Démontage d'antennes-relais : l'Académie de médecine

Et lutte contre les pseudo-sciences et les obscurantismes

Message par Vérié » 24 Avr 2009, 10:00

Voici un article qui résume assez bien l'état des lieux. (L'expert Sterd estimera sans doute qu'il a été écrit par un "débilo").


a écrit : Faut-il avoir peur des antennes-relais ?
Alors que les plaintes contre les antennes-relais se multiplient, une table ronde se tiendra jeudi à Paris sous l’égide du ministère de la santé, pour tenter de voir plus clair sur les risques sanitaires

Les décisions judiciaires sur la téléphonie mobile se multiplient. Les opérateurs Orange, SFR et Bouygues Telecom ont tour à tour été contraints par des tribunaux à démonter des antennes-relais de téléphonie mobile. Dernier rebondissement en date, le juge des référés du tribunal de grande instance d’Angers a interdit, le 5 mars, l’installation d’une antenne-relais par Orange dans le clocher d’une église à Notre-Dame d’Alençon (Maine-et-Loire).

Les magistrats invoquent la nuisance pour les riverains, les éventuels risques sanitaires et se réfèrent au principe de précaution. C’est dans ce contexte tendu que doit se tenir jeudi au ministère de la santé la table-ronde « radiofréquence, santé et environnement ».

Le boom des technologies sans fil a abouti à l’installation en France de 49 000 antennes-relais de téléphonie mobile (qui se sont ajoutées aux émetteurs d’ondes TV, radio, police…), dont 2 000 nouvelles antennes pour la seule année 2008, à la généralisation des bornes wi-fi et au développement des puissants réseaux wimax (Worldwide Inter operability for Microwave Access) de transmission de données à haut débit. Et il faudra toujours plus d’antennes pour satisfaire les nouveaux usages de la téléphonie, notamment l’Internet mobile haut débit.

L’État s’est ainsi engagé à réduire la « fracture numérique » et à garantir l’accès de tous à ces technologies, notamment en imposant une obligation de couverture nationale aux opérateurs. Cette politique a abouti à la création d’un brouillard électromagnétique généralisé, dénoncent aujourd’hui plusieurs associations. Les scientifiques, appelés à la rescousse, sont aujourd’hui dans l’impossibilité de trancher le débat sur l’impact sanitaire à long terme des expositions chroniques aux champs électromagnétiques. Petit tour d’horizon des questions qui se posent.
Y a-t-il des risques sanitaires ?

Les médecins reçoivent de plus en plus de personnes qui soupçonnent les antennes-relais installées à proximité de leur domicile d’être à l’origine de maux de tête, d’insomnies ou de fatigue. Ce qui laisse perplexe les scientifiques. « On multiplie les études en laboratoire et à chaque fois le résultat est le même : on ne trouve pas d’effets sanitaires sur le vivant », explique Philippe Lévêque, physicien au département ondes et systèmes associés du laboratoire Xlim du CNRS à Limoges.

Seule réserve : la prudence est recommandée aux personnes équipées d’un stimulateur cardiaque ou de tout autre implant actif, en raison des problèmes de compatibilité électromagnétique. Toutefois le laboratoire de toxicologie expérimentale de l’Ineris, l’Institut national de l’environnement industriel et des risques, reconnaît qu’« il n’est pas possible de garantir absolument l’innocuité à long terme d’une exposition chronique, bien que de faible intensité, aux rayonnements » émis par les antennes.

Dernièrement, un élément supplémentaire a été versé au débat. L’exposition maximale aux ondes ne se situerait pas à proximité de la source émettrice, mais à plusieurs centaines de mètres de celle-ci, selon l’étude du chercheur du CNRS Jean-François Viel. Information vivement contestée par les associations Agir pour l’environnement et Priartem (« Pour une réglementation de l’implantation des antennes-relais de téléphonie mobile »), qui ont publié en riposte les résultats de l’analyse de 250 mesures effectuées par l’Agence nationale des fréquences (ANFR). Mesures qui « ne confirment pas de lien entre l’éloignement et l’exposition ».
Y a-t-il des risques imputables au téléphone lui-même ?

Lorsque le téléphone est plaqué contre l’oreille au cours d’une communication, la tête est soumise à des champs électromagnétiques (CEM) plus élevés que ceux émanant des antennes. Certains scientifiques supputent que les CEM jouent un rôle sur la partie du cerveau la plus souvent exposée au téléphone, en augmentant la perméabilité de la barrière hémato-encéphalique, cette muraille qui protège le cerveau de l’entrée de tout agent pathogène, et en détériorant l’ADN des cellules nerveuses (effet génotoxique). En outre, les ondes joueraient également un rôle sur le système immunitaire et sur la sécrétion d’hormones.

En 2000, le Centre international de recherche sur le cancer (CIRC/OMS) à Lyon s’est interrogé sur le risque de développer une tumeur du cerveau ou du nerf auditif chez les « forts utilisateurs » de téléphone et a lancé l’enquête épidémiologique Interphone. « Nos résultats indiquent une tendance générale, mais la marge statistique d’erreur est trop grande pour trancher définitivement », ont indiqué Élisabeth Cardis et Martine Hours en 2007 pour la partie française. Aujourd’hui encore, les chercheurs des différents pays n’arrivent pas à se mettre d’accord sur l’interprétation finale de l’enquête.En revanche, tout le monde s’accorde sur la nocivité des lignes à très haute tension (THT). Les champs que ces lignes émettent ont été classés par l’OMS dans le niveau 2 b («peut être cancérogène pour l’homme ») sur l’échelle de cancérogénicité qui en comporte 4. Ils seraient à l’origine de cas de leucémies lymphoïdes aiguës chez l’enfant.
Sait-on mesurer l’effet « brouillard électromagnétique » ?

Chacun est exposé à un cocktail d’ondes. C’est donc l’impact de l’exposition chronique à ce que certains appellent le « brouillard électromagnétique » ambiant qu’il conviendrait de mesurer. Un défi que nombre de laboratoires tentent de relever. Ainsi le projet européen Muse, non encore avalisé par la Commission, a précisément vocation à étudier sur des rats et des souris l’impact cumulé d’ondes GSM, UMTS et wi-fi.

Le projet Multipass (pour Multiple Sources Exposure Assessment), soutenu par l’Agence nationale de la recherche, ambitionne de mettre au point un seuil global d’exposition, toutes ondes confondues. Cette exposition se calcule en puissance maximale absorbée par kilogramme (dite débit d’absorption spécifique ou « DAS »).

Cette puissance doit être, pour une technologie donnée, au maximum de 0,08 watt par kilogramme (W/kg) pour le corps entier et au maximum de 2 W/kg pour 10 grammes de tissus. « La mise au point d’un DAS global est très compliquée : on ne peut pas simplement cumuler les différents champs, car certains s’additionnent tandis que d’autres s’annulent entre eux », explique Philippe Lévèque.

Enfin, parmi les nombreux projets, l’Agence française de sécurité sanitaire de l’environnement et du travail (Afsset) publiera en septembre son expertise scientifique basée sur la comparaison des résultats de plus de 600 études épidémiologiques publiées. L’idée est de « faire émerger une tendance qui n’apparaîtrait pas de façon claire dans aucun des articles pris séparément », explique l’agence.
Faut-il revoir les normes ?

Les seuils d’exposition maximum recommandés par la Commission européenne (fixés sur la base de ceux émis par l’OMS) sont depuis 1999 de 28 volts par mètre (V/m) pour la radio FM, de 31 à 41 V/m pour la télévision, et de 41 à 61 V/m pour la téléphonie mobile en fonction des fréquences utilisées. Ces seuils sont jugés trop élevés par les associations.

Le Parlement européen vient de leur donner raison. Les députés ont adopté une résolution le 2 avril dernier qui « prie instamment » la Commission de réviser ses seuils et de publier chaque année un rapport sur le niveau de rayonnement électromagnétique dans l’Union.

Plusieurs pays ont déjà légiféré pour réduire les expositions. Ainsi en Belgique, la région Bruxelles capitale a fixé le seuil pour les antennes-relais à 3 V/m. En Italie, le seuil est de 6V/m dans les lieux de vie. Suisse, Luxembourg, Pologne, Slovénie… ont également abaissé les seuils.

Toutefois, les associations jugent cet effort encore insuffisant. Agir pour l’environnement et Priartem demandent que la valeur d’exposition chronique soit fixée à 0,6 V/m. Tandis que les opérateurs s’opposent à l’abaissement de normes qui renchérit le coût des installations. S’agissant des normes applicables en milieu professionnel, la Commission a retardé de quatre ans la mise en œuvre de la directive de 2004 sur les CEM au travail, qui n’interviendra donc pas avant le 30 avril 2012.
Peut-on améliorer les technologies ?

Le champ des possibles est vaste. Progressivement, l’amélioration de la sensibilité des récepteurs soumet les usagers à des puissances moindres. Mais les choix techniques et économiques tendent à privilégier les technologies sans fil. Les opérateurs tablent en effet sur un abandon progressif du filaire pour s’affranchir des fils électriques qui longent les routes et n’avoir que quelques mâts relais qui portent loin.

Rien techniquement n’interdit cependant de durcir les normes des antennes, de mutualiser les réseaux (pour l’instant chaque opérateur déploie son propre réseau d’antennes) et de privilégier le filaire pour la téléphonie et Internet dans les habitations et les bureaux. Priartem demande que tout ordinateur soit vendu et pré-installé avec un fil et que le dispositif wi-fi soit sur option, et non pas l’inverse comme c’est le cas actuellement. Rien enfin ne justifie techniquement la déferlante de bornes wi-fi par logement, ni le fait que les bornes soient toujours en mode « veille ».
Quelles sont les bonnes pratiques ?

Elles consistent d’abord à privilégier les technologies filaires. En cas d’usage d’une boîte wi-fi, il est conseillé de ne pas l’installer à proximité du lit et de l’éteindre lorsqu’elle n’est pas en usage. En effet, même si le niveau de champs hors usage est très faible, la borne wi-fi reste active et consomme de l’énergie.

Pour le téléphone mobile, il convient d’acheter un appareil présentant un « DAS » le plus faible possible, dont la mention est désormais obligatoire sur les fiches de vente, et de ne pas en faire un usage abusif. Les meilleurs appareils affichent 0,3 W/kg. Pour réduire « l’exposition passive », il est recommandé d’éteindre son portable et d’éviter de le garder en permanence sur soi ou sur sa table de chevet car, même éteint, il reste en communication avec sa messagerie.

Pour téléphoner, il est conseillé d’utiliser une oreillette et un microphone filaire (kit piéton) inclus dans tous les coffrets depuis 2000, et d’éloigner l’appareil le plus possible de l’oreille, surtout en début d’appel lorsque la puissance est la plus forte.

Enfin, mieux vaut éviter de téléphoner en cas de mauvaise réception et plus encore à partir d’un véhicule en mouvement qui freine le passage des ondes par effet « cage de Faraday » et oblige le téléphone à sans cesse rechercher un nouvel émetteur, et donc à fonctionner en permanence à la puissance d’émission maximale. Il faut savoir en effet qu’il y a un facteur mille entre le niveau mini et maxi. Enfin, le téléphone portable est déconseillé pour les enfants non pubères et les femmes enceintes.

Denis SERGENT
La Croix
Vérié
 
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Message par Sterd » 24 Avr 2009, 12:02

(varié a écrit :Je suis vraiment surpris que l'expert Sterd n'ai pas réussi à faire bénéficier de ses lumières tous les gens qui discutent en ce moment du sujet.


Tu sais, je ne fais que répéter l'argumentaires de l'OMS, des académies des Sciences et de Médecine, des différentes revues scientifiques et médicales comme Nature ou le British Medical Journal et autres, tous des incompétents comparés à tes amis ostéopathes et homéopathes dont tu nous as fait partager les pétitions

Aucune étude, aucun scientifique, aucune donnée épidémiologique à l'appui de ces fadaises. Tous les articles de journalistes (catholiques de surcroit) n'y feront rien.

Il faudra un jour que quelqu'un explique comment une antenne émettant des signaux à 861MHz avec une puissance de 200kW ne présente aucun danger alors qu'une autre qui émet des ondes de 900MHz avec une puissance de 20W provoque le cancer.
Et il faudra aussi expliquer quels sont les phénomènes biologiques qui entrent en jeu. Parce que encore une fois : Aucun phénomène biologique n'a pu être mis en évidence.

Vérié, le mieux est que tu arrêtes cette discussion, tu t'es déjà que trop ridiculisé. Moi de mon côté je ne lacherai pas prise. Cette fois j'ai ai plus qu'assez de te voir pérorer sur des sujets dont tu ne connais rien
Sterd
 
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Message par Vérié » 24 Avr 2009, 13:00

Rappelons l'origine de cette discussion.

-L'académie de médecine publie un communiqué, visiblement pour voler aux secours des opérateurs, après une condamnation à retirer une antenne. Or le porte-parole de l'Académie de médecine est Aurengo, lié à EDF et Bouygues.

-Des forumeurs visiblement très proches de l'AFIS signalent la parution d'un dossier sur la question des mobiles et des antennes relais dans sa revue SPS.
Or, tous les auteurs de ce dossier ont des liens directs avec EDF, Bouygues et d'autres opérateurs.

-Sterd se prétend compétent. Moi pas. Mais pour quelles raisons ferais-je confiance à Sterd et à l'Afis, plutôt qu'aux professeurs Belpomme, Leruse, Carlo et pas mal d'autres qui disent le contraire ?

La propension de Sterd à faire des amalgammes grossiers et à multiplier les insultes n'est pas de nature à inspirer confiance, quelles que puissent être ses compétences réelles ou auto-proclamées.

Je suis surpris aussi de constater que Pangloss et Luc Marchaudel - qui s'expriment pourtant plus posèment - ne soient pas plus choqués de constater que SPS n'a fait appel qu'à des auteurs liés aux opérateurs, sans le préciser. Seul Luc a promis de le signaler à ses amis de SPS.

Par ailleurs, j'ai demandé qu'on me donne le nom d'autres scientifiques, sans aucun lien avec les opérateurs, qui seraient aussi catégoriques sur l'inocuité des antennes et mobiles. J'attend.

Dans ces conditions, je le répète, pour quelles raisons devrait-on faire confiance à un clan de scientifique plutot qu'à un autre ?

La question n'est pas d'essayer de faire taire ceux qui ont des doutes en mettant en avant ses propres compétences, comme le fait Sterd. Pouvons nous imaginer un économiste ou un sociologue qui dirait à un syndicaliste : "Taisez-vous, vous n'y connaissez rien. Je suis un spécialiste." ? Certes l'économie et la sociologie ne sont pas des sciences exactes, néanmoins la démarche est la même : on prétend interdire à ceux qui n'auraient pas bac + 12 en ondes électroùmagnétiques d'essayer de comprendre les enjeux et de s'inquiéter.

Pour quelles raisons le commun des citoyens devrait-il raisonner différemment des autorités politiques, des journalistes etc, qui constatent que le débat n'est pas clos et que la communauté scientifique n'est pas unanime ?

Si nous étions dans une société socialiste, comment le problème serait-il abordé ? Interdirait-on aux citoyens de base de se préoccuper du problème et de s'inquiéter ? Il me semble qu'on désignerait des commissions de spécialistes qui procéderaient à des études et rendraient des comptes à la population sous forme de synthèses accessibles à tous. Ensuite, la population déciderait.

Or, aujourd'hui, même si des intérêts privés interfèrent, comme ceux des opérateurs et fabricants, ou d'autres du côté des "anti", nous constatons que ce débat n'est pas tranché. C'est du moins ce qu'ont compris les pouvors publics, les journalistes etc, qui ne sont pas nécessairement plus "débilos" que les experts auto-proclamés comme Sterd.
Vérié
 
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Message par Sterd » 24 Avr 2009, 16:47

Toi qui m'a l'air bien doué. Pourrais tu développer ton affirmation de ce matin comme quoi les ondes TV (450~860 MHz) ne "sont pas les mêmes fréquences" que les ondes qui servent au GSM (900MHz) et par la même occasion pourrais tu me donner les références des travaux des "scientifiques sérieux" auxquels tu faisais allusion.
Si tu pouvais donner une indication quand aux effet biologiques induits par cette différence de 40MHz je serais vivement intéressé.

Merci.
Sterd
 
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Message par Vérié » 24 Avr 2009, 16:58

(Sterd @ vendredi 24 avril 2009 à 16:47 a écrit : Toi qui m'a l'air bien doué. Pourrais tu développer ton affirmation de ce matin comme quoi les ondes TV (450~860 MHz) ne "sont pas les mêmes fréquences" que les ondes qui servent au GSM (900MHz) et par la même occasion pourrais tu me donner les références des travaux des "scientifiques sérieux" auxquels tu faisais allusion.
Si tu pouvais donner une indication quand aux effet biologiques induits par cette différence de 40MHz je serais vivement intéressé.

Merci.

Je ne vais certainement pas m'engager sur le terrain de la discussion scientifique. Ce qui n'aurait aucun sens. Le Pr Leruse du CRIIREM l'affirme, de même que Carlo dans son livre, où il évoque aussi les radars de l'armée américaine etc.

Je te le répète : pourquoi aurais-je davantage confiance dans l'AFIS que dans le CRIIREM, Carlo et des quantités d'autres gens ?



Voici un exemple d'étude sur les effets des ondes sur l'organisme. Peut-être s'agit-il de charlatans. Mais je n'ai aucun moyen de le savoir et il y en a beaucoup d'autres de ce genre.

a écrit :
Nouvelle étude préoccupante sur les effets des ondes radio
Par Valéry MARCHIVE, le 25 juin 2008

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3Tags : WiFi - mobiles - santé

Les résultats très tranchés d’une nouvelle étude menée à l’université catholique de Louvain, en Belgique, pourraient renforcer les positions des tenants de l’application du principe de précaution aux téléphones mobiles et aux points d’accès WiFi.

L’étude lancée en 2002 par Dirk Adang à l’université catholique de Louvain apporte de nouveaux appuis à ceux qui prônent l’application du principe de précaution aux téléphones mobiles et aux points d’accès WiFi.

Cette étude a été menée sur une période de 18 mois, avec des rats exposés à des champs électromagnétiques « à des niveaux conformes aux standards internationaux en vigueur. » Cette durée correspond à 70 % de la durée de vie de ces animaux, « soit en moyenne 27 V/m à raison de deux heures par jour, sept jours sur sept », précise Dirk Adang dans un entretien accordé au quotidien belge Le Soir.

Et le quotidien de lever le voile sur les principales conclusions de l’étude : le taux mortalité des rats exposé est doublé ; l’exposition à long terme à des micro-ondes provoque un stress dans la formation du système sanguin, même à faible dose, avec l’augmentation des globules blancs comme en réaction à une agression.

Plus d’une centaine de cadavres de rats ont été conservés pour autopsie, notamment dans le but de savoir si l’exposition a entrainé un vieillissement prématuré de leur organisme.

Reste à étudier la question de l’extension de ces résultats à l’homme, avec lequel le rat partage 90 % de son patrimoine génétique. Mais gageons que cette étude vient déjà renforcer les convictions de ceux qui recommandent la prudence vis-à-vis de tous nos gadgets communicants modernes.


Vérié
 
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Message par Sterd » 24 Avr 2009, 17:23

(Vérié @ vendredi 24 avril 2009 à 17:58 a écrit : Je ne vais certainement pas m'engager sur le terrain de la discussion scientifique.

Tu m'étonnes :sygus:

("varié" a écrit :Le Pr Leruse du CRIIREM l'affirme


le CRIIREM :sygus:

Je parlais de scientifiques. J'aimerai connaître la liste de leurs travaux et les revues dans lesquelles ces travaux ont été publiés.

D'autre part ma question était plus précise. Tu as affirmé il y a quelques heures que les ondes TV et GSM "ce n'était pas les mêmes fréquences" et que du coup (je suppose) c'était pas pareil. Et que tout ça était affirmé par des "scientifiques sérieux" (*). J'aimerai avoir les noms et les travaux de ces scientifiques sérieux qui pourraient nous éclairer sur les effets biologiques de la différence de 40MHz (860 vs 900) entre les deux.





(*) Scientifique sérieux, ce n'est ni le CRIIREM, ni les Hométopathes, ni un consultant sur internet. Scientifique sérieux ça obeit à une définition précise : Quelqu'un qui publie des travaux dans une revue à comité de lecture.

Sterd
 
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Message par Vérié » 24 Avr 2009, 17:32

a écrit :
Scientifique sérieux, ce n'est ni le CRIIREM, ni les Hométopathes, ni un consultant sur internet.

Toujours les amalgames. Pourquoi, selon toi, les gens qui ont mené l'étude de Loudain ne seraient-ils pas sérieux ?

On en revient toujours au même problème : à tes yeux, quiconque conteste "ton
point de vue" (enfin celui de l'AFIS etc) est un charlatan par définition. En quoi Aurengo ou Veyret, rémunérés par Bouygues, sont-ils plus sérieux que Leruse ? :33:

Si le critère des publications scietifiques est le seul valable(1), selon toi, pourquoi les pouvoirs publics ne se rendent-ils pas à cette évidence ? Ils sont manipulés par les charlatans ? Il y a des Raspoutine et des Cagliostro dans les ministères et les commissions qu'ils mettent sur pied, et cela dans le monde entier ?
__
1) Reste à voir si les "anti" n'ont pas eux aussi "publié". Je me renseignerai.
Vérié
 
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Message par Sterd » 24 Avr 2009, 17:34

Et mes travaux et mes scientifiques pour la différence entre les ondes TV et les ondes GSM c'est quand ?
Sterd
 
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Message par Vérié » 24 Avr 2009, 17:55

J'ai fait une petite recherche sur le PR ou le DR (?) Le Ruz (et non Leruse comme j'avais écrit de mémoire) qui affirme qu'il y a une différence entre les diverses catégories d'ondes.

a écrit :
Re : Pierre Le Ruz ? Dr ou Pr ? En Biophysique ou en Physiologie ?

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Suppression de la citation inutile d'un message précédent.
JPL, modérateur

Si, si, il a publié:http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/1...ubmed_RVDocSum

Comme j'ai été intrigué, j'ai donc cherché sur Science Direct, il a bien publié 2 articles en collaboration avec 2 personnes de l'Insa Lyon.

Il fait partie de Association Biologie Prospective Environnement à Rennes, qui n'a pas de site Internet.

Docteur en Biologie, oui, j'ai trouvé sa thèse sur SUDOC (1980 à Rennes I).
Professeur, non.

Docteur= Thèse de doctorat
Professeur = Thèse "HDR" après avoir enseigné quelques années, les MC passent une "super thèse" pour devenir Professeur et pouvoir guider les doctorants.

Bon, grâce à ta question, j'ai trouvé une bonne revue dédiée aux effets électromagnétiques:
Bioelectromagnetics


Le Ruz n'est donc peut-être pas l'Einstein des ondes, mais il a une certaine compétence.

Par ailleurs, à propos des radars, même Veyret reconnait qu'un radar peut être dangereux à courte distance. Il y a donc une dangerosité potentielle dont les seuils restent à définir.
Vérié
 
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Message par Sterd » 24 Avr 2009, 18:02

Fascinant tes diversions pour ne pas répondre aux questions posées. Ce matin tu as affirmé avec aplomb un truc, j'aimerai que tu me donnes les sources sur lesquelles tu te bases. Ca semble pas très compliqué pourtant.
Sterd
 
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