Journal de Décembre
a écrit :Leur économie a fait faillite. Ne les laissons pas nous y entraîner !
Cela fait des années maintenant que la grande bourgeoisie nous fait payer sa crise par le chômage et la vie chère. Ainsi à la rentrée Philips, Valeo ou Gates à Nevers ont licencié des travailleurs en intérim. Avec l'aggravation de la crise actuelle , même sans en connaître l'évolution, on sait d'ores et déjà que c'est aux travailleurs et aux classes populaires que patrons et gouvernants vont encore présenter la note. Le gouvernement en a appelé à "l'unité nationale". Mais quand les affaires marchent, la classe capitaliste en caisse seule les bénéfices. Quand ça va mal, elle voudrait que ceux qu'elle exploite payent encore. L'économie capitaliste fait faillite et l'État, ici comme ailleurs, préserve les grands groupes industriels et banquiers à coups de milliards. Non, travailleurs et grands patrons ne sont pas dans la même galère, ils n'ont pas les mêmes intérêts. L'unité qu'il va nous falloir, c'est celle des travailleurs contre la bourgeoisie pour nous préserver de la ruine. Depuis trente ans, la faillite de leur économie de marché et de la libre entreprise, soi-disant moteur de la société, est de plus en plus manifeste. C'est une économie de fous dont la seule loi est de faire le plus de profits le plus vite possible. Et c'est cela qui amène aujourd'hui toute la société à la catastrophe. Ceux qui nous parlent de "moraliser" ou de "réguler" ce système nous trompent. La seule régulation qu'ait jamais connue le capitalisme, c'est la crise. Et la seule "régulation" que connaissent les gouvernements, c'est pressurer toute la population pour lui extorquer les milliards que les riches ont perdus au casino de la spéculation. La seule issue réaliste aujourd'hui est bien de reconstruire une société où l'on produise cette fois effectivement pour satisfaire les besoins des populations, et dirigée par elles, sous leur contrôle, et cela c'est le communisme.
Geneviève LEMOINE
Conseillère municipale Lutte Ouvrière