effet de serre climat et energie

[canardos]

txi

Et peut-être pourrait-on envisager un traitement des mouches par ...Homéopathie.

:rofl:

j'ai eu peur.....parce que les adeptes de l'autre traitement ne manquent pas.....et les mouches sont toujours la.... :whistling_notes:

sinon pour parler d'autre chose,

dans Cordis nouvelles

[center]Prévoir le réchauffement climatique grâce aux périodes de glaciation[/center]

[Date: 2006-08-29]


Le doublement de la concentration de dioxyde de carbone (CO2) dans l'atmosphère provoquerait une augmentation de 3°C de la température globale, selon une équipe de scientifiques de l'institut de recherche sur l'impact climatique (PIK) de Potsdam (Allemagne). Les résultats de leur recherche sont publiés dans la revue Climate Dynamics.

Pour déterminer dans quelle mesure le climat mondial se réchaufferait suite à des concentrations accrues de CO2 dans l'atmosphère, les chercheurs sont remontés à la dernière période de glaciation. Les périodes de glaciation ont pour origine les changements d'orbite de la Terre, mais plusieurs facteurs, y compris des concentrations plus faibles de CO2, contribuent à l'intensité du froid pendant ces périodes.

Pour démêler les divers facteurs influençant la température, les scientifiques ont élaboré un millier de modèles climatiques informatisés en variant la nébulosité, les courants marins et autres facteurs affectant le climat. La concentration de CO2 a été doublée d'un modèle à l'autre. Comme cela était prévisible, la «sensibilité climatique» (l'intensité du réchauffement climatique résultant du doublement de la concentration de CO2) varie considérablement d'un modèle à l'autre.

Les chercheurs ont ensuite introduit les données de la dernière période de glaciation dans les modèles, pour voir quel modèle pourrait donner une prévision exacte du climat. Les modèles dont la sensibilité au CO2 est trop élevée prédisent une période de glaciation trop froide, et vice-versa.

Les scientifiques ont découvert que le doublement de la concentration de CO2 pourrait conduire à un réchauffement climatique de 1,2 à 4,3°C, la valeur la plus probable étant de 3°C. Ces résultats sont cohérents avec ceux d'autres études basées sur des méthodes différentes.

L'UE espère limiter l'élévation globale de la température à 2°C au maximum au-dessus des niveaux pré-industriels pour empêcher les pires prédictions sur l'impact du changement climatique de devenir une réalité.

Source des informations: Institut de recherche de sur l'impact du climat - Potsdam (PIK)
Référence du Document: D'après des informations communiquées par le PIK

[Sterd]

Emissions de CO2: la Commission européenne rappelle les constructeurs automobiles à leurs engagements

AP | 29.08.06 | 15:41

BRUXELLES (AP) -- Les constructeurs automobiles européens et asiatiques n'ont pas assez réduit les émissions de dioxyde de carbone dégagées par leurs voitures, a estimé mardi Bruxelles en menaçant de faire adopter une législation plus contraignante.
Les constructeurs européens, japonais et coréens ont réduit les émissions de CO2 dégagées par leurs nouveaux modèles de 12,4% entre 1995 et 2004. Mais "la situation n'est pas satisfaisante", a jugé le commissaire européen à l'Industrie Gunter Verheugen. "Nous attendons des industriels qu'ils respectent leurs engagements".
Les constructeurs ont promis de réduire les émissions de CO2 de leurs voitures de 25% d'ici 2008 pour les Européens, d'ici 2009 pour les Asiatiques.
"La Commission européenne n'hésitera pas à remplacer la carotte par le bâton", a averti mardi Gregor Kreuzhuber, porte-parole du commissaire à l'Industrie. AP

CO2 : la moto meilleure élève que la voiture

http://www.motomag.com/spip/+CO2-la-moto-m...e-la-0931+.html
lundi 4 septembre 2006

La Commission Européene a menacé, mardi 29 août dernier, les constructeurs automobiles d’une réglementation plus contraignante concernant les émissions de CO2 des véhicules neufs. Si l’on s’en réfère aux chiffres communiqués pour les motos par l’ADEME (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie), les mauvais élèves ne sont pas forcément ceux que l’on nous désigne actuellement.

Si la production moto a encore des progrès à faire en terme de rejets polluants, elle se rattrape pour le CO2. Avec 122,26 g/km maxi, elle se situe bien en dessous de ce que requiert la Commission européenne pour 2008.

En sous-entendant qu’il n’en est pas tout à fait de même pour la moto, on nous vante beaucoup l’effort fait dans ce domaine par les constructeurs automobiles. Voilà qui remet quelques peu les pendules à l’heure. Malgré leur engagement « volontaire » et toute la communication dont ils abreuvent le grand public, les constructeurs traînent vraiment la patte pour parvenir aux 140g/km promis pour 2008. La Commission européenne établit le niveau moyen à 161 g/km de CO2 pour les voitures européennes, 168 pour les coréennes et 170 pour les japonaises.

Or, les résultats de tests réalisés par l’ADEME montrent que, en moyenne, pour des cylindrées de 400 à 1200 cm3, les motos, tout au moins concernant le CO2, progressent nettement plus vite que les voitures.

Pour les 400 cm3, la moyenne est de 102,16 g/km. Elle est de 110,44 g/km pour les 600 à 900cm3, mais seulement 106,015 pour les 600 dotées d’un mini catalyseur par oxydation. Enfin, les 1200 catalysés, doivent encore progresser, mais affichent déjà une moyenne de 122,26 g/km. Très inférieurs aux 140 g/km non atteints par les voitures.

La moto tire son épingle du jeu, la voiture peine encore

Selon l’ADEME, « la moyenne des émissions de CO2 des voitures neuves en France est de 153 g de CO2 par km . Soit 150 g/km pour les diesels (environ70% des ventes neuves en France) et 163 g pour les voitures à essence ». Ceci à comparer avec les 112 à 115 g/km de moyenne mesurés sur les motos de plus de 125cm3, toutes cylindrées confondues.

On aurait pu le parier, l’ADEME le confirme. Les 4x4 méritent un bonnet d’âne avec un rejet de CO2 d’en moyenne 229 g/km, il leur reste un gros effort à produire pour arriver aux 140 g/km que les constructeurs automobiles ont promis.

Souvent accusée par les écologistes de trop ménager le puissant lobby de l’industrie automobile, la Commission européenne est ici quelque peu ennuyée par ce résultat, assez malsonnant à seulement deux ans de l’échéance prévue. Selon le journal belge 7 sur 7, « certains observateurs mettent en cause la duplicité de la Commission européenne dans ce dossier. José Manuel Barrosso, président de l’exécutif européen, ayant acquis récemment un puissant 4x4 émettant deux fois plus de CO2 que la norme à atteindre ». Selon l’ADEME, la moyenne des 4x4 émet 229 g/km de CO2. Curieusement, la commission n’a, pour l’heure, pas encore précisé quand elle compte appliquer ses fameuses « mesures plus contraignantes ».

Pascal Girardin

[canardos]

le printemps comence plus tot:

[center]Le printemps plus hâtif [/center]

(Agence Science-Presse) - En Europe, le printemps a pris en moyenne 6 à 8 jours d’avance depuis 30 ans. C’est ce qui ressort d’une " étude d’études " menée par des scientifiques de 17 pays. Le record est détenu par l’Espagne, où le printemps a pris jusqu’à deux semaines d’avance.

Ces chercheurs ont repassé en revue les données de 125 000 études menées entre 1971 et 2000, et portant sur 542 plantes et 19 animaux, dans 21 pays européens. Publiés dans la revue Global Change Biology, leurs résultats semblent confirmer que le réchauffement planétaire déplace de façon mesurable le cycle des saisons.

Pendant ces mêmes 30 années, la venue de l’automne aurait, elle, été retardée d’en moyenne trois jours.

En tout, 78% des floraisons seraient survenues plus tôt dans l’année, contre 3% qui ont été retardées.

" Si vous avez des espèces qui sont dépendantes les unes des autres mais qui changent leurs cycles de vie à des rythmes différents, cela pourrait briser toute la chaîne alimentaire ", prévient l’un des auteurs, Tim Sparks, du Centre britannique d’écologie et d’hydrologie.

[canardos]

dans Science et Avenir:

[center]Les lacs sibériens, une source de méthane sous-estimée?[/center]



Bulles de méthane piégées dans un lac gelé en Sibérie. (Jeff Chanton, FSU Oceanography Department)
   

Les lacs sibériens rejettent dans l’atmosphère beaucoup plus de méthane qu’on ne pensait et le phénomène va s’accentuer, affirment aujourd’hui des chercheurs dans la revue Nature. C’est un véritable cercle vicieux que décrivent Katey Walter et ses collègues : l’augmentation des températures favorise l’expansion des lacs en Sibérie, davantage de méthane est ainsi libéré, aggravant encore le réchauffement climatique. Le méthane est en effet un puissant gaz à effet de serre. Issu de la dégradation de matière organique, il est prisonnier du pergélisol sibérien depuis le Pléistocène.

L’équipe dirigée par Katey Walter (University of Alaska, USA) a étudié la formation de bulles de méthane à la surface des lacs dans le Nord de la Sibérie, dans la région de Cherskii. En hiver, ils ont marché sur deux lacs gelés pour recenser les bulles de méthane coincées sous la glace. A certains endroits l’ébullition faisait fondre la surface. Au printemps les chercheurs ont installé des pièges à méthane au-dessus des lacs pour mesurer les émissions de gaz. Ils ont survolé plusieurs dizaines d’autres lacs pour vérifier que les deux étudiés en détail n’étaient pas des exceptions.

En extrapolant leurs résultats à l’ensemble des lacs du Nord de la Sibérie, les chercheurs ont calculé qu’ils rejettent 3,8 millions de tonnes de méthane chaque année. L’ensemble des émissions des lacs et marais de l’hémisphère Nord serait alors de 10 à 63% plus important que prévu.

La surface des lacs s’est étendue de 14,7% entre 1974 et 2000 dans le Nord de la Sibérie, ce qui aurait provoqué une hausse de 58% des émissions de méthane dans cette région, selon Walter et ses collègues.

Cécile Dumas
(07/09/06)

[Crockette]

cette info est une véritable catastrophe écologique et une surprise : car pour bcp de scientifiques le gros incident qui pourrait mettre fin à l'humanité en augmentant considérablement le réchauffement climatique (qui se serait déjà produit en Europe il y a des dizaines de miliers d'années) serait l'émanation de méthane par des poches abyssales (due à un tremblement de terre sous-marin par exemple).

Oui le sprincipales réserves de méthane sont dans les océans et heureusement pas dans les lacs.

[Crockette]

Il y a le méthane véritable "épée de damoclès" sur l'humanité.

Mais il y a déjà le CO2 : la combustion des énergies fossiles entraine chaque année le rejet de 25 milliards de tonnes de CO2 ds l'atmosphère.
D'après l'AIE, ces émissons devraient encore croitre de 60% d'ici 2030.

Des industriels et des scientifiques pensent donc pour éviter la fin de la race humaine (et oui c'est ça l'enjeux maintenant...)stocker du CO 2 dans des veines de charbon non exploitables, des gisements de gaz en déclin, et enfin les aquifères salins profonds.

Ces grands intellectuels pensent gagner du temps et permettre ainsi aux industries de stocker
10 000 milliards de tonnes de CO 2. Ce qui laisserait encore aux capitalistes une cinquantaine d'années pour exploiter les ressources de la planète, dégrader l'environnement de manière irréversible et surtout exploiter les travailleurs de toute la planète en leur faisant payer des prix exorbitants pour avoir accès à ces énergies. :dead:

[SiliciumMind]

Crockette: Le stockage sous terrain du CO2, on est de moins en moins sur que ce soit possible. Le CO2 est un gaz acide qui "bouffe" les roches... Voir l'article à ce sujet dans le numéro de "La recherche" de ce mois ci. Et ce n'est pas forcément une bonne nouvelle car sans être une solution de long terme, cela aurait pu tous de même être utile à court terme.

[canardos]

samedi 9 septembre 2006
 
[center]Le changement climatique menace les plages espagnoles[/center]


MADRID (AFP) - Le changement climatique menace les plages espagnoles, qui pourraient reculer jusqu'à 15 mètres d'ici à 2050, selon un rapport de l'Université de Cantabrie (nord), cité samedi par le quotidien espagnol El Pais.

"Le niveau de la mer augmente de 2,5 millimètres par an depuis 40 ans, en 2050, il aura donc grimpé d'au moins 12 centimètres", selon le directeur du rapport, Raul Medina, cité par El Pais.

Cette augmentation du niveau de la mer, due au réchauffement climatique, impliquera un repli d'environ 15 mètres des plages de Cantabrie, de dix mètres des plages du Golfe de Cadix (sud) et de huit à dix mètres des plages de la méditerranée, selon le rapport.

Les experts conseillent donc de ne pas construire en bord de mer et d'appliquer de manière très stricte la loi du Littoral qui interdit de construire sur les 100 premiers mètres de côtes.

Le rapport, commandé par le ministère espagnol de l'Environnement, déconseille par ailleurs de prendre du sable des fonds marins pour régénérer artificiellement les plages, une pratique de plus en plus courante, notamment dans les villes, où l'urbanisation limite la régénération naturelle du sable.

La montée du niveau de la mer rendra de toutes façons inutile cette régénération artificielle, souligne le rapport.

"Les conséquences économiques de la perte de plages sont incalculables pour l'Espagne, dont la principale industrie, avec 6.000 kilomètres de côtes, est le tourisme", écrit El Pais.

Les organisation écologistes luttent depuis des années contre l'urbanisation massive des côtes espagnoles pour répondre à la demande du tourisme dit "de plage et soleil".

[Crockette]

cette technique de régénération des plages se fait ds des pays riches comme les pays-bas, ça coûte très cher et les interventions doivent être régulières...de toute façon ce pays n'a pas le choix car lors de la prochaine tempête sur l'europe (il y en aura forcement une autre à moyen terme), cela risque de creer une inondation comme à la nvelle orléans.

Donc vaut mieux faire ça plutôt que rien du tout...


Pour les maldives c'est foutu... le corail a été attaqué de manière irreversible par la pollution+le réchauffement de l'océan, résultat le corail immense barrière naturelle contre les vagues de mer n'assurera plus cette protection.

Les maldives copient sur le Japon en construisant des tripodes en béton armé qu'ils éparpillent un peu partout où le temps presse. Ce qui est "marrant" c'est que les habitants voient chaque année les palmiers se faire arrracher par la mer. Eux aussi étaient des protections, avant que l'urbanisation à outrance ne les fragilise : au lieu de faire une masse compacte qui résiste au vent, ils sont clairsemés par les routes, les terrasses, les hotels, les maisons, ce qui les rend plus fragiles lors des attaques du vent+ de la mer.

[Louis]

il me semble que la disparition des plages n'est pas du seulement (loin de la) au réchauffement de la planéte, mais aussi et surtout a des modifications en profondeur des millieux (par exemple, créations de marina, de ports, d'aménagements pour la plaisance) C'est le cas par exemple de la plage de mar vivo (salut marie louise ! :smile: ) ou de la plage de la baule (salut aux camarades de saint nazaire, s'il y en a !) Comme il y a des intérets puissants en jeu (que l'on songe a l'éventualité de la disparition de la plage de la baule) on utilise des solution de renflouement Solutions qui peuvent etre pire que le mal !