(luc marchauciel @ vendredi 27 février 2009 à 13:21 a écrit :(Sterd @ jeudi 26 février 2009 à 19:31 a écrit :(porto @ jeudi 26 février 2009 à 12:50 a écrit : La question ce n'est pas tant l'homosexualité et la simple mention de l'opposition à l'homophobie dans des textes sur un site que votre point de vue sur... le NPA.
Faites donc mention de votre opposition a l'homophobie sur le site du NPA et venez ensuite nous faire la leçon. Les sous entendus et les accusations sur la prétendue homophobie de LO n'en ai trop entendu.
Juste pour faire un rectificatif factuel à ce que dit Sterd.
Exctraits des principes fondaterus adoptés au congrès du NPA, donc "l'équivalent du Qui somes-nous ?"de LO. Et c'est dispo sur le site du NPA :a écrit :
Nous voulons construire un système d'organisation collective qui favorise et encourage l'épanouissement individuel de toutes les personnes, “ une association où le libre développement de chacun est la condition du libre développement de tous ” (Le Manifeste communiste de Marx et Engels de 1848), où l’être humain soit considéré comme une fin et non plus un moyen. Le système capitaliste s’appuie sur un ensemble de normes de domination et sur la hiérarchisation des populations ; les minorités sont ainsi confrontées aux pressions morales, à la stigmatisation, au rejet ainsi qu’aux violences verbales, morales et physiques lorsqu’elles refusent d’obéir à ces normes et de se conformer à l’ordre établi. Le socialisme implique la fin de toutes les oppressions, de tout racisme et de toute discrimination ; le respect des cultures, des langues, des orientations sexuelles, des opinions philosophiques, religieuses, de la laïcité des administrations et pouvoirs publics.
En particulier, il implique la fin de l'oppression spécifique des femmes, antérieure au capitalisme mais que ce dernier a intégrée et instrumentalisée à ses propres fins. On retrouve cette oppression dans toutes les sphères de la société et elle traverse toutes les classes sociales, sous des formes diversifiées. L’oppression des femmes s’imbrique aux autres types de domination : l’exploitation de classe, le racisme, ou la violence contre les individus qui ne correspondent pas aux normes hétérosexistes. Aucun être humain ne sera libre si la moitié de l'humanité reste dans une position subordonnée, victime de la division sexuée du travail, des discriminations dans l'entreprise ou dans la vie politique, de la double journée de travail, de la famille patriarcale, des violences dans le cadre domestique, au travail, dans la rue, etc. La lutte des femmes contre leur oppression est un aspect essentiel de la lutte contre la domination capitaliste. Il n'y aura pas de socialisme sans libération complète des femmes. Et la libération des femmes, notamment des milieux populaires, nécessite la fin du règne de la loi du profit et l’existence d’une nouvelle société fondée sur la satisfaction des besoins sociaux.a écrit :
L’écologie, le féminisme, les luttes LGBTI, l’antiracisme, l'antifascisme, l’internationalisme, la lutte contre toutes les formes de discrimination et d’oppression, d’exclusion des personnes handicapées, des malades, la solidarité entre les générations ne sont pas des postures de seconde importance, mais sont au cœur de notre projet.a écrit :
Nous luttons sans concession contre les oppressions, contre les discriminations et violences et oppressions vécues par les personnes lesbiennes, gays, bis, trans et intersexes. Nous revendiquons la pleine et entière égalité des droits pour les personnes LGBTI.
Ces oppressions expriment la haine des sexualités et des identités qui ne correspondent pas aux normes hétérosexuelles et de genre.
Allez, pour faire plaisir à Sterd : il y a aussi dans ces principes fondateurs une horreur sur le refus de la production d'OGM, qui pour le coup fait moyen-âgeux.
C'est très bien caché. Mais je reitère. Dans le "Qui sommes nous ?" du NPA lisible a cette adresse http://www.npa2009.org/node/24 il n'est aucunement fait mention d'homophobie. Dans un obscur article noyé dans des kilos de résolutions, c'est pas vraiment l'équivalent d'un "Qui sommes nous".