l'énergie des vagues

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par canardos » 30 Août 2006, 10:10

c'est certain, l'usine marémotrice de la rance a démontré que cette technique, comme d'ailleurs les grands barrages hydrauliques un peu pour les memes raisons, présentaient de graves inconvenients écologiques.

mais l'extraction de l'énergie des vagues c'est autre chose, c'est un peu comme les éoliennes, à ceci pres que la production d'energie est moins fluctuante, ce caractere fluctuant qui est le grand défaut de l'energie solaire et éolienne etqui interdit d' utiliser ces énergies comme autre chose que comme des energies d'appoint.

Donc meme si le nombre de site n'est pas illimité ça vaut le coup de faire des tests pour mesurer les avantages et les inconvenients, ...des sortes d'essais en champ en somme.....

voila-t-y pas que je défend les energies renouvelables face à Louis Christian René... hallucinant....

au fait louis christian rené, si ni le nucléaire ni l'énergie des vagues, ni l'hydrauliques, ni le pétrole, ni le charbon n'ont ta faveur, que préconises tu§? quelle est la moins mauvaise solution selon toi, la décroissance?

:D
canardos
 
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Message par Sterd » 30 Août 2006, 22:23

(LouisChristianRené @ mercredi 30 août 2006 à 09:21 a écrit : Ben ca existe depuis longtemps, non ?

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L'usine marémotrice de la Rance par exemple....

:altharion:

marémotrice, ça doit surement vouloir dire que ça utilise l'énergie des marées. Alors que l'article posté par Carnardos alors que l'article propose une technologie tirant partie de l'énergie de la houle et des vagues. Ca n'existe donc pas depuis longtemps.
Sterd
 
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Message par Louis » 30 Août 2006, 23:22

Sans doute, mais on peut se poser des questions sur l'impact environemental de la chose, non ??? Et sur son efficacité et son utilité sociale ? ... :sleep:

a écrit :mais l'extraction de l'énergie des vagues c'est autre chose, c'est un peu comme les éoliennes, à ceci pres que la production d'energie est moins fluctuante


Ben je dois pas connaitre la "bonne" mer parce que dans celle que je connais, l'energie des vagues est assez fluctuante (c'est d'ailleurs scientifique : puisque les vagues tirent leur energie pour l'esssentiel du vent, si le vent fluctue, les vagues aussi, cqfd) :17:

a écrit :QUOTE (LouisChristianRené @ mercredi 30 août 2006 à 11:53)
Que ca me semble encore un "gadget" tout juste bon a amuser les gogos !

A vrai dire ,je n'en sais rien, mais je te soupçonne fort de ne pas en savoir plus, mais il est vrai que toi tu as des idées bien arrêtées sur tout y compris dans les domaines où tu ne connais pas grand-chose.

Et puisqu'on est en plein dans les sujets, je te suggère de remplacer ton titre "Sur terrain plat, de simples buttes font effet de collines." par :

Sur cette mer d'huile, les vaguelettes de LCR font l'effet d'un tsunami.


Et a part faire de l'anti lcrcisme primaire, tu as le commencement du début d'un argument ? :halalala:
Louis
 
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Message par canardos » 31 Août 2006, 06:33

j'ai dit "moins fluctuante" je n'ai pas dit "stable".Dans les secteurs ou on envisage d'installer ce type de machine, il n'y a jamais de mer d'huile....

mais je suis bien d'accord avec toi, louis rené, les energies renouvelables sont toutes tres fluctuantes, tres irrégulières, et ne pourront jamais etre qu'une energie d'appoint. Il faudra trouver autre chose pour remplacer les combustibles fossiles....

la LCR est tellement genée sur ce sujet qur Rouge préconisait pour l'apres pétrole, le recoursle gaz naturel dont la combustion est un peu moins polluante, en oubliant que les reserves de gaz seront epuisées dans les memes délais de quelques dizaines d'années, et meme encore bien plus tot si en plus il doit remplacer le pétrole.

pour toute personne qui ne veut pas nous faire vivre comme au moyen age en oubliant qu'à cette époque les famines se succedaient et qu'il n'y avait pas 7 milliards d'hommes, il reste quoi? hors l'énergie nucléaire bien entendu que la LCR exclue?

ah, j'oubliais, nous n'avons pas à nous en préoccuper car comme tu le dis le socialisme sera un mode de production "écolo-compatible"
canardos
 
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Message par Louis » 31 Août 2006, 08:16

a écrit :les reserves de gaz seront epuisées dans les memes délais de quelques dizaines d'années, et meme encore bien plus tot si en plus il doit remplacer le pétrole.


Et les réserves d'uranium ?? quelques dizaines d'années en plus....

a écrit :pour toute personne qui ne veut pas nous faire vivre comme au moyen age en oubliant qu'à cette époque les famines se succedaient et qu'il n'y avait pas 7 milliards d'hommes,


Revenir a la consommation d'énergie du début des années 70 par exemple (ce qui n'est pas précisément "le moyen age", surtout si on considére que l'augmentation des population s'est fait a l'essentiel "sans + d'energie) tout en développant les energies alternatives, les procédés les plus économiques en energie, etc me semblent bien plus rationnelle que de mettre gaz sur les turbines plutomiocompatible :altharion:
Louis
 
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Message par canardos » 11 Déc 2006, 06:54

dans Libération:

a écrit :

Energie. L'invention écossaise, qui utilise la force de la houle, va être mise à l'eau au Portugal.
Le Pelamis, serpent de mer électrique



Par Marie-Line DARCY

QUOTIDIEN : samedi 9 décembre 2006
Lisbonne correspondance

Dans la brume, le chantier naval de Peniche est traversé par l'éclat de la brasure du métal. Ici, pas de Queen Mary 3 en construction. Sous les hangars, d'imposants tubes métalliques de couleur rouge déchirent la matinée voilée. Il s'agit d'un Pelamis, une sorte de serpent de métal, une machine houlomotrice, futur fournisseur d'électricité du pays. Des tronçons de 3,50 m de diamètre sont allongés entre deux hangars, parmi un fatras de câbles, poulies, rails et outils de toutes tailles. Chacun des trois «serpents» achetés par le Portugal se compose de quatre tubes, trois modules de raccordement, d'une tête et d'un yoke, sorte de harnais qui sert à la fois de gouvernail et de point d'ancrage. «Nous avons choisi le chantier naval de Peniche parce qu'il est le seul à disposer d'une plate-forme de 45 mètres suffisante pour mettre les machines à l'eau», explique le directeur du projet, l'Ecossais Martin Shaw.

Concept.

Comme lui, les Pelamis sont nés en Ecosse, à Edimbourg, dont l'université est un bouillon de culture pour la recherche en électricité marine. La société Ocean Power Delivery (OPD) a su surfer sur la vague, en développant le concept. Après sa naissance dans les brumes écossaises, les «serpents» ont été testés grandeur nature. Ensuite, il a fallu les transporter par cargo, en trois voyages successifs.

A Peniche, OPD a des bureaux modestes. Une poignée d'ingénieurs et techniciens écossais, français et portugais sont concentrés devant leurs ordinateurs. L'ingénieur Pierre Potel, chargé de l'assemblage des machines, a le sens de l'image. «Le Pelamis, c'est un serpent qui ondule face à la houle. Soumis à une force à la fois constante et renouvelée, les vérins qui lient les tubes ensemble et qui sont contenus dans les modules de raccordement se compriment et se détendent. C'est ce mouvement de va-et-vient permanent qui crée la force motrice.» Le système, digne d'une pompe à vélo géante dans laquelle l'air est remplacé par de l'huile, permet d'alimenter un moteur hydraulique qui actionne une turbine. Les tubes ne sont là que pour assurer la flottaison et conduire l'électricité jusqu'au museau de l'engin qui abrite le transformateur : la tête du serpent, à la verticale une fois dans l'eau. Un câble électrique la relie à la terre, où un terminal est chargé de dispatcher l'électricité sur le réseau.

«L'avantage de l'énergie houlomotrice sur l'énergie éolienne, c'est qu'elle est prévisible. La station du Pelamis peut enregistrer les données maritimes pour déterminer la force de la houle et ajuster la fourniture d'électricité sur le réseau en fonction de la capacité prévue», explique Martin Shaw. Une prévision à 24 heures, un véritable bonus pour pouvoir maîtriser la distribution. Et puis, à l'inverse des éoliennes, le Pelamis a le mérite de la discrétion, il ne fait pas de bruit et se fond dans le paysage liquide de l'océan. «Une fois en mer, le Pelamis est parfaitement visible, précisent les deux ingénieurs. Il dépasse d'un mètre au-dessus de l'eau et ne présente donc aucun danger pour les voiliers.»
Sur le chantier naval de Peniche, le premier serpent atteint 150 mètres de longueur. Une fois l'assemblage terminé, il sera mis à l'eau et remorqué au large d'une plage, près de Povoa de Varzim, dans le nord du pays. Mais le déploiement des machines a été repoussé au printemps, officiellement pour des raisons de sécurité.

Arsenal juridique.

La production des Pelamis atteindra 2,25 MW annuels. Parallèlement, OPD, associé financièrement à la société lusitanienne Enersis, finalise un contrat avec l'Etat portugais pour fournir 28 machines supplémentaires à partir de 2007, pour un investissement de l'ordre de 70 millions d'euros. Le pays développe une stratégie tournée vers l'énergie renouvelable et s'est doté d'un arsenal juridique et financier important pour inciter à produire propre. Du coup, l'électricité générée par le Pelamis sera rachetée par EDP (Energias de Portugal, l'équivalent d'EDF) à un prix supérieur à celui du service public. Mais OPD devra rapidement atteindre cinquante exemplaires fabriqués pour pouvoir observer une réelle baisse de ses coûts de production. Ecossais et Portugais étudient d'ailleurs la faisabilité d'une centrale de production des machines au Portugal. Ce pays n'a pas vraiment le choix, il importe 80 % de son énergie primaire.

canardos
 
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