Notre camarade olivier Besancenot participera a l'université d'été de "sauvons la recherche :
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Sept candidats à la présidentielle mis au banc d'essai des chercheurs Fleurance, sa halle, sa gastronomie, son hameau des étoiles... Rarement la petite commune gersoise aura connu telle notoriété. Sept candidats potentiels à la magistrature suprême vont s'y succéder ce week-end, attendus de pied ferme par les 400 chercheurs, enseignants-chercheurs, doctorants et militants associatifs participant à l'université d'automne de Sauvons la recherche (SLR). Dans l'histoire des campagnes présidentielles, comme dans celle de la politique de la recherche, un tel face-à-face constitue une première. Les organisateurs ne l'ont pas expressément voulu, mais la tonalité des débats sera plutôt de gauche. Sont annoncés pour le PS - dans l'ordre de passage - Dominique Strauss-Kahn, Ségolène Royal et Laurent Fabius, pour le PCF Marie-George Buffet, pour les Verts Dominique Voynet et pour la LCR Olivier Besancenot. A droite, seul le président de l'UDF, François Bayrou, sera de la partie. Le président de l'UMP, Nicolas Sarkozy, a été relancé à plusieurs reprises, avant que son épouse Cécilia ne fasse répondre que le couple avait d'autres engagements. Sollicitée à sa place, Michèle Alliot-Marie a décliné l'invitation. Pour l'association SLR et, plus largement, le mouvement des chercheurs, le rendez-vous de Fleurance est d'importance. Il s'agit, d'abord, de réactiver la flamme, après la démobilisation qui a suivi les grandes luttes de l'année 2004. Et le désenchantement né de l'adoption par le Parlement, au printemps, d'un " Pacte pour la recherche " tournant le dos aux aspirations des blouses blanches. Mais il s'agit aussi d'inscrire la recherche dans le calendrier et dans les programmes politiques. " Après les élections de 2007, il sera indispensable que les nouveaux élus redonnent une ambition à la recherche et à l'enseignement supérieur ", estime SLR. L'association réclame " l'abrogation " pure et simple du " Pacte pour la recherche " et son remplacement par une nouvelle loi, " fondée sur les propositions des Etats généraux de la recherche " tenus à l'automne 2004 et " négociée avec la communauté scientifique ". Des sept présidentiables qui ont accepté de jouer le jeu, les chercheurs n'attendent pas des discours vertueux, mais des engagements précis. Eux-mêmes ont élaboré une plate-forme de propositions qui, à leurs yeux, devrait constituer la feuille de route du futur gouvernement en matière de recherche et d'enseignement supérieur. FORTE ATTENTE Pour assurer " la relance de la recherche en France et en Europe ", SLR, prenant acte du fait que l'objectif de porter de 2,2 % à 3 % la part du PIB allouée à la recherche ne sera pas atteint en 2010, propose de le reprogrammer dans le temps, avec, à partir de 2007, une croissance annuelle de 7 % des dépenses publiques de recherche, soit 0,1 point de PIB. Dans le même temps, l'association juge indispensable un plan pluriannuel créant 5 000 emplois statutaires par an. Elle préconise aussi un effort particulier pour porter les universités françaises " à la hauteur des standards internationaux ". Sur un plan plus qualitatif, SLR souhaite " repenser la relation entre les chercheurs et les citoyens ", en associant ces derniers aux grands choix scientifiques, mais aussi en assurant " l'indépendance des chercheurs vis-à-vis des intérêts particuliers ", notamment économiques. Du côté des chercheurs, l'attente est forte. " La communauté scientifique a compris qu'elle n'avait pas grand-chose à espérer de ce gouvernement, constate Bertrand Monthubert, président de SLR. Elle fait le dos rond en attendant 2007. " Pierre Le Hir[/quote] On peut trouver plus de renseignement sur le site de SAUVONS LA RECHERCHE
cela dit ce n'est jamais inutile pour les revolutionnaires d'avoir une tribune pour dénoncer une politique réactionnaire!
et pour les chercheurs ce n'est jamais inutile d'essayer de demander aux candidats bourgeois de préciser leurs promesses électorales pour pouvoir vis à vis de l'opinion leur rappeler leurs mensonges quand ils se depcheront de ne pas les tenir.... maintenant, besancenot va peut-etre devoir s'expliquer devant un auditoire moins complaisant et ignorant sur son opposition aux recherches sur la fusion nucléaire ou sur les réacteurs de 4ieme génération et sur son appui aux destructions des essais sur les OGM..... et en l'absence d'Arlette, certains chercheurs risquent alors d'avoir une piètre idée des révolutionnaires...
Mais a quoi tiens cette absence ? Elle n'a pas été invitée ou elle n'est pas venue "de son plein gré" en se privant d'une tribune ??
Quand a OB, il expliquera sans doute aux camarades chercheurs que notre oposition aux technologies a prétexte scientifiques telle que la trangenese agricole, le nucléaire a usage non directement militaire (tu as oublié les nanotechnologies) n'est pas une oposition a la "science" mais a la science prise en otage par le profit, le capitalisme, une science qu'on veut rendre "marchande" Or comme "la culture n'est pas une marchandise", a plus forte raison peut on dire "la science n'est pas une marchandise" La science peut etre un formidable outil de connaissance, de progrés humain et de libération Or les scientifiques le savent bien, une formidable pression est mise sur eux pour qu'ils "produisent", pour qu'il "brevettent" Il n'y a pas si longtemps, la phrase type dans les labo c'était "publish or pérish" Maintenent, c'est "make money or perish" Le démantellement annoncé du cnrs, la précarité de plus en plus importante des jeunes chercheurs n'est que l'un des symptomes de cet état de fait, et il y en a beaucoup d'autres...
Je ne sais pas à quoi tient l'absence d'Arlette à cette rencontre...
Mais , comme Canardos , et surtout en lisant ta prose ci-dessus ,LCR , je pense aussi qu'il n'aurait pas été inutile qu'une position matérialiste et ouverte sur la recherche , sans a priori anti-progrès , soit défendue par notre porte parole...
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