Patrocle a écrit :Manuel Valls en spectre du recours social-national
Médiapart, 10 novembre 2017 Par Antoine Perraud
L’éconduit Manuel Valls ne s’avoue pas vaincu. Guerrier de la politique, il entame une Reconquista démagogique, labourant de vieilles ornières et soufflant sur les braises.
Manuel Valls tente, sous nos yeux, un passage en force qui lui ferait gagner la seconde manche d’une bataille perdue dans les années 1930 par ses ancêtres idéologiques, les néo-socialistes...
Mais ces butors nerveux, haineux, périlleux, tombent sur un os subtil en la personne du chef de leur parti : Léon Blum. Celui-ci, lors d’un congrès de la SFIO au palais de la Mutualité à Paris, en juillet 1933, fait preuve d’une lucidité visionnaire...
Pas dupe pour un sou, Léon Blum se déclare « épouvanté », avant de faire tomber les masques...
com_71 a écrit :Une auréole pour L Blum ? Léon réveille-toi, ils sont devenus fous !
L. Blum comme parangon de moralité ?
Qu'en disait Trotsky dans : La révolution allemande et la bureaucratie stalinienne (Et Maintenant) https://www.marxists.org/francais/trots ... 20127j.htm ?
Léon Blum, défenseur des réparations, compère socialiste du banquier Oustric, se voit appelé dans les pages du journal de Seydewitz "camarade". Qu'est-ce que c'est ? De la politesse ? Non, c'est un manque de principes, de caractère, de fermeté. "Vous cherchez la petite bête !", dira quelque sage toujours enfermé dans son cabinet. Non, ces détails expriment le fond politique avec beaucoup plus de vérité et d'authenticité que la reconnaissance abstraite des Soviets, non fondée sur l'expérience révolutionnaire. On ne peut que se ridiculiser, en traitant Blum de "fasciste". Mais qui ne méprise ni ne hait cette engeance politique n'est pas un révolutionnaire.
Autre traduction disponible :
" Léon Blum, le défenseur des réparations, le compère socialiste du banquier Oustric, est traité de " camarade " dans les pages des journaux de Seydewitz. Est-ce de la politesse ? Non, c'est un manque de principes, de caractère, de fermeté. " Des chicanes ", dira un quelconque savant de cabinet. Non, dans ces chicanes, le fond politique se manifeste avec beaucoup plus de vérité et de clarté, que dans la reconnaissance abstraite des soviets, non étayée par l'expérience révolutionnaire. Il est inutile d'appeler Blum "fasciste", en se rendant ridicule. Mais celui qui ne ressent pas du mépris et de la haine pour cette espèce de politiciens, celui-là n'est pas un révolutionnaire ".