a écrit :
Donc la question que je poserais, en espérant une reponse clair, est:
Aprés avoir, il me semble argumenté une ligne politique, que certainement quelqu'un poura defendre mieux que moi, qu'est ce qui fait croire à la LCR que la mobilisation associations ou de partis pourrait faire reculer le gouvernement ? et en quoi la politique de LO serait une impasse?
Personnelement, je suis bien persuadé que l'on peut faire reculer le gouvernement et le patronat.
Sur l'insécurité, sur les services public, sur la vague de licenciements et sur bien d'autres sujets
maintenant, je reprend votre argumentation (ou plus précisement la partie juste de votre argumentation : c'est certainement pas les faibles forces de lo ou de la ligue (sans compter Cvs qui doivent etre moins nombreux) que l'on va faire reculer gouvernement ou patronat. Il faut mobiliser la classe, et tous ceux en general victimes de ce gouvernement de merde, de ces patrons de merde etc etc. C'est dire qu'il faut avoir une politique unitaire. Et pas unitaire pour faire plaisir a tel ou tel, mais parce qu'il s'agit d'une nécessité sociale. Et bien sur dans le cadre d'une politique unitaire, il faut prendre en compte ce qui existe dans le mouvement ouvrier (c'est ce qu'on appelle le front unique, mais la chose importe largement plus que le nom) ,
et ce qui exite dans le cadre des mobilisations que l'on veux impulser (exemple la LDH quand on parle de droits de l'homme
d'autre part je ne sais plus qui a repris le terme utilisé par Sarko de "droitdelhommisme" Cela m'a inspiré de le rapprocher d'un édito du collectif "les mots sont importants"
Dans Le Monde daté du 24 octobre, Sarkozy utilise l'expression droits-de-lhommistes pour railler les associations opposées au projet de loi sur la sécurité intérieure. Je ne suis pas certain à 100% que ce néologisme, et l'expression droits-de-lhommisme qui va avec, ait été inventé par Le Pen lui-même, mais c'est ce dernier qui n'a cessé de l'utiliser depuis un certain nombre d'années et qui l'a fait connaître. Que Sarkozy, dans un entretien "relu et amendé par le ministre", utilise cette expression n'est pas anodin selon moi. Il est d'ailleurs curieux que le néologisme droits-de-lhommiste soit utilisé dans un sens dénigrant voire infamant. Sans ce détournement lepéniste, je me reconnaîtrais volontiers du droit-de-lhommisme. Non seulement Sarkozy utilise une expression clairement frappée de la marque nationale-frontiste, mais il l'utilise aussi dans le même sens, contre les droits de l'Homme. L'expression "droits de l'homme" est d'ailleurs, quant à elle, utilisée entre guillemets dans cet entretien relu et amendé, une façon très claire de marquer sa distance.
En 1998, lorsque Balladur avait lancé que la préférence nationale était une idée méritant d'être étudiée, notamment pour les prestations familiales, Sarkozy avait immédiatement suivi malgré le tollé général : "cela me choque d'autant moins que l'on discute tranquillement de la préférence nationale, qu'elle existe dans la fonction publique (Référence aux emplois fermés ou discriminations inscrites dans les textes, qui sont donc être le modèle à suivre selon Sarkozy)" [1].
Rapprochements hâtifs de choses n'ayant rien à voir ? peut-être. Mais les idées d'extrême droite ne viendront plus forcément de personnes brutales, agressives, vulgaires et au passé inquiétant voire caricatural (cf. Le Pen). En Italie, en Autriche ou au Danemark par exemple, l'extrême droite a appris à se relooker pour mieux rassurer et séduire. Est arrivée une nouvelle génération de politiciens polis, cultivés, souriants, favorables au dialogue, etc. bref plein de ces qualités (apparences ?) qui semblent faire l'admiration de tous.
Ce sont les mots, et les idées qu'ils véhiculent, qui sont importants
que je laisse a la reflexion de celui qui fait du sarkosisme soft (je sens que je vais encore me faire engueuler)
(en fait c'est de la pure provocation. J'ose esperer que celui qui a dit ca ne fait pas de sarkosisme light)