j'ai traité effectivement d'hypocrites et d'obscurantistes déguisés les gens qui d'une part affirment que les OGM n'ont pas été suffisamment testés pour etre mis en culture, et qui d'autre part refusent categoriquement ces essais et ces tests....
j'ai dit que c'était le serpent qui se mordait la queue et qu'il serait plus franc de dire qu'on est contre tout OGM par principe religieux.
j'ajouterai que finalement detruire les essais en champs quand on n'est pas capable de s'opposer aux cultures commerciales, c'est contre productif car c'est détruire les essais qui pourraient mettre en evidence tel ou tel danger, tel ou tel effet défavorable et donc de se priver vis à vis de l'opinion publique des arguments qui permettraient d'imposer des précautions ou des restrictions à l'usage de tel ou tel OGM.
on peut s'interroger d'ailleurs sur la volonté des "faucheurs" de véritablement s'opposer à l'extension des cultures d'OGM, car casser les thermometres n'a jamais arreté la fievre...
par contre ce genre de petites opérations, minoritaires et tres médiatiques, permet de faire parler de soi, de donner l'illusion de l'action....
Mais en fin de compte, il s'agit en réalité d'interdire la recherche publique sur ce sujet, quitte à laisser les multinationales sans le moindre controle, un peu de la maniere dont les élus LCR ont refusé de soutenir au parlement europeen la recherche sur les cellules souches embryonnaires et le clonage thérapeutique....
tout ça se traduit tout simplement par le remplacement de la critique du capitalisme par la critique de la science appelée "technoscience" et la critique de la croissance des forces productives, par l'abandon du marxisme, par l'apologie du retour en arrière et de la décroissance, et c'est vrai que vis à vis de ces théories l'attitude de beaucoup de sympathisants LCR est de plus en plus complaisante et ambigue....
sinon, pour en revenir à certains aspects techniques:
- tu m'accuses d'inventer quand je dis que des plantes résistantes peuvent etre obtenues également par hybridation
mais que jusqu'à ces dernieres années les cataractérisques des plantes domestiques, y compris la résistance aux pesticides herbicides,moisissures en insectes, était obtenues par hybridation, meme si le génie génétique techniquement plus élégant prend progressivement le relais.
meme maintenant la majorité des nouvelles semences est obtenue par ces techniques de sélection d'hybridation, tres dangereuses d'ailleurs pour la biodiversité des especes domestiques qui tendent, comme l'orme, à etre composées uniquement de clones
un rappel genéral sur un site gouvernemental français:
a écrit :
Aujourd’hui, les pays en voie de développement utilisent le quart des pesticides consommés dans le monde. Dans ces pays, la recherche a un rôle important à jouer pour éviter la contamination généralisée des terres et des hommes par des produits de plus en plus nocifs. Une alternative au traitement chimique des cultures est la lutte biologique avec, par exemple, le recours à des ennemis naturels des parasites des plantes (virus, bactéries…). Les scientifiques mettent également au point des variétés génétiquement résistantes aux ravageurs. Pour cela, ils identifient une plante apparentée, invulnérable au ravageur ; puis ils transfèrent, par hybridation*, cette résistance à la plante cultivée.
et un exemple pour les arbres sur un site canadien:
a écrit :
On applique en foresterie, dans de nombreux pays et depuis de nombreuses années, des méthodes traditionnelles d'amélioration génétique des arbres forestiers. Ces méthodes tirent profit des processus naturels de pollinisation pour produire graduellement des arbres porteurs de caractères recherchés, tels qu'une croissance rapide, une qualité supérieure de leur bois ou une apparente résistance aux maladies et aux insectes.
On dénomme « arbre plus » un arbre qui présente naturellement des caractères supérieurs à la moyenne. On a depuis longtemps aménagé des peuplements formés de tels arbres, de manière à n'utiliser comme source de semences que les meilleurs spécimens; on les nomme « peuplements semenciers ». Cependant, de tels peuplements ne contiennent que peu d'arbres et ainsi ne génèrent qu'une modeste quantité de semences. C'est en vue d'accroître les quantités de semences issues de ces « arbres plus » que les généticiens forestiers ont établi à l'échelle du Canada des centaines d'hectares de « vergers à graines »; on y élève pour leurs graines un nombre important d'arbres plus, d'environ 20 essences forestières commerciales.
Les arbres ressemblent aux autres plantes en ce qu'ils produisent des fleurs qui, à leur tour, produisent du pollen. Ce pollen, porteur du matériel génétique qui détermine les caractères d'un arbre, est transporté de fleur en fleur par les mécanismes naturels que sont les vents et les insectes. Quand il y a pollinisation croisée entre les arbres d'un verger à graines, les descendants sont généralement porteurs de plus de caractères recherchés que ce ne serait le cas au sein d'un peuplement naturel. Cela se produit parce que dans un verger à graines, seul le pollen de ces « arbres plus » est en mouvement; il y a donc peu d'infiltration de pollen issu d'arbres ordinaires environnants qui pourraient atténuer les qualités pour lesquelles les « arbres plus » avaient été sélectionnés.
On utilise les graines provenant d'arbres améliorés pour produire des semis destinés au reboisement de territoires forestiers exploités qui ne se seraient pas régénérés naturellement. Environ la moitié des graines et des semis destinés à reboiser les terrains forestiers exploités du Canada sont issus d'« arbres plus ».
On peut également reproduire les « arbres plus » à partir de boutures. Cette technique, dite « de multiplication végétative » est une méthode fort ancienne de production de nouveaux plants à partir de plants existants; les jardiniers multiplient ainsi les rosiers et d'autres fleurs ou arbustes. Cette méthode a l'avantage de produire un nombre illimité de descendants porteurs des mêmes caractères recherchés que ceux des « arbres plus » d'origine. Elle exige toutefois beaucoup de temps et de travail, et ne produit des résultats satisfaisants que si les boutures sont prélevées sur de très jeunes arbres; dans le cas des épinettes, les plants d'origine doivent avoir moins de cinq ans.
Le Canada fait figure de pionnier dans le domaine de la production accélérée de semis à partir des « arbres plus » existant en milieu naturel. Une technique de clonage appelée embryogenèse somatique permet de produire en quelques mois un nombre illimité de semis génétiquement identiques à partir d'une seule graine issue d'un « arbre plus ». À partir d'une cellule unique tirée d'une seule graine, de multiples embryons sont produits dans des boîtes de Pétri. Une fois développés en serre, ces embryons deviendront des semis génétiquement indifférenciables. Il demeure que chacune des espèces d'arbre réagit différemment au processus d'embryogenèse somatique, de telle sorte qu'une méthode unique ne peut servir pour la multiplication de toutes les espèces. L'on doit conséquemment adapter une technique distincte pour chaque espèce. On a réussi à ce jour à mettre au point des techniques convenant à la reproduction du mélèze et de l'épinette, et on travaille présentement aux techniques convenant au pin et au sapin.
- sur Seralini et le fait qu'il n'ait pas pu imposer des essais toxicologiques de longue durée, je n'ai pas dit que c'était un effet de la nouvelle loi qui d'ailleurs n'existait pas encore....
effectivement, les grands groupes qui financent les recherches ont réussi par d'autres moyens, soit par lobbying gouvernemental, soit par pression financiere sur les laboratoires, à s'opposer à de tels essais prolongés et à limiter les vérifications à des essais courts.
ce que j'ai dit c'est que le projet de loi leur donne pouvoir de ne pas publier les résultats des tests toxicologiques, de les garder confidentiels....
je vai me faire l'écho des groupes de pression représenté par les grands groupes lunetiers, change de lunettes, ou au moins nettoie les , louis christian rené!