Référendum sur la Turquie.

[Valiere]

Là on risque de se répéter...Nous parlions d'un non de gauche et surtout pas de confusion...Rojo on ne va pas remettre ça!?

[Valiere]

Oui tout dépend du cadre politique que l'on donne à ce non, tout dépend de la nature de la bataille politique, des mots d'ordre et des alliances nouées en cette occasion et de la dynamique sociale et politique enclenchée.
C'est nettement plus mobilisant que d'appeler à rester chez soi!!!

[John Connor]

C'est nettement plus mobilisant que d'appeler à rester chez soi!!!

Mais nettement moins que de faire campagne sur un sujet qui

-intéresse beaucoup d'ouvriers et pas seulement les militants politiques
-a une petite chance de déboucher sur des mobilisations
-n'est pas salement ambigu mais clairement lutte de classe (attention, lutte de classe, pas "révolutionnaire trotskiste"!)

Et oui de tels sujets il y e a aujourd'hui, et des tonnes, Chirac et Raffarin snt là pour ça.

[Valiere]

Cela veut dire aussi et surtout qu'il y aura un affrontement politique et que tu regarderas sans rien faire!?

[Valiere]

Il va falloir aussi dénoncer toutes les dérives racistes effectivement et ne pas faire de cadeaux.
Quant à la consigne...Le référendum est improbable.

[Barikad]

C'est dans dix ans !!!

[Nakba]

:headonwall:
Faut bien comprendre l'enjeu du Référendum sur la Constitution :

Peu importe les positions opportuniste de Fabius et compagnie... Fabius est l'artisan de la rigueur de 1984, de la ratification de Maastricht...

La vraie question : la constitution, européenne s'applique-t-elle déjà ?
Oui , il ne s'agit d'ailleurs pas d'une constitution garantissant des droits au contraire, c'est une arme juridique qui reprend une à une les directives européennes, c'est donc une machine institutionnelle qui vise à détruire les services publics les syndicats les conquetes ouvriers nationales dans toute l'Europe et encore plus vite et plus fort. C'est une machine de guerre contre les travailleurs.
Pourquoi faut-il dite NON? Cette "constitution" s'appliquant déjà", dire non c'est rejetter la politique de Raffarin, c'est rejetter lex privatisations, l'intégration des syndicats ouvriers aux institutions européennes, c'est rejetter Maastricht, toutes les directives de l'UE anti-ouvrières.
La victoire du Non serait une victoire pour la classe ouvrière infligée à l'impérialisme européen et américain, cela signifie-t-il qu'il n'y aurait plus de dangers? Bien sur que non, mais ce serait un coup de frein très important , un revers pour l'UE, et une étape de plus franchie vers la rupture avec la politique anti-ouvrière de l'UE, une étape vers l'émancipation des travailleurs par leur propre oeuvre.