(tomaz @ dimanche 7 septembre 2008 à 22:33 a écrit :(Jenlain @ dimanche 31 août 2008 à 12:42 a écrit :en ce moment, je lis un "classique" : Introduction à l'économie politique, de Rosa Luxembourg.
J'ai lu le 1er chapitre, très bien, elle critique l'économie politique des intellectuels bourgeois de l'époque et, à partir de cette critique, introduit le "socialisme scientifique", basé sur une analyse scientifique de l'économie dans le cadre de la production capitaliste.
J'attaque tout juste le deuxième chapitre sur le communisme primitif, donc je peux pas encore en dire grd chose.
voila
- Jenlain
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par Jenlain » 08 Sep 2008, 19:20
par tomaz » 09 Sep 2008, 12:22
ah d'accord je te laisse cependant le lien des éditions Smolny, basé à toulouse, cette asso d'édition propose des textes méconnus ou non réédités du mouvement ouvrier, ils ont l'air d'etre assez proche du courant "communiste de gauche"
le lien : édition Smolny
le lien : édition Smolny
- tomaz
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par com_71 » 12 Sep 2008, 19:18
Un livre qui n'est disponible qu'en anglais, je crois :
"Quest" d'Infeld (celui qui a travaillé avec Einstein). L'autobiographie d'un scientifique de haut niveau, plus ouvert sur les questions de société que la moyenne dans ce milieu. Il raconte (je n'en suis qu'à la moitié) comment l'ambiance pesante parmi les juifs polonais, plus l'antisémitisme chronique dans haute société polonaise et autrichienne, ont représenté pour lui une chape de plomb qui a failli lui faire renoncer à sa vocation...
"Quest" d'Infeld (celui qui a travaillé avec Einstein). L'autobiographie d'un scientifique de haut niveau, plus ouvert sur les questions de société que la moyenne dans ce milieu. Il raconte (je n'en suis qu'à la moitié) comment l'ambiance pesante parmi les juifs polonais, plus l'antisémitisme chronique dans haute société polonaise et autrichienne, ont représenté pour lui une chape de plomb qui a failli lui faire renoncer à sa vocation...
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
-
com_71 - Message(s) : 6402
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par jedi69 » 13 Sep 2008, 12:07
Wesh Les amis !!!
Bien ou bien ?
J'ai finis par lire une série de livres qui trainaient dans "mon programme de lecture"
"Les temps difficile" de Dickens
Pas mal du tout, bon je m'attendais à plus de vie des ouvriers en Angleterre au début de la révolution industrielle, mais, c'est pas mal, ça passe très bien ... comparé à Germinal, c'est mieux, c'est plus vivant j'ai trouvé.
"La Garde Blanche" de Mikhaïl Boulgakov
Sur la guerre civile en Ukraine, en fin, sur fond de guerre civile, on voit monter la tension, la pression de la révolution chez les officiers et sous officiers tsaristes, c'est trop bien, excellent, en plus c'est court.
"Comment vaincre le fascisme" de Trotsky
Bon, bah, excellent, un recueil de plusieurs analyses de Trotsky centré sur L'Allemagne de 1930 à 1933, c'est vraiment le drame, ça fout vraiment la mort ... la sociale démocratie, la bureaucratie stalinienne, et l'opposition de gauche trop peu nombreuses ... une classe ouvrière la plus éduqué de la planète à l'époque, démoralisé, paralysé par sa direction, ses directions ...
C'est la qu'on comprend toute l'importance des militants, des dirigeants implantés dans la classe ouvrière, dans le prolétariat, indépendant ... centralisme démocratique, clandestinité, groupes armés, une direction politique au service réel, intime des travailleuses, travailleurs.
Quand on voit aujourd'hui ce genre de situation :
"L'ainé des Orphelins" de Tierno Monémembo
C'est au Rwanda à l'époque du Génocide ... ça aurait pu être en Yougoslavie, en Tchétchénie, A New-York durant les Attentats, en Irak, en Afghanistan, à la nouvelle Orléans, dans le sud ouest asiatique durant le Tsunami, les émeutes de la faim ... des enfants, des adultes, des ouvriers, des paysans livrés à eux même, à la bourgeoisie, à la petite bourgeoisie, perdu sans militants, sans dirigeants, sans éducations, sans traditions politique ou bien peu ...
Si vous avez d'autres livres dans ce genre ...
et il manque plus que je finisse :
"Une Histoire populaire des Etats Unis" d'Howard Zinn
J'en ai lu presque tout, c'est excellent aussi ... on voit que les états Unis ne se contente pas de ses frontières, et ça depuis longtemps ... construit par les vagues d'immigrations, par le pillage de sa main d'oeuvre mais des zones d'influences au 4 coin du monde, mais aussi exportant, imposant sa production agricole, industrielle, financière, militaire au 4 coins de la planète ... en fait, il y pas de frontière ... la bourgeoisie et même le prolétariat les a déjà transgressé, bien entamé ...
voilà, voilà ...
Et après, je m'attaque à "la Chine".
A+
Bien ou bien ?
J'ai finis par lire une série de livres qui trainaient dans "mon programme de lecture"
"Les temps difficile" de Dickens
Pas mal du tout, bon je m'attendais à plus de vie des ouvriers en Angleterre au début de la révolution industrielle, mais, c'est pas mal, ça passe très bien ... comparé à Germinal, c'est mieux, c'est plus vivant j'ai trouvé.
"La Garde Blanche" de Mikhaïl Boulgakov
Sur la guerre civile en Ukraine, en fin, sur fond de guerre civile, on voit monter la tension, la pression de la révolution chez les officiers et sous officiers tsaristes, c'est trop bien, excellent, en plus c'est court.
"Comment vaincre le fascisme" de Trotsky
Bon, bah, excellent, un recueil de plusieurs analyses de Trotsky centré sur L'Allemagne de 1930 à 1933, c'est vraiment le drame, ça fout vraiment la mort ... la sociale démocratie, la bureaucratie stalinienne, et l'opposition de gauche trop peu nombreuses ... une classe ouvrière la plus éduqué de la planète à l'époque, démoralisé, paralysé par sa direction, ses directions ...
C'est la qu'on comprend toute l'importance des militants, des dirigeants implantés dans la classe ouvrière, dans le prolétariat, indépendant ... centralisme démocratique, clandestinité, groupes armés, une direction politique au service réel, intime des travailleuses, travailleurs.
Quand on voit aujourd'hui ce genre de situation :
"L'ainé des Orphelins" de Tierno Monémembo
C'est au Rwanda à l'époque du Génocide ... ça aurait pu être en Yougoslavie, en Tchétchénie, A New-York durant les Attentats, en Irak, en Afghanistan, à la nouvelle Orléans, dans le sud ouest asiatique durant le Tsunami, les émeutes de la faim ... des enfants, des adultes, des ouvriers, des paysans livrés à eux même, à la bourgeoisie, à la petite bourgeoisie, perdu sans militants, sans dirigeants, sans éducations, sans traditions politique ou bien peu ...
Si vous avez d'autres livres dans ce genre ...
et il manque plus que je finisse :
"Une Histoire populaire des Etats Unis" d'Howard Zinn
J'en ai lu presque tout, c'est excellent aussi ... on voit que les états Unis ne se contente pas de ses frontières, et ça depuis longtemps ... construit par les vagues d'immigrations, par le pillage de sa main d'oeuvre mais des zones d'influences au 4 coin du monde, mais aussi exportant, imposant sa production agricole, industrielle, financière, militaire au 4 coins de la planète ... en fait, il y pas de frontière ... la bourgeoisie et même le prolétariat les a déjà transgressé, bien entamé ...
voilà, voilà ...
Et après, je m'attaque à "la Chine".
A+
- jedi69
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par artza » 18 Nov 2008, 09:51
Atelier 62 de Martine Sonnet chez Le temps qu'il fait.
Historienne au CNRS, l'auteure raconte avec beaucoup d'amour son père,
artisan charron-forgeron dans un village normand.
"L'économie" le contraint à lacher sa boutique comme il dit et de se faire embaucher aux Forges chez Renault à Billancourt.
La lente transformation d'un artisan rural et de sa famille catholique pratiquante, buveur de cidre en ouvrier parisien buveur de Primior " votre vin quotidien".
Transformation jamais vraiment aboutie.
C'est un vrai livre, super bien écrit et pas seulement avec les souvenirs admiratifs d'une petite fille intimidée par ce papa, si grand, si fort qui sait tout faire avec ses grosses mains et si silencieux mais aussi par une "chercheuse" qui a été piocher dans dans les rapports patronaux, les PV des séances du Comité d'Etablissement et les collections de La Voix de l'usine Renault (CGT) et de L'Echo des métallos (PCF).
Dommage qu'elle n'est pas eu la curiosité de consulter les bulletins Voix Ouvrière, elle aurait accédé à une appréciation bien plus proche de la vie ouvrière et une lecture plus critique de la presse stalinienne de l'usine et de sa politique qui s'appuyant sur les corporatismes, le patriotisme d'atelier, les revendications catégorielles eut pour résultat de ne voir aboutir aucune revendication essentielle sur la retraite et la garantie du salaire.
Ceux des Forges n'obtiendront jamais la retraite à 55 ans, pour un forgeron retraitable à 65 ans 57 étaient morts entre 41 et 61 ans!
Beaucoup au bout de 15 ou 20 ans de Forges sourds, les yeux brûlés, le dos cassé, des varices étaient déclassés, manoeuvre dans un autre atelier, avec un salaire diminué du 1/3 et au bout une retraite calculée sur un salaire de manoeuvre !
Un bouquin "ouvriériste de droite", l'auteure va pas être contente, elle doit avoir une autre idée d'elle-même, mais un livre à lire.
A offrir
Historienne au CNRS, l'auteure raconte avec beaucoup d'amour son père,
artisan charron-forgeron dans un village normand.
"L'économie" le contraint à lacher sa boutique comme il dit et de se faire embaucher aux Forges chez Renault à Billancourt.
La lente transformation d'un artisan rural et de sa famille catholique pratiquante, buveur de cidre en ouvrier parisien buveur de Primior " votre vin quotidien".
Transformation jamais vraiment aboutie.
C'est un vrai livre, super bien écrit et pas seulement avec les souvenirs admiratifs d'une petite fille intimidée par ce papa, si grand, si fort qui sait tout faire avec ses grosses mains et si silencieux mais aussi par une "chercheuse" qui a été piocher dans dans les rapports patronaux, les PV des séances du Comité d'Etablissement et les collections de La Voix de l'usine Renault (CGT) et de L'Echo des métallos (PCF).
Dommage qu'elle n'est pas eu la curiosité de consulter les bulletins Voix Ouvrière, elle aurait accédé à une appréciation bien plus proche de la vie ouvrière et une lecture plus critique de la presse stalinienne de l'usine et de sa politique qui s'appuyant sur les corporatismes, le patriotisme d'atelier, les revendications catégorielles eut pour résultat de ne voir aboutir aucune revendication essentielle sur la retraite et la garantie du salaire.
Ceux des Forges n'obtiendront jamais la retraite à 55 ans, pour un forgeron retraitable à 65 ans 57 étaient morts entre 41 et 61 ans!
Beaucoup au bout de 15 ou 20 ans de Forges sourds, les yeux brûlés, le dos cassé, des varices étaient déclassés, manoeuvre dans un autre atelier, avec un salaire diminué du 1/3 et au bout une retraite calculée sur un salaire de manoeuvre !
Un bouquin "ouvriériste de droite", l'auteure va pas être contente, elle doit avoir une autre idée d'elle-même, mais un livre à lire.
A offrir
- artza
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par kaïre » 18 Déc 2008, 22:27
De sang royal (Sinclair Lewis) (edit : 1948).
Histoire d'un blanc, petit bourgeois, très bien intégré dans une petite ville US, marié à une blanche, qui découvre qu'il a une goutte de sans noir venant d'un lointain ancêtre. Selon les lois ségrégationnistes de l'époque, il est "nègre".
Je ne raconte pas la suite. A mon avis, roman très intéressant sur la ségrégation et ses horreurs. Qui l'a lu ?
Histoire d'un blanc, petit bourgeois, très bien intégré dans une petite ville US, marié à une blanche, qui découvre qu'il a une goutte de sans noir venant d'un lointain ancêtre. Selon les lois ségrégationnistes de l'époque, il est "nègre".
Je ne raconte pas la suite. A mon avis, roman très intéressant sur la ségrégation et ses horreurs. Qui l'a lu ?
- kaïre
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