par Gayraud de Mazars » 07 Fév 2017, 14:20
Salut camarades,
Pénélope Gate : le Fillon va droit dans le mur ! Leur morale et la nôtre...
François Fillon a beau déclarer hier : « Je m'excuse auprès des Français », il n’est pas sûr, loin de là, que la pilule passe aussi facilement ! Il dégringole dans les sondages crédité désormais de 18,5%…
Dans les milieux de la bourgeoisie, cela peut paraitre normal, ce genre de pratiques, le népotisme, l’avantage des copains et les combines, le don et le contre-don des privilèges, quelle curieuses conceptions de la démocratie ont – ils ?
Combien gagne un ouvrier au SMIC, une infirmière ? Face aux sommes dépensées pour Pénélope et les enfants Fillon, cela donne le vertige ! On est vraiment pas du même monde…
En fait, ils ont leur morale qui n’est pas la nôtre, la morale bourgeoise, c’est d’abord de compter ses sous, faire la charité au cas où, et rester entre soi, ce n’est pas la morale prolétarienne, qui reste altruiste, faite de justice sociale et d’égalité. Les moralistes comme Fillon ont donné leur leçon du bien et du mal, à leur mode faite de christianisme, mais avant d’aller au ciel il faut être consolé et pardonné, mais rien n’est pardonné, car les masses ne sont dupes que jusqu’à un certain point, au-delà duquel l’ancien 1er ministre est allé.
En paraphrasant Trotsky, on pourrait dire, ils ont les bourgeois, dans « la Haute », leur morale et nous travailleurs, nous avons la nôtre : « Les moralistes souhaitent par-dessus tout que l'histoire les laisse en paix avec leurs bouquins, leurs petites revues, leurs abonnés, leur bon sens et leurs règles. Mais l'histoire ne les laisse pas en paix. Tantôt de gauche, tantôt de droite, elle leur bourre les côtes. »
François Fillon a beau être sur le chemin de la rédemption médiatique, il n’en a pas fini avec la justice, la grande Histoire a des poubelles, pas sûr que François Fillon les évite pour rester dans la petite histoire sans grands intérêts.
Cette nouvelle affaire François Fillon illustre de façon très concrète ce que Marx disait de l’état bourgeois, à savoir qu’il n’est au final qu’un conseil d’administration de la classe capitaliste.
Le temps est fini de la démocratie représentative qui au final ne représente qu’elle-même. Prenons exemple sur les révolutionnaires de La Commune qui ont placé à leur tête des travailleurs issus de leurs rangs, payés au même salaire que des travailleurs qualifiés et révocables à tout moment. C’est cela la démocratie réelle, couplée à la gestion collective et rationnelle des moyens de production.
Fraternellement,
GdM
"Un seul véritable révolutionnaire dans une usine, une mine, un syndicat, un régiment, un bateau de guerre, vaut infiniment mieux que des centaines de petits-bourgeois pseudo-révolutionnaires cuisant dans leur propre jus."