y a pas que Paris ailleurs c'est aussi cela 

la place d'enfert rochereau est devenu un quartier de bobos...  :-P  )
Le projet de loi de prévention de la délinquance est en cours d'examen 
au Parlement;
De très nombreuses réactions opposées au projet et à ses principaux 
aspects se sont accumulées :
le Conseil Supérieur du Travail Social, la CNIL, L'ordre des Médecins, 
de nombreux syndicats et associations professionnels, le CNU, des 
associations de malades et des organisations familiales, ainsi que de 
nombreux maires et des organisations politiques.
Quelques exemples des principales mesures prévues par le projet :
LE MAIRE :
Les maires responsables de la prévention de la délinquance se voient 
attribuer des pouvoirs étendus de contrôle et de sanction.
- Au nom de la prévention avec l'article 5,le secret professionnel 
sera levé au profit du maire qui aura droit d'accès aux données 
individuelles concernant les usagers des services sociaux et 
médico-sociaux :
Ce qui aura été confié à une assistante sociale, un médecin, un 
éducateur pourra se retrouver sur le bureau du Maire au nom de la 
prévention de la délinquance.
Il s'agit là d'une atteinte grave aux droits des usagers qui menace la 
prévention basée sur une relation de confiance et instrumentalise le 
travail social et celui des professionnels de santé, de l’éducation.
Pouvoir de demander la suspension des allocations familiales,
convocation devant un conseil des droits et devoirs des familles,
rappel à l'ordre : condamnation à des stages de responsabilité parentale.
Les maires auront également accès au fichier des malades mentaux et 
devront tenir un fichier sur la scolarité des enfants domiciliés sur sa 
commune.
LA JUSTICE DES MINEURS :
En matière de justice des mineurs c'est la répression qui se substitue à 
la prévention en appliquant des procédures qui relèvent de la justice 
des majeurs avec par exemple une procédure de type comparution immédiate 
ce qui exclut toute prise en compte du contexte de vie du jeune.
PSYCHIATRIE :
Alors que 800 postes de médecins psychiatres hospitaliers sont vacants, 
les malades mentaux sous contraintes seront considérés comme dangereux à 
priori et feront l'objet d'un contrôle renforcé (fichage, information du 
maire).
Les soins psychiatriques se voient instrumentalisés au nom de la 
sécurité publique.
AU TRAVAIL :
Le Procureur de la République pourra faire effectuer sur de nombreux 
lieux de travail des contrôle d’identité et des dépistages sanguins ‘’si 
il existe une raisons plausibles de soupçonner qu’elles ont fait usage 
de stupéfiants’’ au mépris du rôle de la médecine professionnelle et des 
Instances du personnel (Comité Hygiène et Sécurité).
LUTTER CONTRE UN PROJET SECURITAIRE :
Avec toutes ces dispositions qui touchent à de nombreux aspects de la 
vie quotidienne de chacun, se dessine les contours d'une société où les 
impératifs de la Sécurité Publique, le contrôle des populations 
notamment les plus défavorisées, la surveillance généralisée, 
l'emportent sur la prévention et l'éducation.
RESISTONS ENSEMBLE :
Les organisations soussignées appellent les professionnels directement 
concernés et l'ensemble des citoyens attachés aux libertés publiques, à 
se mobiliser unitairement, le plus largement possible, et à rendre 
visible tous ensemble notre exigence du retrait de ce projet de loi en 
participant à une.
JOURNEE NATIONALE D'ACTION ET DE GREVE DANS LES DEPARTEMENTS 10 
OCTOBRE 2006
COLLECTIF NATIONAL UNITAIRE(CGT, FSU, Solidaires, LDH, SUD 
Santé-Sociaux, SUD C-T, SNPES-PJJ, SNEPAP, SNUAS-FP, SNU-Clias, SNES, 
SNUIPP, SNMPMI, Syndicat de la Magistrature, Syndicat des Avocats de 
France, Union Syndicale de la Psychiatrie, Syndicat National des 
Psychologues, CNT, A.C.!, Collectif des Etudiants en Travail Social, )
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