Informations Ouvrières

Message par Valiere » 20 Oct 2008, 08:15

d'accord ! il ne fallait pas relancer le débat et on n'est pas obligé de lire tous les fils et de participer à tous les débats.
Valiere
 
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Message par Vérié » 20 Oct 2008, 10:53

(artza @ dimanche 19 octobre 2008 à 08:39 a écrit :
Je ne croise plus des militants de ce courant depuis bien des années, sauf J-J Marie que j'écoute présenter ses livres à la fête de LO.

Je n'ai jamais eu l'impression d'être en présence d'un individu à l'intelligence particulièrement étouffée.


Etouffoir de l'intelligence et de l'esprit critique, quand il s'agit des point essentiels de la ligne du parti. Le PC des années staliniennes comptait de très brillants intellectuels dans ses rangs. Tant qu'ils restaient dans leur discipline, ça allait, mais quand ils parlaient de la politique du parti, ils s'alignaient sur les pires âneries.

a écrit :
Le PCI/PT/POI connait une dérive parallèle et semblable à celle de ses frêres ennemis "pablistes" de la LCR avec au fond la même politique.
Ca m'a toujours frappé.

La grande différence est affaire de style, de look, de comportement et de milieux de prédilection.

Les circonstances depuis une quarantaine d'année ont fait que les camarades de LO ont été beaucoup plus dans la proximité géographique plus que politique de la LCR.

La décennie précédente c'était l'inverse.

Peut-être, mais en plusieurs décennies les organisations et les gens évoluent, LO d'ailleurs comme le PCI/PT/POI ou la LCR (je ne dis pas de la même façon.)

a écrit :
Le "rata commun" c'est les embrouilles que servent les politiciens de gauche voir de droite à leurs électeurs qu'ils traitent en gogos

Non, la soupe du POI est tout de meme beaucoup plus indigeste pouor un estomac marxiste. Le courant LCR n'est jamais tombé dans le nationalisme.
Vérié
 
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Message par Sterd » 20 Oct 2008, 11:00

(Vérié @ lundi 20 octobre 2008 à 11:53 a écrit : Non, la soupe du POI est tout de meme beaucoup plus indigeste pouor un estomac marxiste. Le courant LCR n'est jamais tombé dans le nationalisme.

Peut être pas en France ...
Sterd
 
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Message par Zimer » 20 Oct 2008, 13:07

bon alors Vérié qui est une Fraction de ? ...lui même ...peut être , continue faute d'avoir une organisation , à distribuer les mauvais points aux un et au autres ....
Et désormais tout en s'en défendant il vole au secours de la LCR dés qu'il le peut ...

a écrit : (Vérié @ lundi 20 octobre 2008 à 11:53)
Non, la soupe du POI est tout de meme beaucoup plus indigeste pour un estomac marxiste. Le courant LCR n'est jamais tombé dans le nationalisme.


Bien-sûr que si !!! Il suffit de relire et de se souvenir de la campagne de la LCR au moment du référendum sur Maastricht ou bien des fois dans sa campagne du Non la LCR a emboité le pas de façon plus qu' ambigüe sur la campagne carrément chauvine du PCF ( une Ldc relate cela , ?? ) . Et il a d'autres moments d'ambigüité comme la défense du service militaire nationale , sans remonter aux grands frères du SU qui pendant la guerre n'ont pas hésité " à tendre la main à une bourgeoisie pensant français ...."


:emb: :emb: Bon ok moi aussi je distribue les mauvais points :emb: :emb:
Zimer
 
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Message par Vérié » 20 Oct 2008, 13:30

(Zimer @ lundi 20 octobre 2008 à 14:07 a écrit : bon alors Vérié qui est une Fraction de ? ...lui même ...peut être , continue faute d'avoir une organisation , à distribuer les mauvais points aux un et au autres ....
Et désormais tout en s'en défendant il vole au secours de la LCR dés qu'il le peut ...


Bon, je ne suis pas le porte-parole de l'Etincelle, je m'exprime ici à titre perso. Comme tout un chacun sur le FALO, du moins en principe, non ?

Quant à voler au secours de la LCR, c'est tout de meme très exagéré. Je partage l'essentiel des critiques de LO vis à vis de la LCR. Je connais les positions de la LCR depuis longtemps, mais je n'admet pas les critiques sectaires, caricaturales, excessives. Et je ne crois pas qu'on puisse mettre la LCR et le POI sur le meme plan comme le fait Artza. Avant 68, quand deux tout petits groupes, LO et les Lambertistes collaboraient, c'étaient d'autres militants, d'autres organisations, dans une vie antérieure, un autre univers. Ca n'a rien à voir avec la situation actuelle. En revanche, la collaboration récente avec la LCR, pour les Européennes, a montré que LO et LCR défendaient le meme plan d'urgence, les memes revendications immédiates etc. Encore aujourd'hui, en dépit des ambiguités qu'on peut lire dans Rouge ou entendre dans les discours de Beancenot, des minauderies en direction de Attac etc, sur le fond LO et la LCR tiennent un langage pour le moins très proche sur la crise. C'est le POI qui est passé dans un autre univers.
Vérié
 
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Message par com_71 » 20 Oct 2008, 19:57

(Vérié @ lundi 20 octobre 2008 à 14:30 a écrit : C'est le POI qui est passé dans un autre univers.

Vérié, lui, s'est contenté de changer de planète. :roll:
L’intérêt ne pense pas, il calcule. Les motifs sont ses chiffres. K. Marx, « Débats sur la loi relative au vol de bois » 1842.
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Message par Valiere » 21 Oct 2008, 05:57

désolé mais pour moi la défense des acquis, la défense des communes contre les regroupements forcés, ce n'est pas du nationalisme!
Valiere
 
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Message par Front Unique » 22 Oct 2008, 20:00

Informations ouvrières n° 19 Semaine du 23 au 29 Octobre 2008

L'ÉDITO PAR DANIEL GLUCKSTEIN

Des mesures d'urgence

20 OCTOBRE : l'usine Ford de Blanquefort, en Gironde, va fermer ses portes
pour dix semaines, jusqu'au 5 janvier 2009. Mille six cents travailleurs seront réduits au chômage partiel, perdant la moitié de leurs revenus mensuels. Kaufman et Broad annonce 166 suppressions d'emplois, et La Redoute, 672. Annonce de baisse d'activité pour 20 fournisseurs de PSA dans la région de Sochaux avec menace de suppressions de postes pour des centaines d'intérimaires, etc.

20 octobre : Mme Lagarde, ministre de l'Economie, annonce l'injection de 10,5 milliards d'euros dans le capital des six plus grandes banques françaises. Le gouverneur de la Banque de France précise que ces banques n'avaient « absolument pas besoin de fonds propres » ni « d'être recapitalisées », mais que « le seul objectif, c'est d'accompagner le financement de l'économie » !

D'un côté, des dizaines, des centaines de milliers de licenciements en préparation. De l'autre, des dizaines, des centaines de milliards pour les banquiers, les spéculateurs.

D'un côté, on « accompagne » le chômage partiel en diminuant le salaire de moitié. De l'autre, on « accompagne l'économie » en injectant des milliards d'euros dans six banques dont les actifs additionnés représentent plusieurs fois le produit intérieur brut (PIB) de la France ! Et cela en application du plan de l'Union européenne qui offre aux spéculateurs 1 700 milliards d'euros, dont 360 milliards pour la France !

C'est une honte ! Comment accepter ? Et surtout, comment comprendre l'attitude de ceux qui prétendent représenter la population laborieuse ? Le communiqué publié le 19 octobre par les secrétaires nationaux du Parti ouvrier indépendant (POI) pose la question : « Comment les députés du PS, un parti qui se prétend socialiste, peuvent-ils s'abstenir ? Comment le PCF, dont les députés ont voté contre, peut-il prétendre défendre les intérêts populaires en soutenant “l'urgente nécessité de sauver les institutions financières et les banques” (L'Humanité, 14 octobre) ?
Position partagée par la LCR de Besancenot, pour qui “il n'y a pas lieu, sur le
principe, de s'opposer au sauvetage des banques” (Rouge, 9 octobre). »

Une véritable catastrophe menace la classe ouvrière dans le monde entier. Déjà, le Bureau international du travail (BIT) prévient que le nombre de chômeurs dans le monde pourrait, en conséquence de la crise, passer de 190 millions à 210 millions, soit 20 millions de plus, dès l'année prochaine.

En outre, le BIT estime que le nombre de travailleurs vivant avec moins de 1 dollar par jour pourrait augmenter de 40 millions et celui des personnes gagnant moins de 2 dollars, de 100 millions dès 2009 ! Et encore ne s'agit-il que d'estimations.

Impossible de laisser faire la catastrophe ! Les mesures d'urgence sont connues, et notamment : le retrait du plan de 360 milliards pour les spéculateurs, l'interdiction pure et simple des licenciements. Des solutions simples que n'hésiterait pas à prendre un gouvernement décidé à ne pas céder aux exigences de l'Union européenne et à prendre le sort de la population en main. Un gouvernement dont la légitimité serait appuyée par le mandat confié par une Assemblée constituante souveraine.

Telles sont les propositions d'unité que les secrétaires nationaux du Parti ouvrier
indépendant (POI) soumettent à la discussion dans leur communiqué du 19 octobre.





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Message par Valiere » 29 Oct 2008, 08:45

j'ai l'impression que le NPA -LCR n'a toujours pas répondu à la demande de rencontre et de bataille commune!?
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Message par Front Unique » 31 Oct 2008, 21:59

Informations ouvrières n° 20 Semaine du 30 Octobre au 5 novembre 2008

L'ÉDITO PAR DANIEL GLUCKSTEIN

Y a-t-il un autre moyen ?

UNITÉ avec le gouvernement ? Ou bien unité pour bloquer la politique du
gouvernement ?

En cette période de crise qui menace les fondements de la société, la question est posée à tout le mouvement ouvrier. Le 23 octobre, Sarkozy a déclaré : « Nous risquons d'être confrontés partout à la révolte des classes populaires. » C'est un fait : les patrons multiplient les plans de « dégraissage », profitant de la situation pour l'aggraver encore et « purger » les secteurs jugés non rentables. La révolte gronde dans le pays. Et pourtant, le même Sarkozy, deux jours plus tôt, avait déclaré : « La crise que nous traversons ne doit en rien retarder les réformes. Elle doit au contraire les accélérer. »

Ce jour-là, Sarkozy mettait en place la commission Balladur/Mauroy chargée, dans un parfait consensus droite/gauche, d'accélérer le démantèlement de la République…

Faut-il aider le gouvernement à accélérer les contre-réformes ? Faut-il l'aider en
participant à la commission Mauroy/Balladur ou à la commission Ailleret chargée de préparer la privatisation de La Poste ? Faut-il l'aider en participant aux prétendues discussions sur les contre-réformes à l'école, à la santé ? Faut-il l'aider, en s'abstenant de manière favorable sur le plan des 360 milliards d'aide aux spéculateurs, comme l'a fait le Parti socialiste la semaine dernière ?

Les coups pleuvent. Renault ferme pour plusieurs semaines, PSA réduit son activité de 30 %, la CAMIF est liquidée. Faut-il aider le gouvernement dans ses contre-réformes ? Ce 28 octobre, Sarkozy a annoncé un plan de précarisation généralisée, sous couvert de « sécurité sociale professionnelle » (lire p. 4). Pièce maîtresse du plan : l'extension du contrat de transition professionnelle (CTP) supposé renforcer les garanties des travailleurs privés d'emploi. Mais une fois le CTP fini, que se passe-t-il ? Selon Les Echos, 6 travailleurs sur 10 se retrouvent sur le carreau après le CTP. Et Sarkozy exige des syndicats ouvriers qu'ils mettent au point avec lui la « feuille de route » de cette mesure anti-ouvrière !

Face aux vagues de suppressions d'emplois, le mot d'ordre est simple, celui posé dans l'unité des travailleurs et des syndicats à la CAMIF : « Retrait du plan, maintien de tous les emplois. » C'est le mot d'ordre des enseignants : « Retrait des mesures de Darcos, maintien du bac. » C'est le mot d'ordre des hospitaliers : « Retrait de la contre-réforme, maintien des hôpitaux, retour à la Sécurité sociale de 1945. » C'est le mot d'ordre de tous les fonctionnaires : « Retrait du plan de 50 000 suppressions d'emplois. »

De tous les secteurs de la classe ouvrière, monte une exigence qui tend à rassembler en un mot d'ordre : « Retrait du plan, de tous les plans, maintien des emplois, de tous les emplois, interdiction des licenciements, de tous les licenciements.»
Cela suppose que les organisations qui se réclament de la classe ouvrière et de la
démocratie rompent tout fil qui les relie aux plans de Sarkozy offrant 360 milliards pour les spéculateurs, plans dictés par l'Union européenne et la Banque centrale européenne (BCE).

Oui, la situation est dramatique. Mais elle n'est pas désespérée. Sarkozy a raison de s'inquiéter de la révolte des classes populaires. Elle mûrit dans tout le pays. Elle appelle une réponse claire : l'unité des travailleurs et des organisations, tous ensemble, dans l'action de classe unie pour faire reculer le gouvernement, interdire les licenciements, bloquer la spirale infernale.

Y a-t-il un autre moyen ?




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