La
4ème circonscription du Loiret est située à l'Est du département et comprend les (anciens) cantons de : Montargis, Amilly, Châlette-sur-Loing, Courtenay, Château-Renard, Châtillon-Coligny et Ferrières.
Montargis / Châlette / AmillyLa circonscription englobe la quasi-totalité de
l'aire urbaine de Montargis qui compte environ 69.000 habitants (c'est la seconde du Loiret après Orléans, et la septième de la région Centre). Les principales communes sont :
Montargis (14.200 habitants, sous-préfecture),
Châlette-sur-Loing (12.800 habitants),
Amilly (12.700 habitants),
Villemandeur (7.000 habitants),
Pannes (3.700 habitants),
Corquilleroy (2.800 habitants) et
Cepoy (2.400 habitants).
La population de Montargis et Châlette est en recul ; ce sont des villes ouvrières, à fortes traditions PCF et CGT, surtout Châlette qui est restée une mairie PCF tandis que Montargis a basculé à droite depuis 2001. D'autres communes voient leur population progresser, notamment Amilly qui dispose de beaucoup de réserve foncière pour se développer. Amilly, ancienne ville ouvrière sinistrée par des fermetures d'usines, s'est retrouvée fortement endettée et son maire "sans étiquette" a réagi en coupant drastiquement dans les budgets de la ville et en augmentant considérablement les impôts ; cela a certes fini par conduire au désendettement, et de nombreux investissements ont repris, les services publics se sont redéveloppés, mais en attirant une population plus aisée (dont des cadres ou d'autres salariés travaillant en région parisienne) qui se voient désormais proposer un large éventail de services, d'activités, de loisirs... La ville est désendettée mais elle est beaucoup moins encline à créer des logements sociaux et sa population a changé.
Malgré cela, Montargis et les communes voisines forment toujours une agglomération ouvrière et populaire, qui a accueilli au fil du temps de nombreux travailleurs immigrés, Portugais dans les années 1960-70, puis Maghrébins, puis Turcs, venus travailler dans les usines. Ils ont largement participé aux luttes et beaucoup ont aujourd'hui des responsabilités syndicales (qu'ils soient restés militants combatifs ou devenus bureaucrates) dans un peu tous les syndicats.
Lutte Ouvrière a une présence permanente dans l'agglomération de Montargis, et édite deux bulletins d'entreprise, l'un chez
Hutchinson à Châlette et l'autre au
Centre hospitalier à Amilly. LO a présenté une liste aux municipales à Montargis, conduite par la camarade Dominique CLERGUE ouvrière chez Hutchinson Châlette, qui est également la candidate titulaire dans cette législative partielle.
Dans ce secteur, la plus grosse présence industrielle est précisément représentée par le groupe
Hutchinson (filiale de
Total), principal acteur du caoutchouc industriel (= hors pneumatique) en France et n°3 dans le monde, qui possède ici trois sites, dont son plus gros site français.
La principale implantation est à
Châlette-sur-Loing, avec l'usine historique du groupe, fondée au 19ème siècle. C'est un haut lieu de traditions ouvrières de la CGT et du Parti Communiste. L'usine a même donné un maire PCF à Châlette, Jean LOUIS, responsable CGT organisateur de la grève en mai 1968, licencié de l'entreprise peu après, et qui, au chômage, est devenu maire adjoint en 1971 puis maire en 1977 et l'est resté jusqu'en 2002. C'est de là que provient aussi Carlos MOREIRA, l'actuel secrétaire général de la FNIC - Fédération Nationale des Industries Chimiques - de la CGT, qui avait mené une lutte en 1999 ; bien que très éloigné de son usine aujourd'hui, il continue d'incarner une fédération considérée comme plus combative que la moyenne au sein de la CGT (grèves dans les raffineries de pétrole etc.)
Le site Hutchinson de Châlette emploie 1.400 personnes, dont 200 dans un centre de recherche. L'usine fabrique des durites, rondelles et joints d'étanchéité pour l'automobile (principalement), le nucléaire et l'aéronautique, mais aussi, des pneus de vélos. Le caoutchouc reste une industrie de main d'oeuvre (malgré une part croissante des technologies numériques), avec des conditions de travail souvent difficiles, une hiérarchie souvent dure et une précarité importante. En 1999, la lutte pour l'embauche des intérimaires dans le cadre du passage aux 35 heures avait fini par l'emporter en justice et 244 intérimaires avaient été embauchés. En 2017, le recours à l'intérim est redevenu massif et le même problème s'est posé à nouveau.
https://journal.lutte-ouvriere.org/2017 ... 93925.htmlFinalement, 103 intérimaires ont été embauchés en CDI.
Une deuxième usine Hutchinson a été créée à
Amilly en 2003 par manque de place à Châlette. Elle a regroupé la production des produits de la gamme "Transferts de fluides haute pression", pour l'automobile (climatisation, direction assistée). L'effectif était de 259 personnes en 2013, mais sous prétexte de la perte de certains marchés la direction a organisé un plan de départs "volontaires" et l'effectif est passé sous les 200.
Une troisième usine, avec 40 personnes, a été créée en 2007 à
Pannes, dans une zone industrielle à l'Ouest de l'agglomération, tout près de la sortie d'autoroute. Hutchinson y fabrique à l'abri des regards indiscrets une recette composite particulière mélangeant caoutchouc et plastique, dénommée Végaprène et brevetée. Elle se destine à des pièces moulées et à des profilés pour l'automobile (carrosserie) et le bâtiment (étanchéité des fenêtres).
Parmi les autres entreprises importantes du secteur, on trouve notamment
Sanofi Winthrop Industrie (SWI), filiale du plus gros laboratoire pharmaceutique français et 4ème mondial,
Sanofi. SWI compte deux sites à
Amilly : d'une part, une usine pharmaceutique avec un peu de chimie, d'autre part, un centre de distribution. L'usine produit notamment l'Aspégic, une variante d'aspirine : elle synthétise le principe actif chimique, puis produit le médicament final sous forme de poudre en sachets ; c'est un vieux produit qui ne progresse plus guère et la direction laisse entendre que 20 % de ses volumes vont bientôt partir en Algérie, où une usine locale doit récupérer la production sous la pression protectionniste du pays ; pour l'instant les syndicats locaux ne sont pas tombés dans le panneau de ce discours consistant à désigner l'Algérie comme responsable. L'usine produit aussi d'autres poudres ainsi que des pommades, crèmes et gels, dont le fameux Mitosyl pour les fesses rouges des bébés. Elle a récupéré diverses pommades en provenance d'autres pays (Espagne, Allemagne, Tchéquie...) Le centre de distribution, lui, est spécialisé dans la distribution directe vers les pharmacies (sans passer par un grossiste), ce qui se fait avec les camionnettes et fourgonnettes du gros transporteur
Tendron installé juste à côté (360 personnes). En 2016-2017, les deux sites SWI d'Amilly ont connu une baisse d'effectif dans le cadre d'un plan de départs "volontaires" qui a supprimé 58 emplois et ramené l'effectif total à un peu moins de 500 personnes. L'usine a failli être vendue il y a quelques années, et la crainte d'une cession est toujours là, d'autant que l'organisation interne évolue vers davantage d'autonomie entre l'usine et le centre de distribution.
La majorité des autres usines se trouve également à
Amilly, qui accueille les principales zones industrielles et d'activité de l'agglomération. Il y a eu de nombreuses fermetures, dont l'usine d'électronique
CIT-Alcatel en 1995 (elle a compté jusqu'à 1.300 personnes), celle de métallurgie (sous-traitance automobile)
ThyssenKrupp Sofedit, ex-Sotramex, en 2009, ou l'usine pharmaceutique
Baxter (un morceau détaché de l'actuelle usine Sanofi) ; cette dernière a été remplacée quelques années par un fabricant d'huile d'olive en spray,
Noveo, qui a mis lui aussi la clé sous la porte en 2015. Il reste quand même d'autres usines, dont
Aperam Alloys (ex-Mecagis) lié à l'aciérie d'Imphy dans la Nièvre, qui fait de la découpe de précision et du traitement thermique d'alliages magnétiques et électriques ; ce site emploie environ 100 personnes. Sur la friche ThyssenKrupp, un fabricant de panneaux isolants en polystyrène graphité,
Innolation, s'est installé et a démarré son activité en janvier 2015 avec 30 personnes.
On trouve également à Amilly toutes sortes d'entreprises de services, dont une,
Cegedim, est un leader des services de sous-traitance liés à la santé (stockage et documentation d'échantillons médicaux, tiers payant, bases de données, services RH et paie...) ; elle emploie plus de 200 personnes dans des locaux récupérés auprès de deux anciennes usines pharmaceutiques, Astra et Baxter. Un centre de maintenance d'
EDF réalise l'entretien des moteurs thermiques d'appoint ; il emploie 220 personnes dont 150 itinérants, mais risque de voir son activité affectée par la multiplication des fermetures de centrales thermiques. Amilly accueille également une base logistique du groupe
Intermarché, ITM (environ 220 personnes) ainsi que deux hypermarchés
Leclerc (390 personnes) et
Géant Casino (190 personnes), le
Centre Hospitalier de l'Agglomération Montargoise (2.000 personnes en comptant quelques unités annexes à Montargis ou ailleurs), trois
EHPAD... La candidate LO suppléante, Anne-Marie FOURNIOLS, est d'ailleurs infirmière retraitée du centre hospitalier.
A
Pannes, dans l'Ouest de l'agglomération, la papeterie
ICT France est une filiale d'un groupe italien,
Industrie Cartarie Tronchetti ; construite en 2012 pour 117 millions d'euros (dont au moins 2,8 millions d'aides du département et de la région), elle fabrique 70.000 tonnes / an de papiers-toilettes, serviettes, mouchoirs et essuie-tout de la marque Foxy, pour tout le Nord-Ouest de l'Europe ; elle emploie 200 personnes. Inaugurée en grande pompe par Eric Besson, elle est censée doubler puis tripler sa production en quelques années. En tout cas, elle n'a pas tardé à faire parler d'elle en matière de répression syndicale : suite à un mouvement de grève sur les salaires organisé par la CFDT, elle a licencié pour faute lourde 5 travailleurs qui auraient participé au blocage de l'usine, et a tenté de faire de même avec 2 délégués CFDT. Les 5 licenciés - Benjamin, Chaouki, François, Karim et Mounir - ont toutefois gagné aux Prud'hommes fin 2015. D'après la CFDT : "
Même si le montant des indemnités qui leur a été accordé est très en dessous de la souffrance et du préjudice qu’ils ont subi, tous les 5 sont satisfaits d’être reconnus innocents des faits qui leur étaient reprochés".
A
Châlette, la coopérative agricole
CAPROGA - La Meunière possède des silos et une minoterie où il subsiste une petite activité employant quelques dizaines de personnes. Mais le négociant de tubes en acier
Van Leeuwen Tubes a cessé son activité en 2011. Châlette possède un centre courrier de
La Poste, un hypermarché
Casino, un distributeur de matériel professionnel
Pro à pro etc.
Au contraire de ses voisines, la commune de
Montargis dont le territoire est très limité et sans réserve foncière n'accueille que très peu d'activités industrielles et offre surtout des emplois dans les services. La SNCF (ancienne gare de marchandises et gare de voyageurs, sur la ligne Paris-Nevers) a été autrefois un employeur conséquent, mais est devenue très marginale. Certaines activités relevant autrefois de son domaine sont encore assurées par le secteur privé : l'entreprise
ETF (Européenne de Travaux Ferroviaires) dont l'agence de Montargis est installée à Châlette, est une filiale du groupe
Eurovia / Vinci ; avec quelques dizaines de personnes, elle réalise des travaux de rénovation de voies dans la région Centre et le Sud de l'Ile-de-France.
Châtillon-Coligny / Nogent-sur-VernissonAu Sud de Montargis (et de la 4ème circonscription), la petite ville de
Châtillon-Coligny (1.900 habitants), ancien chef-lieu de canton, a peu d'activités significatives, hormis un supermarché
Super U de 45 personnes et une zone artisanale dans la commune mitoyenne de
Sainte-Geneviève-des-Bois (1.000 habitants).
Mais l'industrie est bien présente à
Nogent-sur-Vernisson avec un établissement de l'équipementier automobile
Faurecia Sièges d'Automobile (contrôlé par
PSA). Les effectifs de cette usine, autrefois connue sous le nom de
Tubauto, ont beaucoup diminué (470 personnes en 2010, moins de 300 aujourd'hui). Un centre de recherche de 162 personnes avait aussi été fermé en 2006. Nogent a certes reçu en 2016 une activité nouvelle (armature de siège pour les Peugeot 3008 et 5008), mais cela s'est fait en échange d'un "accord de compétitivité", et au détriment du site de Cercy-la-Tour (Nièvre) à qui cette activité était promise et dont les syndicats avaient accepté un "accord de compétitivité" un peu plus tôt... Plus généralement, la branche Sièges de Faurecia a connu d'énormes restructurations dans tout le pays, dont certaines pour cause de "crise" de 2008-2009... qui n'ont pas conduit à réembaucher des CDI lorsque les ventes sont revenues !
CorbeillesAu Nord-Ouest de Montargis, en pleine campagne, le village de
Corbeilles-en-Gâtinais accueille l'une des 10 sucreries françaises du groupe
Cristal Union, 5ème sucrier européen (marques Daddy, Erstein...) En 2015, elle a reçu un investissement de 25 millions d'euros pour augmenter sa capacité de 20 % (nouvel atelier de déshydratation) et convertir son chauffage au gaz. L'expansion se poursuit, avec un rallongement du silo programmé en 2018 et l'extension de la zone d'approvisionnement en betteraves à l'Yonne voisine. La sucrerie traite 11.500 tonnes de betteraves par an et emploie 125 travailleurs permanents, sans compter les saisonniers.
Dordives / Ferrières-en-GâtinaisAu Nord de Montargis,
Ferrières-en-Gâtinais (3.600 habitants) accueille la société
Redex, une entreprise de mécanique fine qui fabrique et assemble des pièces de machines-outils, ajustées au micron près ; elle emploie 200 personnes sur ce site principal (sur les 300 du groupe) ; son patron a pris la tête en 2016 de la FIM (Fédération des Industries Mécaniques), un syndicat patronal qui regroupe 30.000 entreprises employant 650.000 travailleurs ; il y est chargé de mettre en place "l'industrie du futur" chère à Macron en accroissant l'utilisation du numérique et de la robotique dans les usines. Ferrières compte plusieurs autres usines plus petites (chimie, confiserie, mécanique...)
Encore un peu plus au Nord, non loin de Nemours (Seine-et-Marne),
Dordives (3.300 habitants) a quelques activités industrielles dont l'entreprise
Bagot spécialisée dans la construction de bâtiments (industriels ou non) et la fabrication d'éléments réfractaires pour fours industriels (environ 100 personnes) ; et la société
CJS-PLV qui fabrique des présentoirs publicitaires (environ 90 personnes).
CourtenayA l'Est-Nord-Est de Montargis,
Courtenay (4.000 habitants) possède une usine de filtres à particules au carbure de silicium pour moteurs diesel, dénommée
Ibiden DPF. C'est une filiale du groupe japonais
Ibiden, initialement mise en place dans le cadre d'un partenariat avec
Saint-Gobain dans les céramiques techniques. Elle a connu un fort développement dans le cadre de la généralisation des filtres à particules, jusqu'à atteindre 400 personnes. Mais, depuis décembre 2016, elle est mise en concurrence avec une autre usine du groupe en Hongrie, où certaines productions ont commencé à être délocalisées. Suite à une mobilisation du personnel, les transferts ont été gelés jusqu'en 2020, mais par manque de volumes l'activité est entrée dans le rouge et il n'y a plus qu'un seul client,
Peugeot. Un investissement spécifique de 7 millions d'euros pour
Renault fait il y a quelques années n'a donné lieu qu'à quelques mois d'activité. Et le retournement actuel sur le marché du diesel devrait certainement l'affecter encore davantage.
Une autre usine plus petite a fait parler d'elle en 2015. La société
Eco-logistique Réemploi (groupe
Chimirec) est spécialisée dans la collecte, le nettoyage et la remise en état d'emballages industriels souillés et emploie environ 70 personnes. Elle est soupçonnée d'être à l'origine d'une pollution de la rivière Cléry en 2015, pour laquelle elle a finalement été condamnée en 2017 à... 5.000 euros d'amende et 50.150 euros de dommages et intérêts, bien que le procureur ait qualifié cette pollution de "
majeure à l'échelle de tout le département" et ayant provoqué "
un préjudice immense (...) à la faune aquatique et aux usagers". En 2017, Eco-logistique a néanmoins étendu son activité avec l'installation d'un atelier de rebroyage de fûts plastiques qui a généré 10 créations de postes.
A côté de Courtenay, le village de
Saint-Hilaire-les-Andrésis (900 habitants) accueille lui aussi une base logistique du groupe
Intermarché, dénommée
ITM Logistique Alimentaire International (190 personnes).
Le village de
La Selle-sur-le-Bied (1.050 habitants) est le siège de l'usine
Louis Lemoine (du groupe de produits traiteur
Martinet) ; elle produit chaque année barquettes de carottes râpées, céleri, coleslaw, taboulé etc. vendues dans les supermarchés sous la marque
Martinet ou sous les marques de distributeurs
Lidl,
Carrefour,
Auchan ou
Casino. Elle fait aussi des tartes salées fraîches et charcuteries pâtissières. Elle emploie environ 150 personnes et alimente surtout la moitié Nord de la France (une autre usine en Isère alimente le Sud).
Courtenay est également tout proche d'une zone logistique importante située dans la commune voisine de
Savigny-sur-Clairis, dans
l'Yonne.
Château-RenardAu Sud-Est de Montargis,
Château-Renard (2.200 habitants) possède quelques industries. En particulier, l'usine
Simaphac - Laboratoires Pierre Fabre produisait jusqu'en 2016 des produits de soins et d'hygiène et des médicaments sous forme pâteuse ou liquide (dentifrices Elgydium, vernis médicaux, sirops, bains de bouche Eludril, lotions...). Dans le cadre d'une croissance de l'activité cosmétiques du groupe mais d'un déclin de son activité médicaments, elle a été entièrement réorientée vers le remplissage-conditionnement de cosmétiques, en particulier de la marque
Avène. L'effectif de Château-Renard est passé de 95 personnes à 60 personnes. Les médicaments, eux, ont été transférés, soit chez des sous-traitants, soit sur l'usine
Pierre Fabre de
Gien, également dans le Loiret (beaucoup plus grosse : 435 personnes, et qui était confrontée à un déclin de ses volumes).
Enfin, la
SMP - Société de Maintenance Pétrolière, emploie environ 120 personnes à Château-Renard. Elle réalise des prestations d'entretien et de maintenance sur les puits pétroliers et gaziers et dispose d'une flotte de 18 rigs (tours de forage, derricks) déployés en France et en Afrique.
* * * * *
Voilà donc le profil d'une circonscription ouvrière où LO présente ses deux candidates.
Une réunion publique de Lutte ouvrière est programmée à Montargis, ce vendredi 9 mars :
https://www.lutte-ouvriere.org/en-regio ... 04670.htmlLa circulaire électorale dénonce entre autres les 7 milliards de profits de Total et de Sanofi, et ce n'est pas un hasard puisque ce sont les plus gros employeurs industriels locaux (Hutchinson et Sanofi Winthrop Industrie).
https://www.lutte-ouvriere.org/sites/de ... iret_2.pdf