a écrit : Quijote
Et c 'est improprement que l 'on a parlé d'antisémitisme par rapport l 'Inquisition au 16 ème siècle C 'était idéologique , (...)
Mais dans ce cas , la meilleure façon d 'éviter les équivoques , c'est justement de ne pas employer ce terme d"islamophobe
Franchement, voilà des arguties assez minables. L'inquisition du 16ème siècle, quel rapport ?
Nous ne sommes pas des universitaires, qui cherchent à définir le meilleur mot en fonction de son étymologie, de toute l'histoire du phénomène etc.
La vraie question est déjà de reconnaître que nous en présence d'une forme particulière d'hostilité et de stygmatisation de la population musulmane et d'origine musulmane. Cela, certains cherchent à le nier, alors que d'autres se revendiquent franchement "islamophobes". Une fois que nous sommes bien d'accord sur le développement de ce phénomène inquiétant, qui n'est ni exactement du racisme - pas seulement - ni exactement de la xénophobie puisque la plus grande partie des personnes ciblées sont françaises, on peut discuter du nom à lui donner.
De fait, comme chaque observateur peut le constater, il s'agit pour les démagogues d'utiliser "la peur de l'Islam" et de tout ce qui s'y rapporte de près ou de loin. Le terme "Islamophobie" convient donc parfaitement, puisque cela veut exactement dire cela, et il s'est logiquement imposé. Il s'est imposé parce qu'il définit parfaitement le phénomène, et non parce que des islamistes l'auraient créé, comme le répète à satiété Valière. Islamophobie ne signifie pas critique de la religion musulmane, mais phobie d'une religion spécifique.
Alors, personnellement, je ne vais pas à chaque fois écrire "campagnes de haine contre les Musulmans, la religion musulmane, les personnes d'origine musulmane etc". Si tu trouves un autre mot, qui te parait moins prêter à "confusion", lance le.
Mais, je crains que, derrière cette querelle de vocabulaire, il n'y ait un refus beaucoup plus grave d'admettre le caractère de ces campagnes et le danger qu'elles représentent, puisque certains n'avaient pas immédiatement compris ou voulu comprendre la signification de la campagne contre la burqa, en lui prêtant naïvement un caractère positif.