
La LCR appelle à la mobilisation sociale en vue d'un "nouveau décembre 95"
LA PLAINE SAINT DENIS (Seine-Saint-Denis), 9 fév (AFP) - La Ligue communiste révolutionnaire (LCR) a réuni plus de 600 militants et sympathisants dimanche, près de Paris, pour une "conférence nationale des salariés du public et du privé" afin de préparer une mobilisation sociale pour un "nouveau décembre 95", a indiqué à l'AFP son porte-parole Olivier Besancenot.
Olivier Besancenot a précisé que le but de cette manifestation était de "préparer concrètement à la mobilisation sociale pour lutter contre les licenciements et défendre les retraites et les services publics".
"Il s'agit de préparer un +nouveau décembre 95+ (NDLR : date des grandes manifestations sociales et grèves sous le gouvernement d'Alain Juppé)", a-t-il ajouté.
"C'est une course de vitesse entre des éléments négatifs - politique de régression sociale du gouvernement - et des éléments d'espoir - la résistance sociale s'organise", selon le porte-parole de la LCR qui a insisté sur "les solutions réalistes et finançables que nous proposons".
Au cours de son intervention de clôture, Olivier Besancenot a affirmé qu'en ce "début d'année 2003, le round d'observation s'achève entre le gouvernement et les couches populaires" et prédit "un décembre 95 réussi du public et du privé". "Raffarin a son calendrier, il faut que l'on ait notre calendrier à nous", a-t-il lancé très applaudi.
Particulièrement attaqués parmi les membres de la majorité, outre le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, Alain Juppé et sa propre "retraite après 37,5 années de cotisation", Nicolas Sarkozy, qui s'affiche comme supporter du club de football du PSG, et "c'est peut-être pour ça qu'ils ont perdu hier", et Francis Mer, "ancien patron voyou qui fait tout ce qu'il peut pour accélérer les licenciements".
Mais Olivier Besancenot s'en est également pris à la "gauche libérale", en lui reprochant de ne pas aborder les problèmes sur le fond et qui "continue à vivre dans le coma".
La conférence, qui se déroulait sur deux jours, a été organisée autour de débats thématiques sur la mondialisation, les retraites, les licenciements, les services publics ... et de réunions par branches, où se sont retrouvés des salariés du public et du privé.
Le succès de la candidature d'Olivier Besancenot à la présidentielle (plus d'un million de voix, 4,25% des suffrages) a attiré de nombreux sympathisants à la LCR, comme en témoigne l'affluence aux différents rendez-vous proposés, telle l'université d'été, ou cette conférence nationale où ils sont venus "deux fois plus nombreux qu'attendus" de toute la France.
Rendez-vous a été donné à tous le 15 février pour participer à la manifestation organisée à l'appel de nombreuses organisations, syndicats, partis politiques et collectifs contre la guerre en Irak.
LA PLAINE SAINT DENIS (Seine-Saint-Denis), 9 fév (AFP) - La Ligue communiste révolutionnaire (LCR) a réuni plus de 600 militants et sympathisants dimanche, près de Paris, pour une "conférence nationale des salariés du public et du privé" afin de préparer une mobilisation sociale pour un "nouveau décembre 95", a indiqué à l'AFP son porte-parole Olivier Besancenot.
Olivier Besancenot a précisé que le but de cette manifestation était de "préparer concrètement à la mobilisation sociale pour lutter contre les licenciements et défendre les retraites et les services publics".
"Il s'agit de préparer un +nouveau décembre 95+ (NDLR : date des grandes manifestations sociales et grèves sous le gouvernement d'Alain Juppé)", a-t-il ajouté.
"C'est une course de vitesse entre des éléments négatifs - politique de régression sociale du gouvernement - et des éléments d'espoir - la résistance sociale s'organise", selon le porte-parole de la LCR qui a insisté sur "les solutions réalistes et finançables que nous proposons".
Au cours de son intervention de clôture, Olivier Besancenot a affirmé qu'en ce "début d'année 2003, le round d'observation s'achève entre le gouvernement et les couches populaires" et prédit "un décembre 95 réussi du public et du privé". "Raffarin a son calendrier, il faut que l'on ait notre calendrier à nous", a-t-il lancé très applaudi.
Particulièrement attaqués parmi les membres de la majorité, outre le Premier ministre Jean-Pierre Raffarin, Alain Juppé et sa propre "retraite après 37,5 années de cotisation", Nicolas Sarkozy, qui s'affiche comme supporter du club de football du PSG, et "c'est peut-être pour ça qu'ils ont perdu hier", et Francis Mer, "ancien patron voyou qui fait tout ce qu'il peut pour accélérer les licenciements".
Mais Olivier Besancenot s'en est également pris à la "gauche libérale", en lui reprochant de ne pas aborder les problèmes sur le fond et qui "continue à vivre dans le coma".
La conférence, qui se déroulait sur deux jours, a été organisée autour de débats thématiques sur la mondialisation, les retraites, les licenciements, les services publics ... et de réunions par branches, où se sont retrouvés des salariés du public et du privé.
Le succès de la candidature d'Olivier Besancenot à la présidentielle (plus d'un million de voix, 4,25% des suffrages) a attiré de nombreux sympathisants à la LCR, comme en témoigne l'affluence aux différents rendez-vous proposés, telle l'université d'été, ou cette conférence nationale où ils sont venus "deux fois plus nombreux qu'attendus" de toute la France.
Rendez-vous a été donné à tous le 15 février pour participer à la manifestation organisée à l'appel de nombreuses organisations, syndicats, partis politiques et collectifs contre la guerre en Irak.