
Mme Laguiller estime que la loi sur les 10% est "anti-démocratique" PARIS (AFP),
Le 24-02-2004 Arlette Laguiller, porte-parole de Lutte ouvrière et candidate pour la liste d'union LO-LCR, a estimé que la loi imposant plus de 10% au premier tour des régionales pour se maintenir au second tour était une loi "anti-démocratique"."Il ne faut pas s'étonner que la population s'abstienne de plus en plus quand on fait des lois qui écartent automatiquement toute une partie de la population qui ne partage pas le consensus dominant entre la droite et la gauche", a déclaré mardi Mme Laguiller sur France 2.Elle a réitéré que les listes LO-LCR, si elles faisaient moins de 10% au premier tour, ne donneraient pas de consigne de vote pour le second, sauf si le FN risquait d'emporter l'exécutif: dans ce cas, "on pourrait appeler à voter pour la gauche".Elle a maintenu que s'il y avait "une différence de langage" entre la gauche et la droite, "une fois qu'ils sont au gouvernement il n'y a pas de différence". "Quelle différence d'avoir été licencié de chez Moulinex ou de chez Danone sous la gauche, et d'être licencié aujourd'hui d'Aventis ou de SKF sous la droite ?", a-t-elle ajouté.
Le 24-02-2004 Arlette Laguiller, porte-parole de Lutte ouvrière et candidate pour la liste d'union LO-LCR, a estimé que la loi imposant plus de 10% au premier tour des régionales pour se maintenir au second tour était une loi "anti-démocratique"."Il ne faut pas s'étonner que la population s'abstienne de plus en plus quand on fait des lois qui écartent automatiquement toute une partie de la population qui ne partage pas le consensus dominant entre la droite et la gauche", a déclaré mardi Mme Laguiller sur France 2.Elle a réitéré que les listes LO-LCR, si elles faisaient moins de 10% au premier tour, ne donneraient pas de consigne de vote pour le second, sauf si le FN risquait d'emporter l'exécutif: dans ce cas, "on pourrait appeler à voter pour la gauche".Elle a maintenu que s'il y avait "une différence de langage" entre la gauche et la droite, "une fois qu'ils sont au gouvernement il n'y a pas de différence". "Quelle différence d'avoir été licencié de chez Moulinex ou de chez Danone sous la gauche, et d'être licencié aujourd'hui d'Aventis ou de SKF sous la droite ?", a-t-elle ajouté.