(El convidado de piedra @ jeudi 25 octobre 2007 à 07:02 a écrit : Bah oui, il a fini delirant peut-être esquizofrene et alors?
Schuman, Donizetti ont fini fous à lier, faut il balancer leur musique aussi?
Reich faut lire la Cuirase Caractérielle pour se faire une idée de ses idées, si on veut savoir de quoi on parle.
La represion sexuelle était pour lui source des maintes problèmes. Ce que tout bon curé se fera un plaisir à dementir (ou à confirmer?). C'est à la base de ses idées.
Je le trouve plutot dans la ligne que après Simone de Beauvoir a suivi avec son Deuxième Sexe (elle a fait sans da Conclusion reférence à Marx aussi) mais à part cela, ce n'est qu'une forme idéologique proche de la petite bourgeoisie radicalisée, pas de quoi faire un fromage.
Taper sur un type malade Ca ne sert à rien.
Je ne suis pas assez doué pour savoir si il était atteint de maladie mentale ou si c'était un simple charlatan doublé d'un escroc. Parce que ses accumulateurs d'orgone et ses cures c'était pas gratuit.
Mais dire qu'il a "fini" malade c'est un abus de langage. Comme je l'ai dit plus haut, ses délires sur l'orgone et les accumulateurs datent de 1933, il a alors 36 ans.
Et qu'on ne vienne pas faire la comparaison avec des peintres ou des musiciens schizophrènes. On a affaire ici a de la science, à quelqu'un qui prétend guérir ceux qui souffrent, dans le cas de Reich, la vegetotherapie ou l'organotherapie pouvaient guérir tout, des névroses au cancer. Les conséquences sont bien plus grave qu'un morceau de musique, fût il mauvais. C'est pour exercice illégal de la médecine qu'il a été emprisonné, après avoir manifestement causé la mort de quelque uns de ses patients. Il est d'ailleurs mort en prison.
Ces délires ou escroqueries (au choix) son contemporains de ses fameux écrits si appréciés par certains ici. C'est pourquoi j'ai tenu a mettre en perspective en donnant cette courte bio. Qui permet de relativiser le contenu de certaines citations prétentieuses.
Je ne pense pas que quoi que ce soit de valable ait eu une quelconque chance de sortir de la tête de quelqu'un persuadé de pouvoir mettre en fuite des soucoupes volantes grace à l'énergie émise pendant un orgasme.