(logan @ samedi 31 octobre 2009 à 17:32 a écrit : Je comprends mieux verié, tu en es resté à 1971...
Le sujet du fil est le soit disant arrêt de la croissance des forces productives depuis 1938, 1971 c'est en plein dedans.
(erou @ samedi 31 octobre 2009 à 13:35 a écrit : Une fois de plus,vous confondez croissance de la production et croissance des forces productives
Non, c'est toi qui ne comprends rien, et ça devient très très lourd. Les forces productives c'est justement tout ce qui sert à produire. Si la production augmente c'est que les forces productives croissent. Et la production industrielle a augmenté dans des proportions géométriques (puisque le terme exponentiel prête a confusion) depuis 70 ans. Plusieurs graphiques ont été postés qui le montrent sans l'ombre d'un doute. Quel que soit le domaine de la production que l'on regarde on a eu des croissances de l'ordre de 20 à 100 fois la croissance de la population depuis la guerre. Et ça ça n'aurait jamais été possible si les forces productives avaient cessé de croitre tout ce temps.
Tes contorsions pour essayer de changer les définitions sont vaines et pathétiques.
La société si on veut la changer il vaut mieux essayer de la comprendre telle qu'elle est plutôt que comme on a (mal) compris un texte propagandiste vieux de 70 ans.
(Sinoue @ samedi 31 octobre 2009 à 21:28 a écrit : " une société ne disparaît jamais tant qu'elle est capable de développer les forces productives"
a écrit : Artza
Pour ce qui est d'aujourd'hui à lire ce forum, c'est la grande panade entre ceux qui se contente de réciter des textes "anciens" comme des moines thibétains et ceux qui s'extasient sur un développement "exponentielle"
(Zimer @ lundi 5 octobre 2009 à 22:48 a écrit :a écrit :Le capitalisme n'a plus la même capacité de "révolutionner" depuis longtemps. Il est devenu un frein du point de vue du développement des forces productives et un facteur de conservation essentiel dans le domaine des rapports sociaux. Bien sûr, les sciences et les techniques n'ont pas cessé de progresser, quoique d'une façon fortement marquée par la prédominance des intérêts privés, par la concurrence, par les brevets, etc. Mais ce ne sont pas les progrès techniques qui donnent à une économie capitaliste de plus en plus parasitaire la capacité de se saisir de ces progrès techniques pour accroître de façon significative les forces productives. De l'utilisation de l'énergie nucléaire à la militarisation de l'espace dès qu'il a commencé à être maîtrisé, nombreuses sont les illustrations de la propension du capitalisme à transformer des inventions majeures non pas en moyens d'accroître les forces productives, mais en moyens de destruction.
Par-delà les variations cycliques, inhérentes à l'organisation capitaliste de l'économie à tous les stades de son développement, c'est le caractère impérialiste, à dominante financière, de l'économie capitaliste, qui constitue un obstacle devant une nouvelle ère d'essor des forces productives.
Quand Lénine ou Trotsky décrivaient l'impérialisme comme l'âge sénile de l'organisation capitaliste de l'économie, ils n'émettaient pas un jugement moral. Ils constataient que cette organisation économique est arrivée au bout du rouleau du point de vue du développement des forces productives.
Ni l'un ni l'autre ne s'attendaient à ce que cet ordre social se survive si longtemps et que "l'âge sénile" soit ô combien plus long que cette jeunesse où, pour reprendre le mot du Manifeste communiste, le capitalisme a accompli des "merveilles".
Trotsky a vécu assez longtemps pour connaître une partie du prix que l'humanité a dû payer pour cette survie avec la grande dépression de 1929, le fascisme et le nazisme, la Seconde Guerre mondiale et, de façon indirecte, la dégénérescence bureaucratique du premier Etat ouvrier.
Et même les "trente glorieuses", ces trois décennies la moitié à peine, en réalité qui passent aujourd'hui pour l'âge d'or perdu du capitalisme de l'après-guerre, n'avaient en réalité rien de glorieux pour la société. Pas seulement parce que le sort de la classe ouvrière ne s'est amélioré que comparativement à la guerre et ses lendemains immédiats. Mais parce qu'elles ne représentaient nullement cette période d'essor économique que décrivent ses laudateurs, pour qui la croissance du produit intérieur brut équivaut à un accroissement des forces productives, alors que le premier inclut les faux frais de l'économie capitaliste, jusques et y compris les dépenses d'armement, le coût du militarisme, sans même parler des retombées diverses du trafic de la drogue et du crime organisé.
a écrit :
Le capitalisme n'a plus la même capacité de "révolutionner" depuis longtemps.
a écrit :
Par-delà les variations cycliques, inhérentes à l'organisation capitaliste de l'économie à tous les stades de son développement, c'est le caractère impérialiste, à dominante financière, de l'économie capitaliste, qui constitue un obstacle devant une nouvelle ère d'essor des forces productives.
a écrit :
elles ne représentaient nullement cette période d'essor économique que décrivent ses laudateurs, pour qui la croissance du produit intérieur brut équivaut à un accroissement des forces productives, alors que le premier inclut les faux frais de l'économie capitaliste, jusques et y compris les dépenses d'armement, le coût du militarisme, sans même parler des retombées diverses du trafic de la drogue et du crime organisé.
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