Documentaire sur Chavez.

Message par ianovka » 30 Avr 2003, 09:15

Qui à vu ce documentaire ?

Franchement c'était intéressant.
Au debut en fait ça ne devait être qu'un portrait de Chavez (j'ai loupé le début donc je n'ai pas vu beaucoup cet aspect) et il se trouve que l'équipe de journaliste s'est retrouvée aux premières loges pour assister au coup d'état.

Chavez n'est pas un communiste, il se réclame plutôt de Zapata. Ceci dit c'est vrai que malgré ses discours populistes il force un peu le respect. Il faut voir comment la bourgeoisie a "chié dans son froc" avant de riposter et de tenter de renverser le gouvernement de Chavez. Elle a échoué dans sa tentative et pourtant elle avait des moyens énormes à sa disposition : elle contrôlait tous les médias privés (avec en permanence des discours injurieux sur Chavez, le traitant de malade mental), elle avait le soutient des Etats Unis (qui ont participé à l'élaboration du coup d'état) et d'une grande partie des officiers supérieurs de l'armée, l'appui d'une grande partie de la petite bourgeoisie.

Le documentaire montre bien que c'est l'opposition qui provoque un bain de sang en faisant tirer sur les partisans de Chavez par des snippers. Ca ne les empêchera pas d'accuser Chavez d'en être responsable.
Le coup d'état et l'enlèvement de Chavez, survienent quelques jours après. Pendant 48 heures les puchistes restent au pouvoir et les manifestations sont réprimées à coup de fusils à pompe. Dans le même temps les responsables américains se félicitent du "retour de la démocratie au Vénézuela".

Finallement, apprenant que Chavez n'a pas démissioné mais a été enlevé, des dixaines de milliers de personnes descendent des favellas et entourent le palais présidentiel, ce qui décide la garde présidentielle, restée fidèle à Chavez à intervenir et à arrêter les puchistes.

La scène de la prise de pouvoir des puchistes et un condensé de haine, de la haine d'un classe qui ne veut rien lâcher. Quel contraste avec la joie et les larmes des partisans de Chavez qui eux n'ont presque rien à perdre.
"Le capital est une force internationale. Il faut, pour la vaincre, l'union internationale, la fraternité internationale des ouvriers." Lénine
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ianovka
 
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