Publié : 01 Mars 2004, 20:38Les listes LCR-LO, la seule opposition au patronat et au gouvernement !
« La gauche est malade à ses extrêmes » titrait, la semaine dernière, le
journal Libération.
« L’extrême gauche veut-elle faire perdre la gauche ? » reprenaient de
plus belle, les dirigeants de l’ex-gauche plurielle, dans une attaque en
règle contre les listes LCR-LO.
Une fois de plus, les dirigeants du Parti socialiste ne veulent pas
tirer le bilan de leur politique. Si plus de 4 millions d’électeurs ont
abandonné les candidats de l’ex-gauche plurielle, la faute n’incombe pas
à l’extrême gauche, mais à la politique du gouvernement Jospin qui a
privatisé plus que tous les gouvernements de droite, a laissé faire les
licenciements et n’a pas répondu aux aspirations populaires.
Notre ennemi, c’est le patronat et le gouvernement !
A la différence des dirigeants de l’ex-gauche plurielle, nous ne nous
trompons pas d’adversaire. Depuis près de deux ans, le gouvernement
Raffarin prend ses ordres chez le baron Seilleres et le MEDEF. Pas une
semaine ne passe sans qu’il y ait de nouvelles attaques contre les
salariés et les chômeurs : remise en cause des retraites, privatisations
d’EDF, déremboursement de centaines de médicaments qui prépare
l’éclatement de la Sécurité sociale, suppression des allocations
chômages pour plus de 180.000 personnes, nouvelles déréglementations du
code du travail pour remplacer les CDI (contrats de travail à durée
indéterminée) par des CDD (contrats à durée déterminée) qui pourront
aller jusqu’à 5 ans ! L’addition est lourde. Pour des millions de
salariés et de chômeurs, la conclusion est nette :
la politique de ce gouvernement doit être rejeté. Mais pour en finir
avec cette politique, il faut une rupture avec toutes les politiques qui
ont été menées par les gouvernements successifs. Or, les dirigeants de
l’ex-gauche plurielle nous disent, non seulement, que le bilan du
gouvernement Jospin est positif, mais qu’ils referaient la même
politique s’ils revenaient aux affaires. Plus, ils ne veulent pas
s’engager à défaire ce que fait le gouvernement actuel. Ils refusent,par
exemple, de s’engager à abolir les lois Fillon sur les retraites !
Le seul vote utile, c’est le vote pour les listes LCR-LO
Dans ces conditions, le seul vote qui peut s’opposer aux attaques du
gouvernement et du patronat, c’est le vote pour les listes LO-LCR, des
listes qui s’engagent dans les élections à défendre les aspirations qui
sont celles de millions de salariés et de chômeurs, en particulier celle
des millions de travailleurs qui ont fait grève au printemps 2003.
C’est aussi le sens de notre soutien aux manifestations du 6 mars pour
les droits des femmes et les revendications des chômeurs.
C’est le sens d’un plan d’urgence pour combattre le chômage et la
précarité, pour :
ÿ Garantir l’emploi, en commençant par interdire les licenciements dans
les entreprises qui font du profit sous peine de les réquisitionner.
ÿ Augmenter les salaires et les minima sociaux
ÿ Supprimer les exonérations de cotisations sociales patronales, et avec
l’argent ainsi économisé que l’Etat crée des emplois dans les écoles,
les hôpitaux, qu’on engage une politique de gratuité des transports en
commun.
ÿ Arrêter toutes les privatisations et développer les services publics
Ces mesures exigent de s’en prendre au contrôle absolu du patronat sur
l’économie. Ce sont des luttes collectives qui les imposeront. Mais en
votant pour les listes LCR-LO, vous ferez de votre bulletin de vote un
geste politique pour faire reculer le patronat et le gouvernement.
Le 1er mars 2004
« La gauche est malade à ses extrêmes » titrait, la semaine dernière, le
journal Libération.
« L’extrême gauche veut-elle faire perdre la gauche ? » reprenaient de
plus belle, les dirigeants de l’ex-gauche plurielle, dans une attaque en
règle contre les listes LCR-LO.
Une fois de plus, les dirigeants du Parti socialiste ne veulent pas
tirer le bilan de leur politique. Si plus de 4 millions d’électeurs ont
abandonné les candidats de l’ex-gauche plurielle, la faute n’incombe pas
à l’extrême gauche, mais à la politique du gouvernement Jospin qui a
privatisé plus que tous les gouvernements de droite, a laissé faire les
licenciements et n’a pas répondu aux aspirations populaires.
Notre ennemi, c’est le patronat et le gouvernement !
A la différence des dirigeants de l’ex-gauche plurielle, nous ne nous
trompons pas d’adversaire. Depuis près de deux ans, le gouvernement
Raffarin prend ses ordres chez le baron Seilleres et le MEDEF. Pas une
semaine ne passe sans qu’il y ait de nouvelles attaques contre les
salariés et les chômeurs : remise en cause des retraites, privatisations
d’EDF, déremboursement de centaines de médicaments qui prépare
l’éclatement de la Sécurité sociale, suppression des allocations
chômages pour plus de 180.000 personnes, nouvelles déréglementations du
code du travail pour remplacer les CDI (contrats de travail à durée
indéterminée) par des CDD (contrats à durée déterminée) qui pourront
aller jusqu’à 5 ans ! L’addition est lourde. Pour des millions de
salariés et de chômeurs, la conclusion est nette :
la politique de ce gouvernement doit être rejeté. Mais pour en finir
avec cette politique, il faut une rupture avec toutes les politiques qui
ont été menées par les gouvernements successifs. Or, les dirigeants de
l’ex-gauche plurielle nous disent, non seulement, que le bilan du
gouvernement Jospin est positif, mais qu’ils referaient la même
politique s’ils revenaient aux affaires. Plus, ils ne veulent pas
s’engager à défaire ce que fait le gouvernement actuel. Ils refusent,par
exemple, de s’engager à abolir les lois Fillon sur les retraites !
Le seul vote utile, c’est le vote pour les listes LCR-LO
Dans ces conditions, le seul vote qui peut s’opposer aux attaques du
gouvernement et du patronat, c’est le vote pour les listes LO-LCR, des
listes qui s’engagent dans les élections à défendre les aspirations qui
sont celles de millions de salariés et de chômeurs, en particulier celle
des millions de travailleurs qui ont fait grève au printemps 2003.
C’est aussi le sens de notre soutien aux manifestations du 6 mars pour
les droits des femmes et les revendications des chômeurs.
C’est le sens d’un plan d’urgence pour combattre le chômage et la
précarité, pour :
ÿ Garantir l’emploi, en commençant par interdire les licenciements dans
les entreprises qui font du profit sous peine de les réquisitionner.
ÿ Augmenter les salaires et les minima sociaux
ÿ Supprimer les exonérations de cotisations sociales patronales, et avec
l’argent ainsi économisé que l’Etat crée des emplois dans les écoles,
les hôpitaux, qu’on engage une politique de gratuité des transports en
commun.
ÿ Arrêter toutes les privatisations et développer les services publics
Ces mesures exigent de s’en prendre au contrôle absolu du patronat sur
l’économie. Ce sont des luttes collectives qui les imposeront. Mais en
votant pour les listes LCR-LO, vous ferez de votre bulletin de vote un
geste politique pour faire reculer le patronat et le gouvernement.
Le 1er mars 2004