écologiques qu’ils produisent.
Dans l’éducation nationale comme dans les hôpitaux, les transports, à la poste et l’ensemble des services publics, on supprime des postes, on laisse se dégrader le service rendu, aux mépris des usagers et des salariés, pour mieux privatiser demain ce qui est rentable aux yeux des capitalistes.
En lorraine, près de 500 postes seront supprimés dans l’Education Nationale à la rentrée 2004. Nous pensons qu’il faut tout au contraire, défendre les services publics et les étendre à l’ensemble des besoins élémentaires de la population : distribution d’eau, industrie pharmaceutique, construction de logements à loyers abordables, de crèches, de garderies…
Depuis presque deux ans, le gouvernement Raffarin prend ses ordres chez le Baron Seillières et le MEDEF. L’addition est lourde pour des millions de salariés, de chômeurs.
Les élections régionales donnent l’occasion de censurer la politique de ce gouvernement. Mais pas question de se laisser berner par l’ex-gauche plurielle. Ces dirigeants nous disent, non seulement que le bilan du gouvernement Jospin est positif, mais qu’ils referaient la même politique s’ils revenaient aux affaires. Ils ne veulent même pas s’engager à défaire ce que fait le gouvernement actuel.
Le seul vote utile c’est le vote pour la liste LO-LCR
Quelques élus ne changeront pas le sort de la classe ouvrière. Mais pour autant nos résultas électoraux ne seront pas indifférents, car ce sera un formidable encouragement pour les luttes de demain.
Et si, malgré la modification de la loi électorale, véritable barrière anti-démocratique, nous avons des élus d’extrème gauche, les travailleurs seront aussi assurés d’être représentés face aux clans des notables et des serviteurs du patronat, par des élus qui s’opposent systématiquement aux subventions versées aux entreprises et votent toutes les mesures qui vont dans le sens des intérêts des travailleurs.
Avec la liste LO-LCR, l’espoir peut changer de camp !
Envoyons des élus révolutionnaires au conseil régional !
Liste LO-LCR soutenue par Olivier BESANCENOT et Arlette LAGUILLER
et conduite par Christiane NIMSGERN, aide-soignante en hôpital public et conseillère régionale de Lorraine.
Section départementale Moselle (57)
1 Odile VINCENT-FALQUET : 33 ans, conseillère principale d’éducation 2 Bernard THIERRY : 55 ans, ouvrier sidérurgiste 3 Christine RINGEISEN : 48 ans, employée SNCF 4 Mario RINALDI : 39 ans, mécanicien de maintenance dans l’automobile 5 Catherine STOTZKY : 32 ans, enseignante 6 Fernand BECKRICH : 50 ans, instituteur en maternelle 7 Néjima ABDELLATIF : 55 ans, agent hospitalier en retraite 8 Etienne HODARA : 51 ans, journaliste 9 Claude TERENZIO : 57 ans, directrice de Maison de la Jeunesse et de la Culture 10 Jean-Luc L’HÔTE : 53 ans, agent de conduite SNCF retraité 11 Annick JOLIVET : 55 ans, enseignante 12 Francis GAWIN : 43 ans, employé des houillères 13 Marisa FREIBURGER : 46 ans, employée de commerce libre-service 14 Sacha GLOCKER : 25 ans, opérateur chimique 15 Raymonde VITALI :47 ans employée 16 Thierry MURER : 44 ans, ouvrier sidérurgiste 17 Céline RUIZ : 22 ans, étudiante-surveillante 18 Régis HANEN : 48 ans, agent de conduite SNCF 19 Rachida HAMROUNE : 44 ans, secrétaire 20 Gilbert GUILLEMIN : 56 ans, agent spécialisé de funérarium 21 Malika BOUMEDINE : 50 ans, artiste chanteuse-intermittente du spectacle 22 Hervé COLÉOU : 44 ans, enseignant 23 Agnès GEHIN : 42 ans, agent SNCF 24 Fabien ENGELMANN : 24 ans, employé communal 25 Sandra GUSTIN : 28 ans, étudiante-surveillante 26 René KINDO : 54 ans, professeur de collège 27 Catherine LAINEZ : 48 ans, enseignante 28 Yves PFEIFER : 42 ans, employé télécoms 29 Catherine CASILLI : 31 ans, travailleuse sociale 30 Samuel CAMOIT : 32 ans, agent de sécurité 31 Évelyne COMINASSI : 50 ans, conseillère en insertion 32 Lucien DORCKEL : 64 ans, cuisinier à la retraite 33 Nicole MUSSLÉ : 53 ans, institutrice.
Section départementale Meurthe et Moselle (54)
1 Christiane NIMSGERN : 48 ans, aide-soignante en hôpital public – conseillère régionale sortante 2 Yohan ROBINOT : 22 ans, étudiant-surveillant 3 Geneviève HEILLIETTE : 44 ans, employée au ministère du travail 4 Michel ANCE : 46 ans, ouvrier de presse 5 Martine GEOFFROY : 53 ans, secrétaire 6 Gérard NEIS : 47 ans, technicien en électricité 7 Sylvie PETIT : 38 ans, employée 8 Jean-Christophe BERCHE : 39 ans, éducateur spécialisé 9 Marie-Claude DANNEBEY : 53 ans, aide-soignante en hôpital public 10 Alain PELLERIN : 55 ans, peintre en bâtiment 11 Isabelle GERARD : 44 ans, enseignante 12 Stéphane LINDER : 36 ans, technicien de service après-vente 13 Michèle LACHAPELLE : 42 ans, agent d’entretien 14 Christel BERTACCO : 42 ans, ouvrier verrier 15 Delphine CORDIER : 27 ans, chômeuse 16 Abdellatif HOUFAÏDI : 47 ans, enseignant 17 Miriam AUBERT : 48 ans, infirmière en hôpital public 18 Jean-Pierre DENIS : 58 ans, ouvrier soudeur 19 Aude HUMBERT : 20 ans, étudiante 20 Jean-François LEICK : 53 ans, employé dans la sidérurgie 21 Françoise GERARD : 54 ans, auxiliaire de vie 22 Patrick FALGAS : 45 ans, tapissier décorateur 23 Dominique KLEIN : 53 ans, étalagiste 24 Francisco TERUEL : 52 ans, cheminot.
Section départementale VOSGES (88)
1 Éric DEFRANOULD : 48 ans, batelier 2 Mireille SALOMON : 63 ans, retraitée de l’éducation 3 Patrick NOIRTIN : 31 ans, caissier vendeur 4 Florence RIQUEUR : 44 ans, institutrice spécialisée 5 Jacques BALU : 59 ans, enseignant 6 Jacqueline THIRION : 55 ans, opératrice sur presse 7 Hervé PAYOT : 31 ans, ouvrier granitier 8 Marie José MIRGUET : 57 ans, enseignante retraitée 9 Jacky YVON : 47 ans, ouvrier d’usine 10 Sylvana REDA : 44 ans, agent administratif 11 Abdellah MOHRAZ : 34 ans, animateur 12 Catherine CALAIS : 51 ans, enseignante 13 Denis ÉTIENNE : 38 ans, ouvrier menuisier 14 Nadine LAHEURTHE-FIEGEL : 36 ans, éducatrice de jeunes enfants 15 Philippe GÉRARD : 52 ans, ouvrier forestier.
Section départementale MEUSE (55)
1 Marcel PERIN : 52 ans, ouvrier manutentionnaire 2 Sylvie MALLINGER : 45 ans, agent administratif 3 Marc HINDERCHIETTE : 46 ans, postier 4 Paulette GILSON : 42 ans, secrétaire 5 Daniel HORMAZ : 51 ans, électromécanicien 6 Nathalie PETITCOLAS : 38 ans, agent commercial à la Poste 7 Christophe PAILLARD : 28 ans, enseignant 8 Sylvie PERIN : 48 ans, agent de production 9 Arnaud MINET : 22 ans, étudiant