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a écrit :Toujours la grève chez Toyota ; elle pourrait s'étendre à partir de lundi
samedi 02.04.2011, 05:25 - X. S.
Hier matin, les salariés avaient encore installé un piquet de grève devant les portes de l'usine Toyota à Onnaing. Hier matin, les salariés avaient encore installé un piquet de grève devant les portes de l'usine Toyota à Onnaing.
« Lundi nous allons renforcer le mouvement de grève », prévient Fabrice Cambier, le représentant Force Ouvrière à Toyota à Onnaing. Depuis jeudi, il fait partie des six cents salariés du site qui se mobilisent pour obtenir un treizième mois.
Et surtout, une prime de 800 E au même titre que leurs confrères de Toyota Boshoku qui fabrique les sièges de la Yaris à Somain (notre édition d'hier). Cet avantage social viendrait compenser, d'après lui, l'accroissement de l'activité de l'entreprise qui est en passe de produire la Yaris Hybride.
« Nous avons déjà été rejoints par une quarantaine de salariés de Toyotomi », assure-t-il avec confiance. Comme le souligne Jean-Christophe Bailleul, de la CGT, il faut que le mouvement atteigne d'autres sites du groupe Toyota. « Nous allons la semaine prochaine parcourir la zone industrielle d'Onnaing pour alerter les salariés, pour les informer de la situation. » Pour lui, qui affirme avoir vu les fiches de paie des salariés de Toyota Boshoku, la différence de traitement serait édifiante.
Pour la direction de l'entreprise Toyota, il faut relativiser. Hier, comme le premier jour de grève entamé jeudi, seul « 16 % de l'effectif total de l'entreprise » s'est mobilisé. « Ça n'empêche pas la production de tourner, même si l'activité est réduite », affirme une porte parole. En ce qui concerne la différence de traitement entre les salariés de Toyota à Onnaing et ceux de Toyota Boshoku à Somain, « c'est toujours difficile de mettre sur le même niveau les salaires de deux entreprises différentes », assure-t-elle.
Elle ne souhaite pas revenir non plus sur les négociations annuelles obligatoires organisées en décembre dernier. « Nous n'avons pas prévu pour le moment de rencontrer les organisations syndicales ». Quant au treizième mois, elle affirme apporter, sous le titre de « prime à l'intéressement », une enveloppe du même type. En 2010 d'ailleurs, un versement de 2 270 E aurait été versé à chaque salarié. « Ce qui équivaut en moyenne à 1,5, 1,7 fois le salaire moyen », termine-t-elle.
a écrit :Anonyme a dit…
le temps ... oui le temps va surement jouer contre nous mais du temps nous en avons deja mainte et mainte fois perdu ... et celui la ce sera ... c est pour la bonne cause c est pour nos famille c'est un combat pour notre survie ... TOUT AUGMENTE C 'est une constatation tout ... sauf nos salaires ... Nous devons travailler pour gagner notre vie mais j ai rien a gagner je suis déjà vivant ... JE DOIS TRAVAILLER POUR SURVIVRE ET FAIRE SURVIVRE MA FAMILLE et la je ne suis plus d accord si tout augmente alors je dois ,... nous devons tous ensemble faire que nos salaire suive aussi cette augmentation alors je dit haut et fort ... OUI au 800€ NET ET au 13ième mois , OUI a une vraie prime de vacances pour que lorsque je rentre chez moi je vois dans les yeux des mes enfants de la fierté et non de la tristesse ...
a écrit :Besancenot et Arthaud pour soutenir les grévistes de Toyota Onnaing
samedi 09.04.2011, 05:27 - X. S.
De nombreux grévistes sont partis hier sensibiliser les ouvriers des autres entreprises automobiles de la région. PHOTO JOHAN BEN AZZOUZ De nombreux grévistes sont partis hier sensibiliser les ouvriers des autres entreprises automobiles de la région.
(PHOTO)
La détermination reste de mise chez Toyota. Aussi bien du côté de la direction, qui ne compte pas revenir sur les rémunérations, que chez les grévistes, prêts à se battre « pour plus de pouvoir d'achat ». ...
Hier, devant les grilles de l'entreprise, les ouvriers mobilisés ont annoncé la poursuite du mouvement, « dès lundi, à 4 h 30 du matin ». Une promesse lancée devant Olivier Besancenot, le porte-parole du Nouveau Parti anticapitaliste, ravi d'assister à « un conflit aussi exemplaire ». Nathalie Arthaud, son pendant chez Lutte Ouvrière, et Fabien Thiémé, le maire de Marly, ont eux aussi fait le chemin jusqu'au site de Toyota, à Onnaing. « Les profits augmentent, ils doivent revenir aux ouvriers, a crié haut et fort la porte-parole de LO. Les revendications sont mille fois légitimes. » Le soutien apporté par ces trois personnalités politiques a ravi les syndicalistes, qui attendent encore de réunir plus de grévistes. Car la direction de la firme Toyota a fait le calcul hier : « Le nombre de grévistes s'établit à 433 personnes, 12,3 % de l'effectif », soit une centaine de salariés en moins par rapport au début du conflit. Un chiffre contesté par Jean-Pierre Delannoy, responsable de la CGT. « On était bien un millier de grévistes aujourd'hui », assure-t-il.
« Lundi on sera là », se sont exclamés les ouvriers mobilisés, en choeur. Une association des familles de grévistes de Toyota a même été créée afin de récolter des fonds pour leur permettre de bénéficier, à la fin du conflit, d'un substitut de salaire.
Côté revendications, la règle est bien établie. Tous réclament un treizième mois et une prime établie au départ à 800 €, mais qui augmente de 100€ par jour tant que les négociations avec la direction ne sont pas entamées - soit 1 400 € lundi. Une première rencontre que la direction est prête à organiser, « avec les organisations syndicales », mais pas avec le comité de grève, comme le souhaitent les salariés mobilisés.
Pour faire un don aux grévistes : Association des familles de grévistes de Toyota, BP 42 CE Toyota, 59264 Onnaing.
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