Nathalie Arthaud, nouveau visage de Lutte ouvrière

Réunions publiques, fêtes et autre...

Message par Sterd » 24 Déc 2008, 07:54

("Nord Eclair" a écrit :Nathalie Arthaud, nouveau visage de Lutte ouvrière

Publié le mercredi 24 décembre 2008 à 06h00

La nouvelle porte-parole de Lutte ouvrière (LO), Nathalie Arthaud, 38 ans, se prépare pour les élections européennes du printemps sans prêter attention à ceux qui s'amusent de sa ressemblance physique avec Arlette Laguiller.

Succéder à un « animal » médiatique tel que la sextuple candidate aux présidentielles est risqué, elle le sait.
Alors, pour l'instant, elle fait le tour des médias pour se faire connaître : « Arlette est en train de passer le relais.

Bientôt, elle sera un peu plus dans l'ombre et moi un peu plus dans la lumière ».
Ironisant sur cette ressemblance physique qui focalise l'attention des médias, elle réplique qu'« il y a quand même 50% des femmes qui ont les cheveux courts ! ». « Je pense plutôt que l'on veut dire par là que nous ne sommes pas toutes les deux des pros de la politique », soutient cette agrégée d'économie.
D'une voix posée, elle raconte son parcours, plutôt classique: née dans la Drôme d'un père garagiste et d'une mère comptable, elle fait durant sa jeunesse un peu de musique - de la trompette - et surtout du sport.
A 15 ans, elle « monte » à Lyon, où elle devient pensionnaire en sports-étude, section volley-ball. Bac en poche, elle entre en hypokhâgne dans l'un des plus chics lycées de la capitale des Gaules, où elle rencontre quand même « quelques contestataires », comme elle.

Encartée à 20 ans
« C'est à 20 ans que je me suis vraiment engagée en politique et que j'ai pris ma carte à LO », souligne celle qui reste très discrète sur sa vie privée et confie juste qu'elle n'est pas mariée. Comme Arlette Laguiller.
Rapidement, elle exerce tous les petits boulots du militant de base, de la distribution de tracts devant les entreprises aux préparations de réunions. Et ce jusqu'à devenir porte-parole régionale du parti, lancé dans une politique de renouvellement et de rajeunissement de ses cadres.
Nathalie Arthaud, qui sera de tous les meetings au moment de la campagne des européennes, voit ce passage obligé comme « une tribune pour parler de (ses) idées ». « On n'est pas là pour prendre du galon, entamer un plan de carrière », affirme-t-elle. Son seul mandat électif est celui de conseillère municipale déléguée à la jeunesse à Vaulx-en-Velin, en banlieue lyonnaise, où elle réside.
Mais en attendant, il faut se faire connaître et les discours politiques, ce sera pour plus tard, même si elle n'oublie pas de marteler que la priorité « la plus urgente, la plus vitale » de LO, « c'est d'éviter à tout prix que les travailleurs payent la crise actuelle ».
Elle en oublierait presque le photographe qui la mitraille. « Ce n'est pas plus mal qu'on me prenne en photo, sourit-elle, la plupart de mes camarades ne savent toujours pas à quoi je ressemble ! »
Sterd
 
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Message par Zimer » 24 Déc 2008, 13:43

:33: :33: :33: Bon sympa ? ouais mais vraiment moins politique comme article tu meurs ! Et au passage
a écrit :« C'est à 20 ans que je me suis vraiment engagée en politique et que j'ai pris ma carte à LO »,
A 20 ans franchement c'est tardif comme engagement !!! :D :D
Zimer
 
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Message par pelon » 06 Jan 2009, 16:35

a écrit :
Portrait
Nathalie Arthaud : la nouvelle voix des travailleurs
LE MONDE | 06.01.09 | 14h01  •  Mis à jour le 06.01.09 | 14h02

Il a fallu s'y faire malgré l'agacement. Etre sans cesse traitée de "clone", d'"Arlette bis", elle a eu du mal. Depuis le 7 décembre jour où son organisation, sa famille, Lutte ouvrière l'a désignée nouvelle porte-parole, Nathalie Arthaud a dû "plonger", comme elle dit. Et se frotter aux clichés et questions amusées sur le "coiffeur de LO" qui l'énervent encore. "Alors toutes les filles qui ont les cheveux courts et des convictions ressemblent à Arlette", soupire-t-elle consternée.

La ressemblance est pourtant fugace. Avec un peu d'attention, les différences sont bien visibles. Lutte ouvrière a choisi une jeune femme de 38 ans - trente de moins que son aînée - qui n'a connu ni la guerre d'Algérie ni Mai-68. Nathalie Arthaud, cadette d'une famille de garagistes vivant dans un petit village de la Drôme, a fait des études supérieures quand Arlette avait quitté l'école après le certificat d'études.

Son allure sportive - jean et polaire zippée - peut tomber le temps d'une émission pour laisser place à un petit chemisier rouge pétant et coquet. Et si la doctrine trotskiste est toujours là, c'est avec une pédagogie particulière qu'elle est servie. Nathalie Arthaud fait bien partie de cette génération militante, trentenaire, fonctionnaire ; ces enfants de la crise qu'on retrouve tant à LO qu'à la LCR. Quand elle parle, son ton est passionné mais posé, sans ce pathos typique, cette rage de classe, dont Mme Laguiller avait fait sa marque de fabrique.

Sa première apparition télévisée remonte à 2003 sur France 2, alors invitée par Olivier Mazerolles comme représentante des enseignants en grève contre la réforme Fillon. "Elle s'était bien débrouillée", se souvient Eric Lahy, son ami le plus proche, militant lui aussi. Son nom est évoqué au congrès de LO deux ans plus tard, mais le lancement d'une inconnue à la présidentielle de 2007 est alors jugé trop risqué. La direction de Lutte ouvrière décide de garder Arlette et de tester plusieurs successeurs. Elles seront six à être lancées dans une sorte de concours de porte-parole dans les régions. C'est finalement Nathalie Arthaud qui sera choisie.

C'est au lycée du Parc à Lyon que cette jeune femme brune au sourire clair fait ses classes en trotskisme. Elle est entrée en contact avec ses camarades alors qu'elle était en sport-études puis interne en prépa. Elle passe ensuite un capet économie et gestion, puis l'agrégation mais choisit l'enseignement technique. Si elle est enseignante - le summum du petit-bourgeois pour LO des années Arlette -, elle veut être au plus près des "travailleuses et travailleurs".

Après un poste à Saint-Denis et Epinay-sur-Seine en Seine-Saint-Denis, elle se fait muter dans sa région mais à Rillieux-la-Pape et Villeurbanne, pour y enseigner en filière sciences et techniques de gestion, des classes où rares sont les enfants issus de la bourgeoisie. "J'aime ces élèves, car ils ont une curiosité plus grande", lâche-t-elle. C'est à Vaulx-en-Velin qu'elle s'est installée, au coeur de la ville la plus pauvre du Rhône. Elle y a retrouvé son petit noyau d'amis, trentenaires et à LO comme elle. Tous avec une vie ascétique.

A Lutte ouvrière, on ne se maquille guère et le souci du look est tenu pour une attention trop bourgeoise. Et toute question sur la vie privée est rapidement éludée. "Je ne suis pas mariée, car je suis pour l'union libre comme plein de gens à gauche", lance-t-elle amusée. Ce sera tout. Nathalie Arthaud garde ce côté nature se permettant juste un reflet auburn dans ses cheveux châtains.

Son petit appartement, un F3, n'est guère plus apprêté : un intérieur fonctionnel qui aurait presque des airs de studio d'étudiant. La bibliothèque est fournie mais sans ces rayons entiers de la littérature trotskiste, comme chez ses aînés. Tout juste quelques vieux incontournables militants comme Victor Serge ou Jan Valtin perdus au milieu des Jack London, Roger Martin du Gard ou Dostoïevski. Elle avoue une prédilection pour les romans qui racontent "des tranches de vie de gens qui refusent de subir". Sur sa chaîne, ce sont des voix de femmes qu'elle préfère comme Ayo ou Amy Winehouse.

Si elle assure avoir "une vie normale avec des amis bien vivants", elle semble tout faire avec un sérieux appliqué. La politique comme le sport qu'elle pratique à haute dose : aviron dans un club local, badminton, joggings longs et réguliers... Jusqu'à ses voyages qu'elle prépare et raconte longuement ensuite à ses amis. L'été 2008, elle était aux Etats-Unis, à Detroit, "pour voir à quoi ressemblait une ville industrielle sinistrée".

Elue à la direction nationale, Nathalie Arthaud est dans la ligne, sans états d'âme. L'enseignante a acceptér le tournant des municipales qui a vu le parti trotskiste s'allier au PS et au PCF et a été élue à Vaulx-en-Velin, conseillère déléguée à la jeunesse d'une municipalité communiste. Pour elle, l'engagement n'est pas un amusement mais un dévouement presque total. "Quand on milite, on s'engage et c'est déjà une responsabilité", lâche la jeune femme.

Entre la réunion hebdomadaire de la cellule, le comité de rédaction des bulletins d'entreprise, les distributions de tracts à la sortie des boîtes et les visites aux "contacts", son activité syndicale au SNES, il lui reste peu de temps. "Ça remplit une vie", dit-elle joliment. Quand elle parle d'elle, elle emploie le pronom indéfini. Pas par coquetterie, mais parce qu'à LO, tout est collectif. Jusqu'à son destin de porte-parole national. "Choisir une femme, c'était une volonté collective : on veut montrer que les femmes peuvent être des dirigeantes. Et Arlette y tenait particulièrement", avance l'élue.

Désignée, elle a suivi sans forfanterie. Elle sait que ce sera "difficile" de succéder à son aînée. A la LCR, on est dubitatif. "Avoir la même fougue et la même insolence de classe qu'Arlette, c'est compliqué surtout quand on est prof", remarque Alain Krivine. "Personne ne la connaît", renchérit Pierre-François Grond, membre de la direction du Nouveau Parti anticapitaliste. La critique la fait sourire : "Je n'ai pas la même aisance, mais Arlette aussi a commencé en totale inconnue." Et puis, "elle connaît dans le détail le quotidien des gens, elle apprendra", assure Stéphane Guyon, élu comme elle à la mairie de Vaulx-en-Velin.

Elle apprend vite effectivement. Le 14 décembre, quelques jours après sa nomination, elle était invitée à l'émission "Ripostes", sur France 5. "Arlette Laguiller peut être tranquille", a glissé en aparté un Serge Moati bluffé.

En choisissant sa nouvelle porte-parole dans son vivier de jeunes profs, nouvelle classe ouvrière déclassée, LO tente son "relookage". Avec un Besancenot au féminin qui doit maintenant se faire un nom.

Sylvia Zappi
pelon
 
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Message par Ottokar » 06 Jan 2009, 18:18

Sans vouloir chipoter à tout prix...
a écrit :cette jeune femme brune au sourire clair

sur la photo qui illustre l'article, Nathalie est sinistre, genre "toi, tu m'emmerdes"... alors qu'elle est effectivement assez souriante. Ils l'ont particulièrement embêtée ou dans les 50 photos prises ils n'ont choisi QUE celle où elle ne souriait pas ?
a écrit :...noyau d'amis, trentenaires et à LO comme elle. Tous avec une vie ascétique.

A Lutte ouvrière, on ne se maquille guère.... Son petit appartement, un F3, n'est guère plus apprêté : un intérieur fonctionnel qui aurait presque des airs de studio d'étudiant.

Si elle assure avoir "une vie normale avec des amis bien vivants", elle semble tout faire avec un sérieux appliqué. La politique comme le sport.. Jusqu'à ses voyages qu'elle prépare... l'été 2008, elle était aux Etats-Unis, à Detroit, "pour voir à quoi ressemblait une ville industrielle sinistrée".

cela se confirme, on ne rigole pas tous les jours, à LO ! Tu m'étonnes, qu'elle ne sourie pas, la Nathalie vue par le Monde !

Remarquez comment la même chose racontée autrement change de tonalité : "un appartement simple, qu'elle aménage au mieux avec sa paye de simple enseignante dans une banlieue populaire, des passions comme tout le monde, le sport, les voyages, en gardant une attention pour les gens, même dans ce temple du capitalisme, aux USA où elle a vu aussi l'envers du décors, Détroit et les banlieues aussi sinistrées que sa propre banlieue où elle vit et travaille...
a écrit :Elue à la direction nationale, Nathalie Arthaud est dans la ligne, sans états d'âme. L'enseignante a accepté le tournant des municipales qui a vu le parti trotskiste s'allier au PS et au PCF et a été élue à Vaulx-en-Velin, conseillère déléguée à la jeunesse d'une municipalité communiste. Pour elle, l'engagement n'est pas un amusement mais un dévouement presque total.

en plus c'est une marionnette, qui accepte tous les tournants "sans état d'âme"... vraiment on ne se marre pas, à LO ! D'abord qu'est-ce qu'elle en sait si Nathalie était d'accord ou pas ? Même si elle n'avait pas été d'accord, une fois la ligne décidée démocratiquement, elle serait solidaire de son parti, comme tout un chacun.

Mais penser qu'elle est une dirigeante, qui participe à l'élaboration d'une ligne, qu'elle la comprend, la décide et l'applique parce que qu'elle l'a choisie, cela ne lui vient pas à l'esprit, cette journaliste. On pourrait écrire la même chose sur elle : "Sylvia Zappi reproduit sans états d'âmes les sentiments du milieu qu'elle fréquente, présentant une jeune femme normale et vivante sous des allures de robot, arrivant à rendre antipathique quelqu'un qu'elle ne connaît même pas..."

Bon allez, on a une page dans le Monde et si Nathalie n'a que ça à affronter, ça ira encore. Arlette a eu pire.
Ottokar
 
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Message par artza » 06 Jan 2009, 18:21

(pelon @ mardi 6 janvier 2009 à 16:35 a écrit : Portrait
Nathalie Arthaud : la nouvelle voix des travailleurs

Pas plus, pas moins.
Si c'est Le Monde qui le dit ;)
artza
 
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Message par Jul » 06 Jan 2009, 22:01

et krivine et le npa qui en refoutent une couche.... la grande classe....
Jul
 
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Message par Faber » 07 Jan 2009, 10:40

a écrit : aux USA où elle a vu aussi l'envers du décors, Détroit et les banlieues aussi sinistrées que sa propre banlieue où elle vit et travaille...


Premièrement, Nathalie vit à Vaulx en Velin et travaille à Rillieux (détail de quelque kilomètres).
Deuxièment, il est un peu pénible que Vaulx en Velin (autant que Rillieux d'ailleurs) soit présenté comme sinistre et/ou sinistré. A moins d'être totalement allergique aux grandes tours, aux petites zones industrielles, aux équipements sociaux et culturels (crèches, écoles, centres sociaux, terrains de sports, espace vert, même un cinéma et un planétarium) certes insuffisants mais néanmoins plus nombreux que dans la plupart des villes de l'agglomération lyonnaise, aux enseignants mobilisés et à un certain nombre d'autre détails qui font le quotidien d'une banlieue populaire, Vaulx en Velin est tout sauf sinistre. On peut même choisir, comme Nathalie de s'y installer.

Petite provoc ;)
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Message par jedi69 » 07 Jan 2009, 13:20

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?



Un portrait qui a du être fait rapidement après le congrès :

Sur le journal de M6 18/12/08

J'ai fait le tour du sit officiel, j'ai pas trouvé ... c'est peut être une édition régionale.

A+
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Message par Ottokar » 07 Jan 2009, 13:58

(Faber @ mercredi 7 janvier 2009 à 09:40 a écrit : Petite provoc ;)

provoc pure, je ne connais quasiment pas Lyon ni ses banlieues ! Détroit n'est pas sinistrée partout d'ailleurs, il y a de très beaux musées, le centre ville est très US genre La Défense et l'aéroport est assez extraordinaire, avec un métro suspendu !
Ottokar
 
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Message par jedi69 » 07 Jan 2009, 15:25

Wesh les amis !!!

Bien ou bien ?


(Ottokar @ mercredi 7 janvier 2009 à 12:58 a écrit :
(Faber @ mercredi  7 janvier 2009 à 09:40 a écrit : Petite provoc  ;)

provoc pure, je ne connais quasiment pas Lyon ni ses banlieues ! Détroit n'est pas sinistrée partout d'ailleurs, il y a de très beaux musées, le centre ville est très US genre La Défense et l'aéroport est assez extraordinaire, avec un métro suspendu !


J'avais pas calculé ... en même temps, c'est pas très important.

Vaulx, Rilleux ... comme Bron, saint Priest, Vénissieux comme pas mal de banlieues de l'Est Lyonnais, c'est pas terrible ...

Même s'il y a une politique de rénovation, on sait que c'est en dessous des besoins de la population laborieuses ...

Alors sinistré, c'est peut être un peu fort, Lyon c'est pas une ville industrielle comme dans les régions du nord ... c'est la métallurgie, et surtout la chimie et le commerce qui y prédomine, des secteurs un peu moins atteint par la crise économique.

En tout cas Vaulx en Velin et Rilleux sont des villes de travailleuses, travailleurs et comme tel ... c'est pas St cyr au mont d'Or, les investissements ne coulent pas à flots dans l'urbanisme, les structures publiques .... on peut pas en rajouter dans le tout gris, austère, hostile comme font les journalistes, ou "les rappeurs" :sleep: Mais ce que dit Ottokar, c'est pas ça

a écrit :
Remarquez comment la même chose racontée autrement change de tonalité : "un appartement simple, qu'elle aménage au mieux avec sa paye de simple enseignante dans une banlieue populaire, des passions comme tout le monde, le sport, les voyages, en gardant une attention pour les gens, même dans ce temple du capitalisme, aux USA où elle a vu aussi l'envers du décors, Détroit et les banlieues aussi sinistrées que sa propre banlieue où elle vit et travaille...


Il y met de la couleur ... et il y en a chez les travailleuses, travailleurs .... et chez les révolutionnaires !

A+
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