Je commence "Vivre dans le fceu" (Confessions) de Marina Tsvetaeva.
Quelqu'un connait-il?
C'était une poètesse russe qui eurt une liaison avec Rilke.
Elle nait à Moscou et son mari s'engage chez les blkancs en 1917, elle fuira la Russie après avoir subi la famine et perdu une fille. Une autre sera déportée en goulag. Elle vivra en exil à Prague, Paris, puis retournera en URSS, fera des appels désespérés à Staline, Beria, et se suicide en 1941.
Tout cela, elle l'a écrit.
Autre chose, je suis très intéressé par Herta Müller, (nobel de littérature) quelqu'un a -t-il un avis sur son oeuvre?
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Vous lisez quoi en ce moment ?
par serj » 23 Jan 2010, 02:03
Je lis en ce moment "la danseuse de Mao" de Xiu Xiaolong, qui est un auteur de polar exilé de Chine depuis bientôt 20 ans. Il décris à travers ses polars le ShangaI du début des années 90. Son meilleur (enfin mon préféré) c'est "meurtre d'une héroine rouge".
Vous le commencez.....vous le finissez
Vous le commencez.....vous le finissez
- serj
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par Valiere » 25 Jan 2010, 09:31
Béa de Capri à Carnon » de Paul Villach
Une oasis culturelle et érotique
L'auteur de ce roman ne nous a pas habitués à un tel thème et, pour une première expérience, c'est un coup de maître.
Il réussit à nous entraîner vers les nymphes du désir et de l'expérience érotique en usant sans en abuser de son talent de narrateur.
Les descriptions des scènes d'amour sont d'une rare densité et d'un réalisme qui frise l'interdiction s'il fallait transformer ce livre en film.
Cette œuvre cinématographique serait d'ailleurs difficilement réalisable...
Les deux amants sont deux professeurs, l'un marié et vivant une vie de couple de toute quiétude et de tendresse, l'autre, Béa, divorcée sautant d'aventure en aventure jusqu'à la rencontre fortuite de l'homme avec qui elle mène une quête culturelle et sexuelle.
Nous sommes transportés dans toute l'Italie et à chaque halte, le spectateur a droit à une visite guidée de découverte des musées, de sculptures et de la nature ambiante, ponctuée de nuits d'amour…
Le lecteur ne se lasse pas et ne pense pas du tout être un voyeur...Il est invité aimablement à participer aux ébats merveilleux.
Évitons de reproduire une nuit parmi d'autres où l'astre du plaisir est à la fois immuable et renouvelé pour ne reprendre que la fin du chapitre relatif à l'escale d'Orvieto :
« Elle s'offrait au plaisir sans réserve comme la façade gothique au soleil. Ses convulsions ont déclenché les miennes. Je me suis alors jeté à corps perdu dans la gloire où Béa toute vive se consumait déjà en plein soleil. »
Arriveront-ils à gommer les différences, à fusionner les cultures, à se construire une vie de couple où le plaisir renouvelé et recherché fait oublier les tracas de la vie ?
Au-delà des péripéties et du retour des empêcheurs de vivre et de bâtir que sont les administrations-voyous de l'éducation nationale qu'a toujours combattu l'auteur ;
au-delà des petites lâchetés de professeurs prêts pour servir leur – parfois - piètre carrière à soutenir un principal, « parfaitement inculte » qui veut et réussi à annuler deux voyages pédagogiques ;
il reste comme le rappelle l'auteur, l'érotisme, « seule oasis où goûter de courts moments d'éternité » !
N'hésitez pas à acheter et à lire ce livre qui vous fera rêver... Mais attention, préparez vous : dès que le fruit est mordu, le lecteur ne veut pas gâter son plaisir, il veut continuer et terminer ce roman dont certains chapitres succulents peuvent être dégustés avec délectation !
Quel talent !
Jean-François CHALOT
Paul Villach, “Béa de Capri à Carnon”, Éditions Lacour, Nîmes, janvier 2010, 247 pages., 20 euros.
editions-lacour.com ou editions-lacour.fr
Une oasis culturelle et érotique
L'auteur de ce roman ne nous a pas habitués à un tel thème et, pour une première expérience, c'est un coup de maître.
Il réussit à nous entraîner vers les nymphes du désir et de l'expérience érotique en usant sans en abuser de son talent de narrateur.
Les descriptions des scènes d'amour sont d'une rare densité et d'un réalisme qui frise l'interdiction s'il fallait transformer ce livre en film.
Cette œuvre cinématographique serait d'ailleurs difficilement réalisable...
Les deux amants sont deux professeurs, l'un marié et vivant une vie de couple de toute quiétude et de tendresse, l'autre, Béa, divorcée sautant d'aventure en aventure jusqu'à la rencontre fortuite de l'homme avec qui elle mène une quête culturelle et sexuelle.
Nous sommes transportés dans toute l'Italie et à chaque halte, le spectateur a droit à une visite guidée de découverte des musées, de sculptures et de la nature ambiante, ponctuée de nuits d'amour…
Le lecteur ne se lasse pas et ne pense pas du tout être un voyeur...Il est invité aimablement à participer aux ébats merveilleux.
Évitons de reproduire une nuit parmi d'autres où l'astre du plaisir est à la fois immuable et renouvelé pour ne reprendre que la fin du chapitre relatif à l'escale d'Orvieto :
« Elle s'offrait au plaisir sans réserve comme la façade gothique au soleil. Ses convulsions ont déclenché les miennes. Je me suis alors jeté à corps perdu dans la gloire où Béa toute vive se consumait déjà en plein soleil. »
Arriveront-ils à gommer les différences, à fusionner les cultures, à se construire une vie de couple où le plaisir renouvelé et recherché fait oublier les tracas de la vie ?
Au-delà des péripéties et du retour des empêcheurs de vivre et de bâtir que sont les administrations-voyous de l'éducation nationale qu'a toujours combattu l'auteur ;
au-delà des petites lâchetés de professeurs prêts pour servir leur – parfois - piètre carrière à soutenir un principal, « parfaitement inculte » qui veut et réussi à annuler deux voyages pédagogiques ;
il reste comme le rappelle l'auteur, l'érotisme, « seule oasis où goûter de courts moments d'éternité » !
N'hésitez pas à acheter et à lire ce livre qui vous fera rêver... Mais attention, préparez vous : dès que le fruit est mordu, le lecteur ne veut pas gâter son plaisir, il veut continuer et terminer ce roman dont certains chapitres succulents peuvent être dégustés avec délectation !
Quel talent !
Jean-François CHALOT
Paul Villach, “Béa de Capri à Carnon”, Éditions Lacour, Nîmes, janvier 2010, 247 pages., 20 euros.
editions-lacour.com ou editions-lacour.fr
- Valiere
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par Valiere » 25 Jan 2010, 11:42
Béa de Capri à Carnon » de Paul Villach
la maison d'édition est une maison d'édition différente, militante
quant au livre, voici la couverture
[img:1vku23n5]http://forumamislo.net/uploads/post-9-1264499403.jpg[/img:1vku23n5]
la maison d'édition est une maison d'édition différente, militante
quant au livre, voici la couverture
[img:1vku23n5]http://forumamislo.net/uploads/post-9-1264499403.jpg[/img:1vku23n5]
- Valiere
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par Valiere » 30 Jan 2010, 09:44
« Ne vous retournez pas »
roman spécial suspense
de Maud Tabachnik
La « bête immonde » a frappé et frappe encore, l'un de ses objectifs étant de liquider le policier et le reste de sa famille.
Que les personnes sensibles s'abstiennent ! :
l'assassin qui d'ailleurs dit obéir à un devoir divin, ne fait pas dans la dentelle.
Un tueur de cet envergure qui torture,décapite, et pratique le cannibalisme est un professionnel, « démoniaque » mais non dénué d'intelligence.
Ce fou de dieu, chrétien semble t-il, croisera sans les rencontrer d'autres fous de dieu, les islamistes qui, dans cette Amérique d'aujourd'hui ou de demain multiplient les attentats aveugles.
La terreur s'infiltre et s'installe.
Qui y a t-il de commun entre ce « serial killer » et ces islamistes? Rien à priori et pourtant...
Les réflexions du monstre froid Nichols nous invitent à nous interroger sur les « raisons » qui peuvent pousser certains hommes à se transformer en bouchers:
« Se surpasser, aller au delà de soi, s'imposer de nouvelles épreuves au risque d'y perdre la vie, n'était-ce pas ce que le Seigneur avait toujours demandé, le servir dans la tiédeur ou la prudence n'était pas Lui plaire. Dieu exigeait toujours plus de Ses fils. »!?
Cette auteure nous plonge dans un monde très noir, laissé à la merci de quelques psychopathes, qu'ils soient mus par une pulsion personnelle incompréhensible ou par un conditionnement .
Si la police peut effectivement jouer sa partition qui consiste à rechercher les assassins, à entraver et empêcher les attentats, ce n'est pas une société militarisée où les hommes et les femmes contrôlés voient leurs libertés rognées qui réussira à éradiquer la terreur.
La réponse à cette problématique ne sera pas donnée mais l'auteur réussit à nous interpeler tout en nous entraînant dans une course effrénée et passionnante
roman spécial suspense
de Maud Tabachnik
La « bête immonde » a frappé et frappe encore, l'un de ses objectifs étant de liquider le policier et le reste de sa famille.
Que les personnes sensibles s'abstiennent ! :
l'assassin qui d'ailleurs dit obéir à un devoir divin, ne fait pas dans la dentelle.
Un tueur de cet envergure qui torture,décapite, et pratique le cannibalisme est un professionnel, « démoniaque » mais non dénué d'intelligence.
Ce fou de dieu, chrétien semble t-il, croisera sans les rencontrer d'autres fous de dieu, les islamistes qui, dans cette Amérique d'aujourd'hui ou de demain multiplient les attentats aveugles.
La terreur s'infiltre et s'installe.
Qui y a t-il de commun entre ce « serial killer » et ces islamistes? Rien à priori et pourtant...
Les réflexions du monstre froid Nichols nous invitent à nous interroger sur les « raisons » qui peuvent pousser certains hommes à se transformer en bouchers:
« Se surpasser, aller au delà de soi, s'imposer de nouvelles épreuves au risque d'y perdre la vie, n'était-ce pas ce que le Seigneur avait toujours demandé, le servir dans la tiédeur ou la prudence n'était pas Lui plaire. Dieu exigeait toujours plus de Ses fils. »!?
Cette auteure nous plonge dans un monde très noir, laissé à la merci de quelques psychopathes, qu'ils soient mus par une pulsion personnelle incompréhensible ou par un conditionnement .
Si la police peut effectivement jouer sa partition qui consiste à rechercher les assassins, à entraver et empêcher les attentats, ce n'est pas une société militarisée où les hommes et les femmes contrôlés voient leurs libertés rognées qui réussira à éradiquer la terreur.
La réponse à cette problématique ne sera pas donnée mais l'auteur réussit à nous interpeler tout en nous entraînant dans une course effrénée et passionnante
- Valiere
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par Lannig » 02 Fév 2010, 14:07
[quote=" (bennie @ dimanche 25 octobre 2009 à 17:15"]
Je lis le dernier numéro de la revue XXI, que j'apprécie beaucoup.
Cette revue veut proposer du journaliste approfondi, sérieux, qui ne surffe pas sur l'écume de l'actualité. Les articlessont bien écrits, et les sujets très variés, souvent très intressants et la mise en page très soignée.
Je donne un lien vers le site. Y-a-t-il d'autres forumers accros à cette revue?
http://www.leblogde21.com/article-37052357.html
:mf_bookread:
Moi ! Je suis abonné. J'avais lu un article sur Le Monde.fr tiré de cette revue sur les îles du Pacifique Les iles Marshalloù les USA avaient fait leurs essais de bombes nucléaires, c'est le numero de juin ou de juillet. Comme je ne trouvais pas en kiosque, je me suis abonné.
Très bonne revue et surtout plein d'article de fonds. Bon c'est pas non plus des révolutionnaires qui font les articles mais on y trouve son compte puis 14,90 euros pour 3 mois, c'est pas trop cher, moins d'un paquet de cloppes par mois...
Je lis le dernier numéro de la revue XXI, que j'apprécie beaucoup.
Cette revue veut proposer du journaliste approfondi, sérieux, qui ne surffe pas sur l'écume de l'actualité. Les articlessont bien écrits, et les sujets très variés, souvent très intressants et la mise en page très soignée.
Je donne un lien vers le site. Y-a-t-il d'autres forumers accros à cette revue?
http://www.leblogde21.com/article-37052357.html
:mf_bookread:
Moi ! Je suis abonné. J'avais lu un article sur Le Monde.fr tiré de cette revue sur les îles du Pacifique Les iles Marshalloù les USA avaient fait leurs essais de bombes nucléaires, c'est le numero de juin ou de juillet. Comme je ne trouvais pas en kiosque, je me suis abonné.
Très bonne revue et surtout plein d'article de fonds. Bon c'est pas non plus des révolutionnaires qui font les articles mais on y trouve son compte puis 14,90 euros pour 3 mois, c'est pas trop cher, moins d'un paquet de cloppes par mois...
- Lannig
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par emma-louise » 02 Fév 2010, 14:21
(Zelda @ lundi 17 juillet 2006 à 20:10 a écrit : Vous lisez quoi en ce moment ?
Et surtout vous en pensez quoi ?
Je relis rapide et léger les bouquins de Danièl Bensaid ... :victory:
- emma-louise
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par Lannig » 02 Fév 2010, 15:05
j'ai commencé "Et que le vaste monde poursuive sa course folle" de Column Mc Cann.
C'est un auteur que j'ai découvert il y a quelques années avec "les saisons de la nuit" roman que j'ai adoré tant par le style que par l'histoire et depuis j'ai lu plusieurs de ses livres en particulier ses recueils de nouvelles.
L'histoire : autour d'une journée particulière celle où un funambule français rejoint les tours jumelles de World Trace Center la rencontre de divers personnages, tout d'abord un prête irlandais en mission dans les bas-fonds de New-York, une bourgeoisie qui vient de perdre son fils au Viet-Nam et qui se lie avec d'autres femmes de condition modeste autour de la perte d'un proche à cette maudite guerre...
J'en suis là mais ça semble très bien, un peu à se mettre en place toutefois.
Lannig
C'est un auteur que j'ai découvert il y a quelques années avec "les saisons de la nuit" roman que j'ai adoré tant par le style que par l'histoire et depuis j'ai lu plusieurs de ses livres en particulier ses recueils de nouvelles.
L'histoire : autour d'une journée particulière celle où un funambule français rejoint les tours jumelles de World Trace Center la rencontre de divers personnages, tout d'abord un prête irlandais en mission dans les bas-fonds de New-York, une bourgeoisie qui vient de perdre son fils au Viet-Nam et qui se lie avec d'autres femmes de condition modeste autour de la perte d'un proche à cette maudite guerre...
J'en suis là mais ça semble très bien, un peu à se mettre en place toutefois.
Lannig
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