wesh les amis !!!
Je viens d'acheter le bouquin, vu tous les trucs mignons que ça vous a évoqué ... mais, je vais l'offrir à ... une copine bien sûr ... son anniversaire
Merci Zelda .... t'inquiètes, je le lirais plus tard ...
Mais .... mais ... j'y pense, ici, dans le forum, on est contre toutes les drogues douces ... et bien sûr dures ... voire on fait pas de distinction ... on est contre l'opium du peuple ...
Haaaa ! J'y suis, avec l'union libre, il existe aussi l'amour libre, intelligent, mature, conséquent ...
On apprécie pleinement tout ces processus roma.. éro... por ... heu, scientifique :
(ces jolis extraits a écrit :
La phase passionnelle est celle où l'on fait l'amour sans arrêt, en absorbant ainsi incessamment le philtre d'amour dont nous rappellons la recette : trois doigts de lulibérine (le désir immédiat), un trait de testostérone (hormone du désir sexuel), quatre doigts de dopamine (sensation de désir et de plaisir), une pincée d'endorphines (le bain de bien-être post-coïtum), et un peu de sirop d'ocytocine (hormone de l'orgasme).
[.../...]
Les dimensions légères du plaisir masquent bien son inquiétant pouvoir biologique, l'attachement, qui s'enracine dans l'étreinte. C'est sous une pluie battante de fluides biologiques que notre cerveau travaille, ou du moins essaie.
(et cette très belle conclusion a écrit :
Au XXème siècle, l'homme a fait beaucoup de progrès grâce à la science. Il a marché sur la lune. Il a appris quantité de choses sur l'amour, le sexe, le couple et les schémas physiques qui les gouvernent : un grand pas pour l'humanité, et peut-être autant de petits pas pour que chaque humain s'oriente vers un peu plus de bonheur.
Au XXIème siècle, on peut d'ores et déjà dire que les recherches de la sphère sentimentale seront les plus riches d'enseignement, parce que les intuitions psychologiques ont pu s'étayer sur des découvertes biologiques. Ces deux s'affiner mutuellement. Désormais, on visualise par imagerie médicale les zones activées par les sentiments, les aires du cerveau illuminées sous le coup des émotions, toute cette animation venant confirmer les circuits révélés par la neurobiologie. Il ne se passe pas un jour sans qu'une publication ne nous parvienne de l'un des quatre coins du monde pour nous alerter sur une nouvelle découverte majeure, la plus récente étant celle-ci : quand on regarde l'être aimé, un soleil neuronal illumine une zone du cerveau identique à celle mise en route dans la contemplation de la beauté. "Zone du beau-zone de l'amour", nous l'avons évoqué, mais aussi "zone de la passion-zone de l'addiction", nous l'avons assez illustré. La tentation aurait pu être grande de reculer sans cesse la parution de ce livre pour faire profiter le lecteur, jusqu'au dernier moment, des dernières informations... Mais ce dernier moment risque de se faire attendre longtemps !
La planète du désir et du sentiment ne se laissera jamais tout-à-fait conquérir par l'homme, jamais maîtriser par la connaissance, et encore moins gouverner par la science, malgré le fantasme que celle-ci peut en avoir. On tombe un jour amoureux, et même si on pouvait imaginer la conception d'un philtre d'amour -le plus tard possible-, ce sera toujours vers une terra incognita que partiront les deux amants : vers leur avenir. On fait ce qu'on veut, et surtout ce qu'on peut, des sentiments et des désirs éprouvés, le meilleur et le pire.
On dit souvent que la recherche médicale est animée de deux pulsions : la pulsion scopique et la pulsion thérapeutique. La première est cette excitation inlassable à regarder pour comprendre "comment ça marche" ; la seconde est cette envie si profonde d'aider, de soulager, de soigner. Quand on se penche plus précisément sur les addictions, notamment sentimentales, on est animé par l'ambition que la première puisse bénéficier à la seconde : comprendre, c'est guérir un peu, voire éviter de tomber "malade".
Si l'amour est une roulette russe, il faut reconnaître qu'il y a plusieurs façons de s'y risquer : en plaçant dans le barillet une seule balle, ou huit sur neuf... quand ce n'est pas neuf !
Ce livre démonte en quelque sorte, à la lueur des connaissances actuelles, le mécanisme du barillet. Mais le plus cher voeu de l'auteur serait d'avoir éventuellement réussi à indiquer aux lecteurs les plus imprudents, les plus inconscients ou les plus passionnés comment déjouer quelques pièges, et à ouvrir aux autres quelques pistes pour être plus heureux, ou heureux plus longtemps. Même les plus prudents et les plus avertis ne sont pas, il est vrai, à l'abri d'une partie qui se joue à leur insu.
Ceux-là méditeront, outre nos indications thérapeutiques, les paroles d'une grande amoureuse qui avait quelque peu tendance à dépasser les posologies de la joie et de la souffrance, Edith Piaf : "Moi j'ai entendu dire que l'amour fait souffrir, que l'amour fait pleurer, à quoi ça sert d'aimer ? L'amour, ça sert à quoi ? A nous donner de la joie. Avec des larmes aux yeux, c'est triste et merveilleux. [...] Et si j'ai bien compris, sans amour dans la vie, sans ses joies ses chagrins, on a vécu pour rien !"
http://www.lelibraire.org/article.asp?cat=11&id=1416