Plestin a écrit :Et si l'on en croit un article du PCL italien (la section italienne du courant autour du groupe argentin PO), il n'existe que "cinq ou six" groupes se réclamant du trotskysme en Espagne, tous ou presque avec moins de 100 militants. Les trois plus importants (si l'on peut dire) seraient Corriente Roja, le seul dépassant à peine 100 militants, auparavant entristes dans Izquierda Unida mais sortis en 2011, et sortis des grands syndicats pour militer dans leur propre petit syndicat COBAS ; IZAR, courant issu du SU et expulsé d'Anticapitalistos pour avoir critiqué son entrée dans Podemos, existant surtout en Andalousie avec une bonne présence dans un syndicat étudiant important ; et Clase contra Clase, présent à Séville, Madrid et Barcelone, avec une petite présence ouvrière et là aussi une bonne présence dans un syndicat d'étudiants.
En ce moment, il est par conséquent urgent d’impulser un mouvement démocratique qui défende la légitimité des décisions du peuple catalan et qui, en même temps, fasse front à l’offensive réactionnaire du PP. C’est seulement ainsi que nous pourrons construire une majorité sociale à même de faire ce que le régime ne fait pas: dialoguer entre égaux, sans répression ni cadenas, afin de lutter pour construire une cohabitation démocratique libre et solidaire où ceux et celles d’en bas soient les acteurs et où la volonté des parties constitue les éléments des relations mutuelles.
C'est la section officielle de la IVème Internationale dans l'Etat espagnol.Sur Anticapitalistas, je n'ai pas vu qu'ils se réclament encore du trotskysme ni même du communisme, si ? Ces mots semblent avoir disparu de leur vocabulaire. Ils se disent surtout "révolutionnaires" et "internationalistes", peut-être aussi "marxistes". Mais c'est vrai qu'ils se réfèrent quand même à la 4ème internationale.
Retour vers Actualités internationales
Utilisateur(s) parcourant ce forum : Aucun utilisateur inscrit et 1 invité