Bien ou bien ?
De la provocation pour faire une discussion de 30 pages ? :33:
(polo2001 @ samedi 27 février 2010 à 17:52 a écrit :Sur la question des licenciements par exemple je prends votre paragraphe de votre matériel de campagne (pas trop mal foutu sur la forme)
Lequel ... Il y a le sit de Lutte Ouvrière qui est truffé des articles, de documents audio et vidéo des copains ... je pense que tu oublies l'essentiel :
Que les travailleurs, la population par leurs luttes s'imposent et contrôlent le compte financiers des entreprises.
Ce que tu as lu ça doit être une affiche de campagne, un petit article, bien précis qui ne parlaient pas des millions, des milliards qu'il fallait mettre sous contrôle des travailleurs mobilisés.
ça répond à toutes tes objections pratiquement :
(polo2001 @ samedi 27 février 2010 à 17:52 a écrit :
D’un côté, des salariés qui crèvent au travail ; de l’autre, les salariés qui crèvent au chômage. Dans ce système dément, des millions de travailleurs surmenés
côtoient des millions de chômeurs désoeuvrés et désespérés.
(tout à fait d'accord...rien à redire...c'est la base même de l'exploitation capitaliste qui est expliqué)
Les solutions sont simples et faciles à appliquer.
(là c'est à la fois vrai et à la fois faux politiquement, car interdire les licenciements c'est remettre en question l'ensemble du système capitaliste....donc avoir comme objectif - ou plutôt préciser cet objectif- en 2010 de virer le gouvernement Sarkozy)
Le capitalisme c'est pas Sarkozy, c'est un pantin ce mec là, une marionnette dans les mains de la grande bourgeoisie.
Le virer lui, ils en remettront un autre.
Ce qu'ils donnent de la main gauche ils le reprendront de la main droite, et le double, sinon, bien plus, vu la productivité des technologies, des sciences et du prolétariat lui même !
Degaulle est parti ... il y a eu Pompidou ... en Juin 36 pareil ... ça c'est pas remettre en question l'ensemble du système capitaliste. Les travailleurs leurs ont laissé les rênes du pouvoir.
(polo2001 @ samedi 27 février 2010 à 17:52 a écrit :
Il faut commencer par interdire les licenciements, parce qu’il n’y a aucune raison que les travailleurs fassent les frais d’une crise dont ils ne sont pas responsables.
(oui...c'est juste...mais comment....par quel type de mobilisation ? par quel type de centralisation de l'ensemble de la classe ? comment préparer ce type de mobilisation et avec qui ? quid du front unique et de l'objectif de la grève générale ? qui va le faire ? un gouvernement de type front populaire, un gouvernement bourgeois de gauche -PS/PC/EE/Modem...-, ou un gouvernement ouvrier/ des travailleurs....dans ce cas là il faut le préciser car le "il" laisse supposer que tout à chacun, y compris le gouvernement Sarkozy peut interdire les licenciements)
On parle assez des exemples récent : la grève générale aux Antilles ... les travailleurs de chez continentale ... de Total, d'Ikéa, des aéroports ... on parle de mai 68, de juin 36 mais qu'il faut pas s'arrêter en chemin ... lever le secret bancaire, le secret industriel, le secret commerciale, le secret d'état etc, etc que tout ça soit sous contrôle de la population, des travailleurs, en première ligne de la classe ouvrière, c'est enlever les outils du pouvoir des mains de la bourgeoisie.
C'est ça remettre en question l'ensemble du système capitaliste.
C'est pas encore le gouvernement ouvrier/travailleurs, mais ça en prend la direction.
Sinon, quand les travailleurs se mobilisent dans les grèves ils créent eux même leurs organisme exécutif, les comités de grèves, les Assemblée générale, les meeting, qui peu à peu deviennent des organisme de pouvoir des travailleurs, qui se centralisent au cours de luttes, c'est sûr les militants ont un rôle à jouer dans ces organisme, notamment la centralisation, l'unification des luttes.
En Russie c'était les soviets ... au début ce n'était pas pour prendre le pouvoir, c'était juste pour que les classes dominantes garde le contrôle des travailleurs, ça s'est transformé en sont contraire par la force des choses, par la combativité du prolétariat et de sa direction, ils ont pris l'indépendance vis à vis de la bourgeoisie, des réformistes, et ils ont pris le pouvoir ...
Il y a une "longue" route jusque là, il ne faudra évidemment pas s'arrêter en route.
(polo2001 @ samedi 27 février 2010 à 17:52 a écrit :
Puis il faut répartir le travail entre tous, sans diminution de salaire. Cela résoudrait d’un coup à la fois le problème dramatique du chômage, et celui, tout aussi dramatique, des conditions de travail qui se dégradent.
(donc là on parle d'un processus révolutionnaire avec un programme transitoire qui nous permettrait d'aller au socialisme....mais pourquoi ne pas l'expliquer)
Cela coûterait de l’argent ? Mais de l’argent, le patronat en a ! Pour financer le partage du travail, il faut prendre sur les profits indécents des entreprises.
(ay ! êtes vous si sur que le taux de profit des capitalistes n'a pas une tendance historique à la baisse et qu'actuellement les forces productives cessent de croitre ... cette phrase laisse penser que de l'argent il y en a...et que le système capitaliste a du grain à moudre comme dans les trente glorieuses...ce qui est faux)
Les capitalistes sont responsables de la crise, à eux de la payer !
(oui...faut même les exproprier...mais comment et qui ? .... on reboucle avec un point précédent)
Tiens, tiens une discussion qu'on déjà eu en long en large et en travers ... effectivement on boucle
Seul moyen d'être vraiment sûr, seul moyen pour que tous les travailleurs soient vraiment sur, c'est de combattre pour contrôler le comptes financiers des entreprises, des banques, des industries, des transports, des communications, des entreprises publiques, de l'armée etc, etc ...
Le taux de profit baisse, les forces productives cesse de croitre ce qui n'empêche pas le prolétariat mondiale d'être à un niveau technologique et scientifique supérieur par rapport à 1917 ... 1940 ... les années 70 ... dans le nucléaire, l'industrie spatiale, la génétique, l'informatique, la médecine, la nanotechnologie etc, etc ce sont des contradictions, de la dialectique ... oui, le capitalisme est au bout, le prolétariat a encore plus les capacités de renverser la bourgeoisie, de détruire le capitalisme, de diriger la société toute entière.
Le boum économique qu'a connu l'URSS même avec Staline, dans les pires des conditions, les travailleurs le feront beaucoup mieux en écartant les réformistes, les bureaucrates et ça à l'échelle de la planète.
Mais bon, pour arriver à ça, il faut d'abord remettre en question l'ensemble du système capitaliste ... et ça passe par la lutte des travailleurs, par l'interdiction des licenciements, le partage du travail entre tous, et le contrôle des finances, des millions, des milliards ... la bourgeoisie elle même mets ce dernier point à l'ordre du jour avec ses spéculations incessantes, criminelles.
A+