Que se passe-t-il au Moyen-Orient ?

[artza]

La destruction d'un état raciste et colonial ne m'effraie pas car j'en suis partisan.
J'ajouterais que je suis partisan de la destruction de tous les états bourgeois des quatre coins de la planète même les plus démocratiques.
Je ne m'étale pas là-dessus car c'est une position politique élémentaire pour un communiste.

Je pense plus précisément que cette tâche incombent uniquement aux travailleurs opprimés par cet état en l'occurence les travailleurs juifs et arabes d'Israël sans oublier les immigrés ni juifs ni arabes dont le nombre grandit chaque jour et qui y feront peut-être souche.

Cette position me semble conforme aux intérêts des travailleurs d'Israël de toutes origines et des travailleurs palestiniens de Gaza, de Cisjordanie ou en exil, ces derniers ayant droit au retour si ils le souhaitent.

Si les travailleurs et plus largement la population israelienne souhaite vivre dans son propre état ce droit national élémentaire ne peut que leur être reconnu et d'abord par des travailleurs palestiniens soucieux des intérêts et de l'avenir de leur classe le prolétariat mondial.

Je précise à Pastorius si toutefois il me lit que les sionistes ne sont pas un peuple par plus que les lambertistes ( :sygus: ) par contre les israéliens en sont un.

Par ailleurs l'Etat français d'aujourd'hui est tout aussi bourgeois impérialiste et réactionnaire qu'en 1941. C'est d'ailleurs le même appareil d'état.

Mais certaines lois sont différentes ou appliquées différement. Les lois raciales bien sur mais aussi les possibilités d'expression et d'association y compris pour le mouvement ouvrier, libertés pour les femmes et les homosexuels etc... et ça fait une différence.

Mais oui bien des choses peuvent changer en mieux ou en pire sans changements fondamentaux des bases économiques et sociales de la société.

Si l'on m'avait dit il y a quarante-cinq ans que l'Etat espagnol accorderait quelques droits aux homosexuels, je n'en aurais pas cru mes oreilles et pourtant.

[zeanticpe]

Bonjour Pastorius et bienvenu! :wavey:
Oui, mais je savais pas tout ca non plus.
j'ai souvent dfendu les palestiniens devant des amis, qui me répondaient "oui, mais tu vois ,Yizthak Rabin leur a proposé la paix et ils n'en ont pas voulu."
he bien merci pour l'info.
Oui, décidément, un problème où il y a des conflits nationaux est très compliqué.
simplement là-dessus:

Il n'y aura pas de paix tant qu'existera l'Etat d'Israël.

Je m'y retrouve pas, c'est sur, avec du retard aussi.
Mais non.

Je ne veux pas accuser non plus.
Mais, meme si je connais pas bien tout ce qui se passe dans ctte regio, je sais quand-meme qu'il y a des pauvres en Israel pas d'accord avec le pouvoir et pareil en palestine, si on peut resumer.

Je ne veux pas apporter des critiques au CPS.
Je ne crois pas que le CPS soit nationaliste et raciste.
Mais j'adhere pas du tout.
Je pense que la positione de LO st plus juste et que vous devruez entre vous en parler beaucoup plus.

Voilà, pour moi, vous êtes tous des camarades.
donc vous defendez les plus pauvres, car il n'y a ps partout une classe ouvriere.
mais bordel!
on est ensemble!
Les ouvreirs d''Israel de Palestine de la France! des USA et de tous les pays!

[jedi69]

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?




Bon, je vais pas revenir sur le fait qu'aucun état bourgeois ne satisfera la classe ouvrière Palestinienne ou Israélienne ...

qu'il est necessaire pour chacune d'elle d'imposer leur dictature sur leur territoire et de traiter l'une et l'autre d'égale à égale...

et qu'en fin, un des objectifs, quand même, c'est d'abattre toutes les frontières nationales ...



On est plus de 6 milliards d'êtres humains sur le globe, ça serait réactionnaire de se couper du reste de l'humanité ... un des objectif pour l'ensemble des futurs états ouvriers de la planète, c'est l'abondance condition de la liberté de chaque être humain sur tous les continents, à travers tous les océans ... et même dans l'espace...

que les militants communiste se rassemblent, se confrontent est une necessité absolus, pour se clarifier, pour mettre en avant un programme politique pour l'ensemble des prolétaires, pour leurs intérêts ...



La Palestine, Israël ... leurs dirigeants sont religieux, racistes, chauvins ... les différentes classe ouvrière doivent prendre leur indépendances par rapports à ces bourgeois et petits bourgeois...

De ce point de vue là, on peut pas se mettre derrière les dirigeants israëliens pour détruire la Palestine, comme on peut pas se mettre derrière les dirigeants palestiniens pour détruire Israël... ou pour faire des territoires soit disant équitable ...

On dénonce les bourgeoisies et toutes leurs guerres, leurs négociations de paix ou leurs paix dans la misère, l'exploitation et l'oppression ... on explique aux travailleurs, à nos collègues, à nos camarades, à nos amis nos vrais intérêts ... et si, on est ammené à prendre les armes, suivant nos moyens, suivant la situation, on les retourne contre notre bourgoisie.




D'ici, du forum, assis tranquille devant un ordi, avec du recul, on peut que commenter, donner des conseils, des explications, des perspectives ... espérant que des travailleurs de la bas vont nous lire, nous comprendre, se comprendre et peut-être nous ammener des éléments pour plus de vérité ...

on est pas dans le feu de l'action, on est pas un parti capable de diriger ... et puis on représente que nous même ... et notre volonté à édifier une internationale prolétarienne discipliné conséquente !!!





Voilà, bonne soirée !


à +

[zeanticpe]

....
Il devrait y avoir des meetings de soutien aux palestiniens, desmanifestations, par exemple devant l'ambassade d'Israël, sur des mots d'ordres comme : halte à l'intervention israélienne, et dénonçant la politique du gouvernement Chirac-Villepin-Sarkozy qui a coupé les vivres aux palestiniens et soutien financièrement, militairement, pratiquement, le gouvernement israélien.

Pas vrai?

Oui,
il ne s'agit que de mon opinin personnelle.
Mais oui, des manifestations de soutien au peuple palestinien, et condamnanat la politique de l'état d'Israël ainsi que celle du gouvernement francais, serait les beinvenues, effectivement, selon moi.

[jedi69]

wesh les amis !!!

Bien ou bien ?



C'est vraie, faudrait ce genre d'action, jusqu'ici, il y en a régulièrement ... quand je peux, j'y vais.

C'est insuffisant, mais on peut que souhaiter que ça prenne de l'ampleur au sein des travailleurs ... ce qui est trés difficile à l'heure actuelle ...

Et le mondiale, le coup de boule à Zidane, les feux d'artifices et d'autres spectacles font tout pour anesthésier les travailleurs...

On aurait plus d'influence, on serait en période de crise politique profonde les travailleurs se mobiliseraient pratiquement d'eux même.

Que l'extrème gauche face un appel, elle regrouperait qu'elle dans ce genre d'action ... pas une fraction conséquente de travailleurs.



Il y a t'il un ou des appels plus larges ?




Peut-être à un de ces rendez-vous.

A+

[roudoudou]

La guerre suite :sleep:

Le Liban sous les bombes israéliennes
Publié le 16/07 à 14:21 FRANCE3

Situation sans précédent au Liban où Israël a continué à pilonner dimanche malgré les appels internationaux à la retenue



Tirs de roquettes meutrières (8 morts) lors de l'attaque du dépôt de train de la gare d'Haïfa (16/07) 
  Israël a poursuivi dimanche ses bombardements contre le bastion du Hezbollah à Beyrouth. Une télévision israélienne a annoncé que lors d'un raid aérien, le chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah aurait été blessé mais le Hezbollah a démenti.

En début de matinée 8 personnes ont été tuées dans la chute d'au moins 14 roquettes à Haïfa. 


Depuis le 13 juillet, les frappes ont fait 100 tués et 270 blessés, civils pour la plupart, selon le Liban. Le pays est soumis à un blocus aérien, maritime et terrestre depuis le 13 juillet.

Une attaque meurtrière sur la ville d'Haïfa
En Israël, l'armée a déployé samedi une batterie de missiles anti-missiles Patriot dans la ville de Haïfa, dont la région a été la cible dimanche matin de plusieurs salves de roquettes meutrières. Huit personnes ont été tuées et des dizaines d'autres blessées. Les roquettes sont tombées dans le secteur de la gare ferroviaire à une heure de grande affluence. Par ailleurs, la résistance islamique, branche armée du Hezbollah libanais, a affirmé avoir attaqué une raffinerie de pétrole dans la troisième ville israélienne.

Des responsables militaires israéliens ont indiqué qu'ils comptaient créer une zone tampon au Liban Sud pour empêcher le Hezbollah d'opérer à partir de la zone frontalière et mettre ainsi les agglomérations du nord d'Israël hors de portée des tirs de roquettes.

Des raids israéliens ont également eu lieu à la frontière libano-syrienne pour éviter l'exfiltration des deux soldats israéliens capturés par le Hezbollah.

La Syrie, à qui Israël reproche de soutenir le parti libanais Hezbollah, a souligné que son territoire n'avait pas été touché par les raids israéliens. Par la suite, le chef des opérations de l'armée israélienne, Gadi Azincot, a déclaré que la Syrie ne constitue pas un objectif de l'offensive menée par Israël contre le Hezbollah au Liban.

L'Iran a démenti samedi les accusations israéliennes sur la présence de militaires iraniens aux côtés du Hezbollah et toute implication dans l'attaque au missile contre un navire de guerre israélien.

La solution diplomatique
George Bush a exhorté samedi la Syrie à user de son influence pour faire cesser les attaques du Hezbollah contre Israël.

La délégation de haut niveau de l'Onu, chargée d'aider à dénouer la crise au Proche-Orient, a souligné "l'urgente nécessité" de protéger les "civils et les infrastructures dans la  bande de Gaza, au Liban et en Israël". Le texte a été publié samedi en marge de la réunion de la Ligue arabe au Caire.

Face à cette escalade de la violence, qui fait craindre un conflit régional, le Conseil de sécurité de l'Onu a tenu une réunion d'urgence à New-York. La  réunion s'est achevée sans demande de cessez-le-feu, comme le réclamait le Liban.

Les débats ont illustré les divisions au sein du Conseil, les Etats-Unis s'abstenant de critiquer Israël et même d'appeler à la retenue, tandis que la  France condamnait "le caractère disproportionné de la riposte" de l'Etat hébreu.

Le Premier ministre libanais Fouad Siniora a appelé samedi soir à "un cessez-le-feu immédiat et global au Liban sous l'égide de l'Onu" et accusé Israël "d'infliger une punition collective" à son pays, dans une allocution télévisée. M.Siniora a dénoncé "la punition collective immorale" infligée par Israël  au Liban au quatrième jour de bombardements incessants par air, mer et terre.

Il a fait porter à l'Etat hébreu la responsabilité de la "catastrophe  humanitaire et économique" que connaît le Liban.

Les ministres arabes des Affaires étrangères se sont réunis samedi au siège de la Ligue arabe, au Caire, pour discuter de la crise entre le Liban et Israël. Les chefs de la diplomatie libanaise, Fawzi Salloukh, et syrien, Walid al-Mouallem, ont participé à la réunion présidée par le secrétaire général de la  Ligue arabe Amr Moussa. A l'issue de cette réunion d'urgence, le secrétaire général de la Ligue arabe, Amr Moussa, a déclaré que le "processus de paix au Proche-Orient était mort".

La Jordanie, l'Egypte et l'Arabie saoudite ont condamné les opérations israéliennes au Liban, mais dénoncé aussi l'"aventurisme ne servant pas les intérêts arabes", en allusion à l'attaque du Hezbollah mercredi contre des soldats israéliens qui a déclenché l'offensive israélienne.

Un cessez-le-feu sous conditions
Vendredi, le Premier ministre israélien, Ehud Olmert, a indiqué qu'un cessez-le-feu était possible à trois conditions: la libération des deux soldats enlevés, l'arrêt des tirs de roquettes et l'application d'une résolution des Nations-Unies sur le désarmement du Hezbollah. Signe de la détermination de part et d'autre, le Premier ministre israélien Ehud Olmert a assuré que "rien" n'empêcherait Israël "de parvenir" à ses objectifs" pour rétablir le calme à la frontière nord d'Israël, c'est-à-dire en chasser le Hezbollah pour empêcher les tirs sur Israël.

Il a ensuite donné son vert à l'armée pour de nouvelles attaques au Liban. Le chef d'Etat-major israélien, Dan Haloutz, a déclaré que les trois soldats israéliens enlevés sont "vivants et leur état de santé est "acceptable". 

Les bombardements ont débuté jeudi à la suite de la capture de deux soldats, mercredi, par le Hezbollah à la frontière libano-israélienne.


Au sommaire
  Israël intensifie ses raids au Liban
  L'évacuation des étrangers
  Les réactions dans le monde



Israël intensifie ses raids au Liban 





Le bâtiment abritant la chaîne de télévision du parti chiite Hezbollah, dans la banlieue sud de Beyrouth, a été détruit dimanche matin par des raids israéliens, rapporte un journaliste de l'AFP. La chaîne de télévision chiite continuait néanmoins à émettre.

L'aviation et la marine israéliennes ont bombardé au petit matin la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah, a indiqué al-Manar, la chaîne de télévision du parti chiite libanais. Selon al-Manar, les avions ont bombardé un pont reliant l'entrée est de la capitale libanaise à l'aéroport de Beyrouth. Un autre pont reliant le quartier de Haret Hreik au quartier Sfeir a été également pilonné. Les missiles air-sol et les obus des vedettes ont également visé des immeubles résidentiels dans les quartiers de Haret Hreik et de Bir al-Abed, où  le Hezbollah a installé ses principales permanences.

La banlieue sud, à très forte densité de population chiite, s'est presque vidée ces deux derniers jours en raison de l'intensification des frappes aériennes israéliennes. Les habitants qui sont restés se terrent dans les abris.

L'aviation israélienne a effectué dimanche matin trois raids contre la localité d'al Qlailé, au sud de Tyr, a indiqué la police libanaise.

Des commandos spéciaux israéliens mènent des opérations terrestres, parallèlement aux raids aériens et aux attaques de la marine, a affirmé dimanche le général Gadi Eisenkraut, chef des opérations à l'état-major. Par ailleurs, une centaine de cibles ont été visées dans la nuit de samedi à dimanche par l'armée israélienne qui a détruit toutes les stations radars de l'armée libanaise, a annoncé la radio militaire.

La journée de samedi
La marine israélienne a bombardé samedi soir les ports de Beyrouth, dont le phare a été touché et de Tripoli. Il s'agit du premier bombardement israélien de ports libanais depuis le début de l'offensive israélienne contre le Liban mercredi.

Autre secteur touché pour la première fois depuis le début de l'offensive, le port de Jounyeh, situé dans une zone chrétienne au Liban.

L'aviation israélienne a détruit samedi les bureaux à Beyrouth d'un des dirigeants en exil du Hamas, a annoncé le mouvement palestinien. Mohamed Nazzal est sains et sauf, mais c'est la première fois que l'armée israélienne cible le Hamas au Liban depuis le déclenchement de ses bombardements en réponse à l'enlèvement de deux soldats par des miliciens du Hezbollah libanais.

Le Nord touché pour la première fois
C'est la première fois que la région du nord du Liban nord est bombardée par Israël. Le nord et le nord-est du Liban étaient jusqu'à présent seules régions non visées par les bombardements israéliens, étaient empruntées par les étrangers fuyant le Liban vers la Syrie.

Raids sur des ponts, des stations-service...
Les appareils israéliens ont bombardé le pont sur la rivière Awali, qui commande l'entrée nord de Saïda, pourtant détruit lors de précédents raids depuis mercredi, et où l'armée libanaise maintient un poste.

Les avions israéliens ont ensuite mené deux raids sur les collines de Mssaylih, où se trouve la résidence du président du Parlement, Nabih Berri, dont le périmètre a été bombardé à trois reprises depuis mercredi.

Les chasseurs-israéliens ont aussi bombardé à deux reprises un pont sur l'autoroute reliant Saïda à Tyr, 40 km plus au sud.

Le Liban est quasiment coupé de tout lien terrestre, maritime et aérien avec le monde extérieur à la suite des opérations israéliennes.

L'évacuation des étrangers 
 
Les Européens et les Américains ont commencé à évacuer samedi leurs ressortissants du Liban.

Le ferry affreté par la France pour rapatrier les Français doit arriver la nuit prochaine près des côtes libanaises et embarquer ses premiers passagers lundi, a indiqué dimanche le ministère des Affaires étrangères. Un premier bâtiment a appareillé samedi soir de Sète. A son arrivée jeudi, la frégate anti-sous-marins "Jean de Vienne" se positionnera entre Larnaca (Chypre) et le Liban. A Paris, le Premier ministre Dominique de Villepin a annoncé que la France allait mettre en oeuvre des "moyens maritimes et aériens, civils et militaires" pour évacuer les Français qui souhaitent quitter le Liban vers Chypre - où sera mis en place un pont aérien - ou la Syrie et la Jordanie.

Les autorités britanniques se préparent à une éventuelle évacuation de leurs ressortissants, qui doivent se tenir prêts à partir à tout moment, a annoncé dimanche le ministère britannique des Affaires étrangères. 3.500 familles britanniques sont installées au Liban, soit 10.000 personnes, auxquelles s'ajoutent 10.000 personnes titulaires de la double nationalité.

Le ministre italien de la défense, Arturo Parisi, a autorisé l'envoi d'un bâtiment de la marine pour aider à une éventuelle évacuation massive d'Italiens ou d'autres étrangers.

A Washington, le département d'Etat a annoncé qu'il travaillait avec le Pentagone à un plan d'évacuation de ses ressortissants, qui les ferait probablement prendre des vols commerciaux à Chypre.

Le ministère Canadien des Affaires Etrangères a annoncé samedi qu'il étudiait les options à sa disposition pour évacuer ses ressortissants. L'Australie met au point un plan d'évacuation.

Le gouvernement espagnol a annoncé dimanche qu'il préparait "une nouvelle opération d'évacuation" de ses ressortissants au  Liban, après avoir rapatrié 126 personnes samedi dont 116 Espagnols.

L'Autriche a elle aussi commencé à évacuer ses ressortissants et l'Ukraine a annoncé qu'elle procédait samedi à une première évacuation vers la Syrie. La Pologne prépare l'évacuation d'une centaine de ses ressortissant vers Damas et la Turquie. L'Ukraine a annoncé qu'elle procédait samedi à une première évacuation vers la Syrie. 300 des 1.600 Ukrainiens souhaitent quitter le pays.

La Russie prépare l'évacuation de ses ressortissants de Palestine et du Liban, a indiqué dimanche son chef de la diplomatie Sergueï Lavrov. La Suède a elle aussi annoncé préparer les évacuations, de même que les Pays-Bas.

Les premières évacuations
350 Européens pour la plupart des Européens sont arrivés dimanche matin à Rome, profitant de plans d'évacuation que les principales capitales achevaient de mettre en place.

Environ 200 ressortissants allemands établis au Liban ont quitté ce pays depuis le début de l'offensive israélienne pour se rendre en Syrie, a annoncé dimanche le ministère allemand des Affaires  étrangères.

57 Grecs évacués du Liban et une vingtaine d'autres étrangers sont arrivés dimanche à Athènes à bord d'un  appareil d'Olympic airlines en provenance de Damas, affrété par le ministère grec des Affaires étrangères. Avant son arrivée à Athènes, l'appareil avait effectué une escale à Larnaca  pour débarquer 50 Chypriotes. Outre des Grecs, parmi les passagers figuraient sept Espagnols, cinq Libanais, deux Hongrois, un Français, trois Belges, un Canadien et un  ressortissant des Etats-Unis.

La Turquie a déjà évacué samedi plusieurs dizaines de personnes. 350 personnes évacuées samedi du Liban sont arrivées dimanche matin à Rome à bord de deux vols. L'Airbus A-321 d'Alitalia en provenance de Chypre avait à son bord 190 personnes, essentiellement des Italiens. Le vol de la Cie Air One s'est posé avec 162 passagers, eux aussi essentiellement des Italiens.

116 Espagnols résidant au Liban sont arrivés samedi en Espagne. Leur avion transportait aussi quatre Italiens, deux Néerlandais, un Américain, un Britannique, un Marocain et un Egyptien.Une cinquantaine de Suisses et trente Allemands du Liban sont arrivés samedi en autocar à Damas.

100 des 1.100 ressortissants allemands vivant au Liban ont été évacués en convois depuis vendredi en Syrie.
 


La Syrie ripostera "directement" et "par tous  les moyens" à toute attaque israélienne, a déclaré dimanche le ministre syrien de l'Information, Mohsen Bilal cité par l'agence officielle Sana, dans une première réaction officielle de Damas, depuis le début des hostilités au Liban. L'Iran se "tient aux côtés du peuple syrien", a déclaré dimanche le porte-parole de la diplomatie iranienne, Hamid Reza Assefi, affirmant qu'Israël aura des "pertes inimaginables" s'il attaque la Syrie.

En Russie, le président Poutine a appelé à "l'arrêt immédiat des combats" et inscrit la question à l'ordre du jour du sommet du G8. Le président russe a estimé samedi soir à Saint-Pétersbourg que "tous les moyens pacifiques n'étaient pas épuisés" pour régler le conflit entre Israël et le Hezbollah au  Liban.

De Saint Pétersbourg, le président américain George W.Bush s'est refusé vendredi à faire pression sur Israël pour qu'il stoppe ses opérations au Liban mais a souhaité que l'état hébreu épargne les populations civiles.

Washington a condamné l'enlèvement de deux soldats israéliens par le Hezbollah chiite libanais et a tenu la Syrie et l'Iran pour responsables de cette opération.

L'Union européenne a jugé "disproportionnée" l'opération israélienne. Mettant en garde contre toute "action contraire au droit humanitaire international", la présidence finlandaise de l'UE a jugé "injustifiée" "l'imposition d'un blocus maritime et aérien sur le Liban" et a déploré "la mort de civils et la destruction d'infrastructures civiles".

Jacques Chirac a dénoncé "l'irresponsabilité" du Hezbollah mais aussi condamné les réactions "tout a fait disproportionnées" des forces israéliennes. Le Premier ministre français Dominique de Villepin a annoncé avoir appelé son homologue libanais, Fouas Siniora, pour "lui confirmer le soutien de la France dans la crise actuelle".

La chancelière allemande, Angela Merkel, a appelé à "mettre fin à l'escalade" et souhaité que "tout soit entrepris pour retourner à une situation pacifique".

L'Italie, par la voie de son chef de gouvernement, Romano Prodi, "déplore l'escalade dans l'usage de la force" au Liban.

ET bien on est pas dans la merde :halalala:

[roudoudou]

WOLF Il y a un appel à un rassemblement le mercredi 19 juillet à 18h30 devant le ministère des affaires étrangères français, métro invalides.

[b]Bonsoir Wolf